Le gymnase transformé en salle de bal... Ça faisait bizarre. Mais bon, il n'y avait pas d'autre endroit assez grand pour faire un bal. Pour le moment il n'y avait pas grand monde, la plupart ayant sauté sur l'occasion d'aller asticoter les humains pour Halloween. J'avoue que ça me bottait peu. Je préférais encore rester au calme.

Malgré la musique, j'entendis des pas. Je me retournais et aperçus Theodora. Elle était magnifique dans sa robe grise. Je me levai de mon siège et allais vers elle. Je fis une légère révérence, en parfait gentleman avant de lui tendre la main.

M'accorderais-tu une petite danse, belle demoiselle ?

Je lui souris. Bon, je n'étais pas forcément un très bon danseur, mais je pensai pouvoir m'en sortir un minimum sans trop martyriser ses pieds. J'attendis qu'elle accepte ou refuse ma proposition. Bien que j'étais presque sûr qu'elle accepte. Je me sentais un peu stupide, dans cette pose extravagante, mais de toutes façons, c'était Halloween, c'était la fête, alors on pouvait bien se permettre d'être original.

J'avais mis du temps pour enfin trouvée ma robe de bal. Elle était grise et derrière, elle était fermé par des rubans croisés. J'avais relever mes cheveux en chignon un peu "destroy". Ma touche rock'n'roll: Mes Doc Marteens. J'ai horreur des chaussures à talons. J'entrais dans la salle décorer de noir & orange, spécialement faite pour le bal annuel d'Halloween. Je cherchais la personne que je voulais voir: Math Rover. Maintenant, c'était le cas de le dire: Il était mon petit ami. Et toute l'academy était au courrant. Et ça, c'était plutôt pas cool. Merci les remarques des 2ndes puériles genre: "Arrètez de draguer Théodora, elle est en couple maintenant !!"...
Enfin, je le vis. Il était magnifique dans son costume 3 pièces. Ses yeux bleu ressortais magnifiquement, et ses cheveux blond était parfaitement coiffée.
Il s'approcha de moi, me fis une petite révérence, et me dit:

M'accorderais-tu une petite danse, belle demoiselle ?

Beurk. J'avais horreur de la posture dans laquelle il se trouvait. Ca me rappelait beaucoup trop mes année de gosse de riche, et des galas de bienfesance[je sais pas comment ça s'écrit ><] dans lesquelles mes parents me forçaient à aller.

D'accord chère Monsieur, mais seulement si vous changer de positions. Car voyez-vous chère Monsieur, cette position me rappelle trop mes année Richesse. Et je déteste ça!

Je lui attrapais la main, et l'entrainais sur la piste de danse tout de même...

D'accord cher Monsieur, mais seulement si vous changer de positions. Car voyez-vous cher Monsieur, cette position me rappelle trop mes année Richesse. Et je déteste ça!

Elle me prit tout de même la main avant de presque me tirer sur la piste de danse.

Promis, je le referai plus. Je me disais juste qu'il fallait faire une invitation dans les règles de l'art, mais c'est comme tu préfères.

La musique changea, pour passer à Imagine de John Lennon. Une musique calme pour commencer la soirée. Sympathique. Comme c'était plutôt lent, c'était parfait pour un slow. Les gens commencèrent à arriver. Maintenant que tout le monde ou presque savait que nous étions ensemble, la plupart de la gent féminine avait cesser de me baver dessus, ce qui était un soulagement, mais certaines réflexions étaient assez agaçantes.

Je chassais ces pensées de mon esprit et me concentrai sur la danse, autant éviter d'écrabouiller les pieds de Theo ou des danseurs qui avaient rejoint la piste. Je chantai doucement en même temps que la musique, juste assez fort pour que les plus proches danseurs entendent un léger murmure.

John Lennon. Des souvenirs avec cet artiste. Il m'était arrivée plusieurs fois de m'enfermer dans ma chambre en écoutant en boucle J.L. C'était bon de sentir ces notes de musique traverser ta peau, sentir l'harmonie de la chanson envahir ton corps, ton esprit, ta conscience, tout.
J'étais bien, là dans les bras de Math, ses yeux bleus dans les miens...
Je l'embrassais, profitant de savoir qu'il était entièrement à moi. Math était mon petit ami, et j'étais la seule fille capable de faire battre son coeur. En plus, je sentais qu'il y avait un lien plus fort qui nous unissaient. Un lien surnaturel, que seul les gens qui l'étaient pouvaient comprendre. J'étais sure qu'il était un sorcier. Comme moi. Mais, je n'avais aucune envie de le dire, ni de le faire comprendre, parce que la magie qui était entre nous allait en pâtir, et je n'avais pas du tout envie de le perdre petit à petit. Je le contemplait, comme si il était mon oxygène, la seul personne capable de me sauver du monde, et de me faire croire que je suis heureuse. Il était l'homme le plus parfait, le plus beau, le plus merveilleux que j'avais rencontrer. La même rebelle attitude, la même envie de faire des conneries, la même envie d'aimer.

Math. Faut que je te dise quelque chose. Je te jure que je ne l'avais jamais dit à personne avant toi, et même si je l'avais fait, ces mots n'auraient eu aucune vérité. Je t'aime Math. Je t'aime.

C'était dit, c'était sincère. Et je n'allais pas le laisser partir. Je me collais encore plus à lui, pour lui dire à quel point je l'aimais.

Sensation enivrante. L'univers ne comptait même plus, personne d'autre n'existait. Je n'avais besoin de personne d'autre. Elle était là, entièrement à moi, dans mes bras. Ou peut-être était-ce moi qui était entièrement à elle. Quelle importance cela avait-il ? Aucune. Rien d'autre n'avait d'importance qu'elle pour moi.

Math. Faut que je te dise quelque chose. Je te jure que je ne l'avais jamais dit à personne avant toi, et même si je l'avais fait, ces mots n'auraient eu aucune vérité. Je t'aime Math. Je t'aime.

Je t'aime. Ces mots, ces trois mots, je les avais dit, je les avais dit en souriant, je les avais fait mentir, je les avais vidés de leur substance, j'avais joué avec eux, tout comme j'avais joué avec les autres, je les avais détruits, comme j'avais détruit les sentiments, je les avais haï. J'avais haï l'amour. Alors que là. Là, j'étais à la place de l'autre, la personne qui prie pour que ce soit vrai. La personne qui le coeur à nu ne peut s'empêcher de s'accrocher à ces trois putains de mots. Elle se colla plus contre moi, et je resserrai mon étreinte, comme si j'avais peur que ce ne soit qu'un fichu rêve. Je n'avais pas peur. Math Rover n'avait peur de rien...

Sauf de l'amour et de ce que le fait d'aimer vraiment impliquait. Offrir à l'autre son âme, la possibilité de nous détruire... Mais, j'étais prêt à courir ce risque avec Theo. Ma gorge se serra.

Ces trois mots, je les ai déjà dits, mais ce n'était qu'un jeu pour moi. Je les ai fait mentir plus souvent qu'à mon tour. Je n'y ai jamais cru. Je n'ai jamais voulu y croire.

Je l'embrassais tendrement avant de reprendre.

Mais ça c'était avant qu'on ne vole mon coeur. Je t'aime, Théodora Stonnen. Et mon âme t'appartient.

C'était un peu cliché, mais qu'importe. J'étais près de lui, mon coeur lui appartenait, et mes lèvres étaient tout à lui. J'étais entièrement à lui. Mon âme, mon corps, mon coeur. J'étais amoureuse. Vous savez, ce sentiment qui vous tient, et qui vous détruit petit à petit, si l'autre n'est pas là pour vous préserver, pour vous protégé et pour être a votre écoute.
Et le mieux dans tout ça, c'est que Math était amoureux de moi aussi. J'avais son coeur, son âme, tout. Je l'embrassais, pour lui témoigné l'amour que j'avais pour lui. Tout ce que je voulais maintenant, c'est d'être avec lui, pour toujours. Du moins, pour le moment, je voulais qu'il soit prés de moi, et ce qu'il était. Près de moi. Moi, je n'avais jamais rien demandée, et le ciel m'avait offert un ange damné. Un ange dont la perfection si parfaite, m'émerveillais chaque fois que je pose mes yeux sur lui.
Je ressaierais mon étreinte, j'avais tellement peur de le perdre.Tout autour de moi avait disparu, je n'étais plus qu'avec lui. Je vivais avec lui. A travers lui.

Pour le moment, tu m'appartient. Et je te préviens, les autres filles ont du soucis à se faire !

Pour le moment, tu m'appartient. Et je te préviens, les autres filles ont du soucis à se faire !

Ça, je voulais bien la croire. Je sentais la vérité dans ce qu'elle disait.

Pour le moment, et plus encore.

Merde, pour la première fois, quelqu'un tenait tout mon être entre ses mains, ainsi que la capacité de me détruire. Et j'aimais ça. Oh ça oui. Je ne désirais que ça. Être à elle. N'exister que par elle et pour elle. Alors, cette fois-ci, la chute ferait mal. Et serait irréversible, si chute il y avait. J'étais au bord du gouffre, en équilibre précaire, car l'amour tient à si peu de chose en fin de compte... Mais ça me plaisait. Ça m'enivrait. Elle m'enivrait.

Qu'un seul prétendant prétentieux t'approche, qu'une seule personne essaye de te faire du mal, et il ne restera pas assez d'elle pour l'identifier. Je te le promet. Je ne peux peut-être pas te décrocher la Lune, mais je peux bien empêcher les nuages de te la cacher.

La salle avait disparu. Il n'y avait que nous. Nous. Elle et moi. Théodora et Math. La Belle et le Rover. Le Vagabond était désormais entravé, des entraves qui prenaient leurs sources dans l'âme, les plus belles, les plus dangereuses qui soient.

Qu'à cela ne tienne, demande moi la Lune, et je te la rapporterais. Même si elle paraitra bien pâle comparée à ton éclat.