Un peu de sport ? [LIBRE max 3]

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Allongé sous une poutre de gym, une grappe de raisin voler à la cantine étaler sur le sol en position « étoile ». Que dire, que dire ? Une journée géniale remplie d’évènements ? Il serait long de vous raconter ma journée mais juste pour vous, mais aussi parce que je n’ai rien d’autre à faire, je vais vous la raconter dans les moindres détails…Alors Heureux ?! « Oui, oui très heureux ! »

Le visage serein, la bouche légèrement ouverte avec un léger fils de bave qui coule avec délicatesse pour marquer mon oreille d’une superbe nuit, j’étais plongé dans un sommeil réparateur de mauvaise humeur. Un endroit en paix ou tout les soucis s’envole, seulement, tout à une fin, une fin pour annoncé le début. C’est étrange vu comme cela…Et je ne sais pas si vous avez remarqué mais le début d’une fin commence toujours par de la bonne humeur. En même temps, quelle tête peut-on tirer quand on doit se lever à 6heures du mat avec une sonnerie atroce hein ? En plus, comble de la chance, la sonnerie se trouvait juste devant la porte du dortoir qu’elle occuper. Voila maintenant une semaine qu’elle l’endurait tous les matins et qu’elle se faisait réparer ! Réparer vous vous demandez ? Ha oui, j’avais oublié ! Ne vous en faites pas, suivez le cours de l’histoire et vous allez vite comprendre pourquoi je dis ça…La sonnerie retentit donc pour réveiller les internes dans la joie et la bonne humeur, mais moi, comme une fille normale et endormit, j’avais encore le réflexe et taper sur ma table de nuit le visage sous l’oreiller pour étouffer le son. Seulement, mon réflexe avait quelque peut changer de la où j’habitait avant. En effet je ne cherchait pas le réveille mais bien…Le marteau. Une fois saisit cacher dans ma table de nuit, je me redressa d’un mouvement lasse et mou. Les yeux trop faibles pour s’ouvrir et les cheveux ébouriffés. Que c’est bon le matin !!! Après quelques seconde, lorsque la force fut de nouveau avec moi je me dirigea vers la sortit et ouvrit la porte lourdement avant de m’engouffrer dans le couloir pour rejoindre ma copine l’horloge. D’un léger sourire baveux je leva le marteau et dit calmement et avec une voix à moitié endormit :

« Coucou ma belle, bien dormit ? Oui, moi aussi. »

Puis #BRING#, plus d’horloge pour aujourd’hui, finit ! Voila bien une semaine que je cassais l’horloge, en faite, j’ai commencé le deuxième jours de mon arriver. Pour dire que ce lycée à les moyens et la foie pour la remettre devant MA porte à chaque fois ! Mais il fallait avouer que eux aussi commençait à se faire à mes petites habitude car à chaque fois, un surveillant venait en courant pour m’arrêter, mais mauvais timing, il me retrouver avec le marteau et l’horloge dans les mains. Et tout ça finissait où ? Et oui vous avez compris l’idée générale ! Une heure de colle c’est partie! D’un mouvement las je lâchas l’horloge qui tombât à mes pieds et sourit au surveillant avant de retourner dans ma chambre, c’était un nouveau surveillant chaque matin. Ce détail ne m’avait pas surpris, il avait sûrement craquer et démissionné ! Enfin, voila déjà une journée entamée avec ses petites habitudes ! Vain maintenant l’épreuve des douches! Etant la première debout grâce à madame l’horloge, j’arrivais aussi la première aux douches. Haa…Quel merveille toutes ses douches rien que pour moi ! Que dis-je ! Quel merveille toute cette eau chaude JUSTE pour MOI. J’entras donc dans la salle de bain commune, pied nu avec une serviette dans le coude et une trousse de toilettes. Sur le trajet, je me lavais les dents, ça m’occupais et me faisais gagner du temps à la fois, si ce n’était pas beau ça ! Une fois à l’intérieur, je me rinça les bouches et passa une main dans mes cheveux mêler qui me donner une tête afro. Je venais de découvrir comment la mode des années 70 avait vu le jours! Devant un miroir, je pris une mèche de cheveux que je plaçai sous mon nez et que je bloqua avec ma lèvre supérieur avant de rire doucement et d’enlever mes vêtements. Une fois sous une douche, et l’eau chaude liquidé, c’est-à-dire en 5 minutes top chrono, je m’enroula dans ma serviette et croisa deux filles. Je leurs sourit légèrement et leurs dit calmement :

« Toujours aussi geler ! Quand vont-ils penser à mettre de l’eau chaude ? »

Celles-ci me sourire en affirmant ma question. Ha la la, les pauvres ! Si elles savaient ! Mais ça tombe bien elle le savent pas ! D’humeur jovial je retourna dans ma chambre à présent vide et m’habilla de l’uniforme…Vous m’avez crus ? Ha ha. Je pris alors un jean bleu, simple et sans trous. Je n’avais pas besoins de ça pour montrer mon caractère, et puis les gens qui jugés par rapport au physique allaient être surpris de moi et de mon caractère…Ce fût donc avec un simple jean plutôt moulant mais droit en bas avec des chaussures à la D.C et un tee-shirt dos nageur blanc que je sortit de ma chambre avec un sac de sport à bandouiller noir et gris sur l’épaule. Moi ? Aller en sport ? Non, mais c’était plus agréable pour la tête un sac de sport sur les tables de cours. Ha les cours, l’un des meilleurs moment de ma journée je pense, surtout lorsque l’on à histoire, anglais, espagnol ou math ! Quel bonheur !! Dans les couloirs, j’avançais d’un pas lent et décontracté, je croisais des camardes de classe dont le fayot qui courait partout en demandant s’il y avait un devoir. Comme d’habitude quoi…Le temps passa plus vite que prévus et j’arriva quelques minutes en retard, bah, pas bien grave, le prof avait peur de moi…J’entra donc en lui serrant la main comme toute personne civilisé et alla m’asseoir au fond de la classe. Tout les regards était pointé sur moi, mais ils détournèrent vite les yeux quand je sortie mes cahiers. Une véritable élève studieuse ! Si seulement ça pouvait être vrai…Une fois le cahier sortie, le stylo en main je me mit à gribouiller des truc par-ci par là mais finit par m’écraser sur ma table la tête dans l’entre d’un de mes coudes. J’avais le regard vide, trop vide que cela inquiéta le garçon qui était à coter de moi. J’ai donc dus fermer les yeux pour ne pas paraître louche et je pu passer à la phase 4 de ma journée. Mon petit moment nostalgique vous savez, la où on repense au plus beau moment de sa vie, son plus grand délire, sa plus grande frousse. Puis viens le moment de rattraper la nuit perdu. Le cahier souffre mais l’esprit lui se régénère. A la fin du cours, à la pose midi, le professeur d’anglais m’interpella alors que je rangeais mes affaires, où du moins le peut que j’avais sortit…

« Mademoiselle De Styx, pourriez vous me donner votre cahier pour voir ce que vous avez pris comme note ? »

« Oui bien sûr monsieur, tenez, attention ça colle un peu sur le bord droit. Ne vous en faites pas, vous pouvez me le rendre demain, prenez le temps qu’il faut pour bien tout regarder ! »

Je lui tendit mon cahier trempé de bave avec un sourire naturelle et sortit de la salle paisiblement, pendant que je marchais dans le couloir, je ne pouvais m’empêcher de penser à la tête du prof…Le pauvre quand même…Mais je retourna vite au présent quand je vu les filles de mon club de gym en ligne d’attaque face à moi. Mes sourcils se froncèrent mais je garda un visage le plus neutre possible sans même leurs adresser la parole. Elles n’en valaient pas la peine, et puis j’avais déjà eu une heure de colle à cause d’elles…

« Le coach veux te voir, tu n’est pas aller une seul fois au entraînement, il veux te parler. »

Je n’adressa même pas un regard à celle qui venait de parler et posa mes affaires dans mon casier avant de partir vers la cantine. Oui oui, j’avais bien entendu ! La dèche…En plus cette après-midi, il n’y a pas cours, les élèves peuvent faire ce qu’ils voulaient…Bah, j’allais juste passer l’après midi dans le gymnase à faire du « sport ». Le problème, c’est que si j’ai choisit Gymnastique, c’est bien par défauts…Vive les clubs obligatoire ! Enfin, le problème n’étais pas la, une fois sur le trajet du gymnase, je m’arrêta quelque seconde à la cantine pour attraper une grappe de raisin et fila directement au Gymnase ou m’attendais bras croiser, visage sérieux « le papa gâteau de l’équipe UNSS de gymnastique » ! Quel journée…Bah, bonne excuse pour ne pas aller en heure de colle ! D’un pas lent je m’approcha de lui et le regarda dans les yeux.

« Panorea de Styx ! On est pas là pour se tourner les doigts dans le nez alors tu va me faire un plaisir d’aller te changer et de rattraper le temps que tu as perdue à faire je ne sais quoi ! Je veux que tu me fasses des pompes, des abdos et que tu t’entraînes à la poutre ! C’est bien compris ! Si la prochaine fois tu n’es pas là. Tu peut être sur que ça se passeras mal pour toi compris ! »

« Oui papa… »

Quel papa poule celui-là ! Alors que je répondit ça, il me donna une tape sur la tête et me tourna les épaules avant de me pousser vers les vestiaires avant de sortir du gymnase en claquant les portes. Que faire ? C’est si simple de partir, seulement, j’aimais bien se prof, c’était bien l’un des seuls qui n’avais pas « peur » de mon caractère. Je décidai donc de rester ici ! Après faire du sport était une autre chose !! Je passai dans les vestiaires avec une détermination hors du commun qui me coûta de me reprendre les portes en plein visage. Une fois habillé d’un grand tee-shirt jaune et d’un short en toile taille basse arrivant au genoux en se serrant, je retourna m’assoire sur les tapis de gym. J’attachai mes cheveux grossièrement en boules et attacha mon tee-shirt sur le coter pour éviter qu’il ne baille trop. Puis vain le moment propice, que faire ? D’un mouvement lent, je me plaça sous la poutre et pris la grappe de raisin avant d’en manger un et de laisser tomber mon bras lourdement sur le tapis. Et c’est ainsi que je me retrouvai en position étoiles sous une poutre de gym. Belle histoire non ? Oui, tout était calme, trop calme…La porte du gymnase s’ouvrit, j’ignorais qui était entré, mais je n’allais pas bouger pour autant. Je restai donc comme cela à regarder la poutre au dessus de moi avec un regard vide.

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Après être passé à l'infirmerie et s'être séparer de Jonh, Maria entra dans sa salle de cours et ne vit personne...enfin si...le délégué qui faisait que je ne sais pas quoi. Quand il s'aperçut de sa présence, il se redressa et lui annonça que le professeur était absent et qu'on avait finit les cours. la jeune succube ne répondit pas et sortit de la salle. Elle marcha vers les longues rangés de casier et posa son sac de cours pour le remplacer par un sac de sport et un long sabre en bois nommé "bokken". Cela faisait plusieurs jours qu'elle n'avait pas pratiquée de l'aïkido et cela ne lui ferait pas de mal. En plus, tout le monde était sortit alors elle ne risquait pas d'être vue ou dérangé.
Maria ouvrit les portes du gymnase doucement avant le regarder la grande salle qui se trouvait devant elle. Elle essayait de remarquer un morceau de tapis qui ne soit pas encombré par le matériel de gym. Enfin un bout de tapis trouvé, elle alla se changer.
Dans les vestiaires, le silence total. Maria retira sa robe et revêtit un kimono blanc attaché par une ceinture noire avant de s'attacher les cheveux en queue de cheval. Elle retourna dans le gymnase et s'assit sur son bout de tapis. Elle pris sa bouteille d'eau et but quelques gorgés avant de commencer son échauffement. Et oui! Comme tout sport, il fallait s'échauffer....mais ce n'était pas un entrainement ou il fallait faire 5 tours de terrains, 50 abdos, 25 pompes ect. Son entrainement consistait à étirer les articulations, pour la simple et bonne raison que l'aïkido est un art martial où l'on travail beaucoup sur les articulations. Cependant, Maria était seule....et pour faire de l'aïkido il fallait être 2. Mais ce n'était pas très grave, elle allait s'entrainer au bokken. Mais avant tout...il fallait faire au moins 20 minutes de méditation...pourquoi ? Parce qu'il faux reposer son esprit avant de pratiquer, (ne m'en demandait pas plus...je viens de l'apprendre.). Donc Maria sortit son bokken de son sac et s'assit sur ses jambes. Son dos était droit, son menton légèrement rentré et ses mains posés sur ses cuisses, paumes vers le ciel avec les pouces qui se touchent (ne me demandait pas non plus pourquoi).Peut à peut , elle pouvait ressentir des sensations que l'on ne sent pas normalement. Ses sens s'étaient accentués et elle pouvait percevoir le son d'une respiration. Sur le coup; elle se releva rapidement et recula de quelque pas en regardant autour d'elle. Que faire ?

"Il y a quelqu'un ?"

Elle entendit des bruits plus perceptibles vers les poutres et se retourna vers celles ci. Qui pouvait être ici à une heure pareil ?

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J’étais allongé en position étoile sous ma poutre, j’avais ma grappe de raisin volé dans ma main gauche que je tenais en suspension au dessus de ma tête pour pouvoir manger le raisin sans bouger. Alors que avalai doucement le raisin, la porte s’ouvrit et entra…Mademoiselle Angel et son sourire à deux balles. Je fronça les sourcils et la regarda marcher vers les vestiaires, sûrement pour se changer. Depuis quand elle faisait du sport elle ? Elle allait se casser un ongles attentions !! Je rigola doucement une fois la porte des vestiaires fermer et mangea de nouveau un grain de raisin. Quel pauvre fille cette Maria Julia Rose ! Rien que sont nom me donné envie de cracher par terre. Mais restons propre avalons notre salive! Cela devait faire déjà dix bonnes minutes que j’étais dans le gymnase à rien faire et il faudrait peut être que je commence à m’activer…Dans mouvement lasse, mon bras gauche s’écroula sur le sol en lançant la grappe de raisin à quelque mètres de mon corps. La grappe fit quelques rebonds avant de se stabiliser en perdant plusieurs grains qui sortirent du tapis en roulant Le regard vide, je posa mon regard sur la poutre qui était en face de moi. La gym vous dit non constamment, vous aimez courir comme un abrutit vers un objet ? Alors choisissez le cheval ! Vous préférer peu être avoir des ampoules ? Dans ce cas choisissez les barres ! Mais le mieux, c’est quand vos ampoules ont des ampoules ! C’est très sexy parait-il ! Alors que je rigolé à moitié toute seule la porte des vestiaire se rouvrit pour laisser place a…Mon dieu ! Mais qu’est-ce que ! Je me redressa sur mes deux coudes et tourna la tête vers Maria qui sortait des vestiaires habillé d’un kimono blanc avec une ceinture noir. Alors si ça ce n’était pas surprenant ! Mais en même temps, c’était sur qu’elle n’allait pas faire de sport ! Je me rallongea sur le dos et la regard faire son échauffements. C’était du Yoga quoi ! Tu parle d’un sport…Jamais je n’aurais pu pratiquer ça ! Ça avait l’air d’un ennui ! Et puis de toute manière, jamais je n’aurais pu faire la même chose que cette fille. Alors que tout redevenu calme dans le gymnase, je me pencha quelque peut pour essayer d’atteindre ma grappe de raisin. Une fois en main, l’allumé se releva affolé pour demander qui était là. Bah voyons…D’un mouvement encore plus las que la normal je me rallongea sur le dos et mangea un nouveau grain de raisin. Surtout…Ne pas s’énerver et garder son calme ! Mais qu’est-ce que c’était difficile quand une gamine regardait partout en criant à moitié dans le gymnase…

« Non y a personne. »

Je détourna lentement les yeux et vit qu’elle me regardait, pfff…Mais quel lourdingue, impossible de restait allongé à me reposer maintenant. Je me sentait observer et détesté ça ! Je me redressa finalement au bout de quelques minutes et me leva totalement en m’appuyant de ma main droit sur la poutre. Bon, aller, maintenant, je n’avais rien d’autre à faire que de m’échauffer et m’entraîner à la poutre…La dèche ! Je m’approcha de mon sac de sport noir et en sortit mes écouteurs ainsi que mon baladeur. D’un mouvement lent je mit de la musique et plaça mes écouteurs avant de regarder le gymnase en entier pour savoir un peu comment j’allais m’y prendre pour m’échauffer. La musique était si forte qu’il était fort possible de l’entendre en passant à distance d’elle…Mais ça me donner de la force et de l’enthousiasme pour la suite !

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Une jeune fille se leva...un terminal. Décidément j'en avais vue des terminals aujourd'hui, mais si j'avais eu le choix, j'aurais aimée ne pas se retrouver avec cette fille. Panorea de Styx. Une fille violente qui mériterait d'être en prison. Je ne lui ai jamais adressé la parole, mais j'ai entendu des personnes de ma classe parlait d'elle. Apparemment elle est irrespectueuse et impertinente sans oublié stupide et brutale. Génial...il y a je ne sais pas combien de personne dans cette académie et c'est sur elle que je tombe quand je voulais faire de l'aïkido. Enfin bref, visiblement elle avait autre chose à faire. Je ne la quittai pas des yeux jusqu'au moment où Panorea mit ses écouteurs et sa musique de sauvage. Je pouvais même l'entendre de là où j'étais...comment arrivait-elle à faire du sport avec ça dans les oreilles ? Enfin bref...chacun à ses préférences. Personnellement, je préférais travailler dans le calme, mais on ne pouvait pas faire avoir tout ce que l'on veux dans la vie. Il fallait faire avec. Alors comme ça Panorea faisait de la gymnastique ? Je pensais plutôt la voir dans un sport de grosse brute comme la boxe, le foot ball américain, la lutte ou encore le hoquet.
Finalement, je me désintéressa complètement d'elle pour me concentrer sur ce que j'étais venue faire ici; m'entraîner et atteindre un but: avoir la sensation de ne faire qu'un avec mon arme. D'après mon ancien maître, cette sensation était merveilleuse. Mais j'étais encore loin d'atteindre ce niveau. Je retournai à ma place et pris mon bokken avant de le mettre en position, face au mur. Le pied gauche devant, les hanches tournées vers le mur et le bokken dirigeait vers celui ci, un point devant le nœud de sa ceinture. Je pris une grande inspiration avant de monter mes bras au niveau de ma tête et d'abattre mon sabre en bois en faisant une coupe verticale. Normalement, si quelqu'un était devant moi, il serrait coupé en deux. Je répétai cette technique nommé "shomen" plusieurs fois en poussant des kyais. Les kyais sont des cris venant de l'intérieur de nous, il nous permet de libérer notre énergie. Après une vingtaine de shomen sur place, je commençai à les faire mais cette fois si dans quatre direction: devant moi, derrière, à gauche et à droite. Cela ce faisait par une rotation de 180° sur place en me plaçant sous le bokken pour pouvoir réarmer et couper. Pour les coupes à droite et à gauche, il suffisait de décaler le pied arrière et de pivoter d'un angle de 90° puis un de 180° pour passer de la droite à la gauche. Mes coupes étaient rapides et précisent, je le sentais et entendait le bruit de l'air fendu sous ma coupe. Sur le moment, j'oubliais que j'étais dans la même pièce de la fille la plus hargneuse de l'académie, et pour tout vous dire, ce n'étais pas pour me déplaire de la voir en face de moi pour pouvoir la couper en deux. Serte, je ne la connaissais pas et elle ne m'avait rien fait. Donc normalement je n'avais aucune raison de ne pas l'aimer. Mais c'était comme ça...je ne sais pas si c'est parce qu'on a dit des choses horribles sur elle ou parce qu'elle émettait des ondes négatives. Mais je ne l'aimais pas. Peut être est-ce que je la jugeais trop vite ?

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Je mis donc ma musique à fond dans mes oreilles, un bon son bien violent pour vous donner une bonne dose d’énergie ! Et je peux vous affirmer qu’il en fallait pour faire de la Gym ! Je me mis à croupis quelques secondes pour bien attacher mes chaussures et attacher solidement mes cheveux en boulle derrière ma tête. Une fois les préparations faites je me mis à courir sur le bord du terrain en essayant d’oublier la présence de la pimbêche et de son joue joue en bois. Alors que ma course était constante, je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil à la petite seconde. Elle brassait du vent, mais le mieux était à venir! Alors que je l’avais complètement jeter de mon esprit elle poussa un hurlement à en briser du cristal. Mon pied se prit dans un tapis de sport et je me rétama sur le sol. Enfin, rétamer était un grand mot, comme j’amortie ma chute avec mes deux mains plaqué sur le sol je n’eu rien. Ce n’était qu’une simple pompe…Seulement #Crack#, mon baladeur venait de tomber sur le sol dans un bruit que je détestais…Et voila plus d’écrans !!! Je resta quelques minutes en position de pompe le visage sombre en entendant l’autre attardée pousser des cris de fureur. Ouais, peut être que ça pouvait libérer la force mais ça pouvait aussi libérer la colère !! D’un mouvement mou je me mis à croupis les coudes sur mes genoux. Mon regard noir et menaçant était pointé sur la jeune fille qui ne c’était pas arrêter et commencé même à tourner dans tout les sens. Dans le genre truc chelou, elle gagnait haut la main !! Que fallait-il faire ? Aller la voir et la plaquer contre le mur pour lui passer un savon ou bien entrer dans son jeu ? Un léger sourire se dessina sur mon visage quand je commençais à retirer mes écouteurs. Alors comme ça elle aime le bruit hein ? Et bien ça tombe bien, moi aussi ! D’un pas déterminer je m’approcha de mon sac et y jeta mon baladeur. Décidément, elle venait de se faire une copine là, et je suis vraiment une copine sympa! Bien repassons à la course de 10 minutes ! Je me mit à courir vers Maria et réduisit mon parcours pour tourner autour de son tapis sur une bonne distance de 10 mètres. Mais comme je n’avais plus de musique comment faire ?! Et bien c’était évidents non ?! Je me mis à hurler de toute mes forces la chanson que j’écouter il y a de ça quelques instant. Je ne chantais pas mal heureusement quoi que je me forçais à avoir la voix la pire possible pour bien l’énerver !

« Everything has fallen to pieces. Earth is dying, help me Jesus. We need guidance. we've been misled, Young and hostile but not stupid !!!»

Je sautai bien lourdement sur son tapis pour la déconcentrer un maximum et une fois mes 10 minutes achevées je passai à coter d’elle en souriant du coin de la bouche. Bien !! Maintenant attaquons de suite les échauffements !! Je me mit assise sur mon tapis et commença à faire des abdos en serrant les dents. Je voulais les faire le plus vite possible ! Plus vite et encore plus vite ! Jusqu'à ce que mon ventre ne tienne plus ! Que je m’écroule sur le sol sous la douleur ! Que cela me retienne de faire un crime dans ce foutu Gymnase de mes deux ! Alors que je venais de terminer mes 6 séries de 50 abdos, je m’étirais calmement en réfléchissant. Que le bruit commence ! Maintenant, je n’allait plus me retenir, ça allait faire mal !

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Pendant que je m'entrainais, ma...voisine de tapis tomba sur le sol. Je la regardai du coin de l'œil et sourit...elle savait pas courir ou quoi ? Enfin bref...chacun ses problèmes...j'étais timide, elle, elle ne savait pas courir. Il faut de tout pour faire un monde. Puis je ne sais pour quelle raison, elle se mit à me tourner autour en chantant fort et faux. Quel supplice pour les oreilles! Et en plus impossible de se concentrer. Maintenant j'en étais sure, c'était une grosse fouteuse de merde (excusez moi l'expression°° mais je trouvais pas de synonyme en langage courant). Cependant, il ne fallait pas que je rentre dans son jeu...parce que c'est tout ce qu'elle voulait, de la bagarre. Et comme ce n'était pas mon intention, il fallait que je fasse un effort pour ne pas me retourner et lui donner un coup de bokken sur la tête.
Quand elle finit de me tourner autour pour aller faire ses abdos plus loin, j'entamai une nouvelle série de coupe, mais cette fois si, elles se faisaient en diagonale, suivant les lignes formées par le kimono appelé "kesa". Donc la coupe s'appelait "kesa giri". Le calme était revenu dans le gymnase et j'entendis la jeune fille s'écrouler sur le sol...surement parce qu'elle avait fait trop d'abdos. Maintenant qu'elle s'était calmée, peut être que je pourrais continuer tranquillement. Mais visiblement elle n'avait pas finit...cet entrainement allait mal se terminer...et dire que j'étais venu chercher un peut de calme et me détendre. J'aurais mieux fait de me casser la jambe quand je suis tombée près du lac...comme ça je ne me serrais jamais trouvé ici avec la folle dingue.

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Une fois mes séries d’Abdos finis, je m’écroulai d’un seul coup sur le sol les mains entourant mon ventre et mes genoux repliés sur eux même. Qu’est-ce que ça pouvait faire mal !! Dans le coup ma rage coula doucement et l’idée de faire passer un sale quart d’heure à cette naine me passa. « Ne pas attaquer plus faible que soit ? », mais qui a dit qu’elle était faible ? Derrière cette aire de gamine et de fille à Papa se trouve peut être une vrais punaise plus pourrie qu’un fruits trop mûre ! Après ses pensés qui me firent plus rire qu’autre chose, je me redressa pour m’assoire et contempler le dépotoir qui servait de réserve au club de Gym. Que de bonheur et de grande rencontre dans ce placard ! Rendez-vous des ampoules sur les cordes, place aux courbatures après l’appareille à muscu ! Enfin que tu bonheur quoi ! D’un mouvement las je me leva pour me diriger vers ce fameux placard, ma main se posa lourdement sur la poignet qui poussa un léger cris avant de s’ouvrir. Dedans, une faible lumière de quoi apercevoir parmi les montagnes d’équipement celui qu’il me fallait. Je saisis donc une grande corde que je fis glisser longtemps dans mes mains avec un regard malicieux. Que faire avec cette corde ? Vous me direz : « Et bien du sport ! ». Faux ! Oui oui je vous entend la personne au fond de la salle ! Et vous avez raison : «Un crime !». Alors que je refermai la porte du placard, je lançai un regard à la jeune pimbêche en faisant tourner la corde dans mes mains, non je n’étais pas méchante à ce point ! Quoi que…Je m’approcha de celle-ci avant de passer à coter d’elle en manquant de me prendre un coup de sabre en bois dans la tête. Une fois passer à coter, je plaça la corde sur mon épaules et commença à escalader l’échelle confondue avec le mur. En faite, si l’on regardait bien le gymnase, on pouvait voir que cette fameuse échelle faisait un bon bout du toit ! J’étais donc partie accrocher ma corde au plafond en évitant de tomber car l’atterrissage allait être douloureux ! Seulement, la difficulté était la suivant : l’échelle continuer sur le toit lui-même et donc, il fallait se tenir seulement avec les bras ! Bah, Aucun soucis, en plus, l’adrénaline, il n’y à rien de tel pour éveiller ses talents ! Je m’élançai donc, cette fois-ci rien n’aurais pu me déconcentré, vu la distance à laquelle j’étais du sol, il ne fallait mieux pas que je tombe ! Une fois arrivé au milieu du gymnase, j’arrêta d’avancer et regarda mes deux mains le visage légèrement crispé. Quelques goûte de sueur coulait de mon front, mes mains tremblaient légèrement puis mon regard se porta vers le sol, ou plutôt la distance qui me séparais du sol. Après pas mal de temps je poussa un juron et lâcha une main. Mon corps vacilla légèrement et je pu saisir la corde toujours sur mon épaule pour essayer de faire un nœud avant que je la fasse tomber. Et puis au pire, Maria auras de quoi rire si je me rate ! Après cette pensé, mon bras qui était faible s’endurcit d’un seul coup ainsi que mes sourcils. Mon corps maladroit ne bougea plus et la corde était quasiment attachée.

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Ouf! Depuis combien de temps j'étais ici ? pas longtemps en tout cas...surement 15 minutes. Et j'avais déjà des ampoules aux mains et sa sueur faisait briller mon visage. C'était moi ou il faisait chaud dans ce gymnase ? En plus de la tension forte qui s'émanait entre Panorea et moi n'arrangeait rien à l'atmosphère de la pièce. Enfin bon...on fait comme on peut.
En parlant de Panorea...elle était entrain de faire je ne sais quoi. Finalement j'aurais dû l'assommer quand elle est passé, ça lui aurait éviter de faire une connerie...remarque, elle faisait ce qu'elle voulait, elle était assez grande. Néanmoins, je la regardais discrètement pour voir ce qu'elle faisait. Pour deux raisons: la première c'était que je n'avais pas confiance en elle, donc mieux fallait la garder sous surveillance. La deuxième parce que si elle se blesse, je vais avoir des ennuis, et j'en avais déjà assez pour en rajouter une couche.

*Elle va se faire mal je le sens*

Je m'arrêtai de faire mes katas pour me concentrer sur ses mouvements, elle tremblait et manqua plusieurs fois de lâcher prise. En plus elle ne pouvait aller plus haut encore ? non! Il fallait qu'elle aille le plus haut possible. Finalement, elle se débrouilla très bien pour attacher sa fichus corde. Je retournai vers son sac et pris ma bouteille d'eau avant de la vider de moitié. Je m'assis sur la première rangé de banc qui servait de tribune lors des évènements sportifs. Et oui! Même si on était dans une académie de monstre, on faisait comme les humains. Cela ne me plaisait pas et me rappelait de mauvais souvenirs. Mais c'était la vie. Je soupirai en baissant la tête, ma bouteille d'eau à la main et mon sabre en bois de l'autre. Au bout d'un moment, un bruit m'interpela et je soulevai la tête. Ma voisine de gym avait finit de faire ses singeries et avait touchée terre. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien faire avec une corde ? Se pendre ? Remarque...je n'étais pas sur d'intervenir si elle le faisait. Peut être sous l'impulsion de gentillesse...mais à première vue, si on se pend se n'est pas pour être sauver. Remplis de curiosité je lui demanda calmement, toujours avec ma voix un peut timide.

"Qu'est-ce que tu comptes faire ?"

Mon visage était neutre, ma respiration forte et des mèches de cheveux étaient collés sur mon visage luisant de sueur.

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J’étais suspendus d’un bras au dessus du vide entrain d’essayer d’attacher une foutu corde ! Une fois réussit à faire un solide nœud en utilisant mon bras « valide » et ma bouche, je regarda le vide et soupira. Si jamais j’avais fait un mauvais nœud, je risquais de m’en souvenir ! Mais plus le temps de rêver, ma main commençait à glisser et il fallait descendre rapidos maintenant ! D’un élan de folie je posai ma main sur la corde et à la seconde même ou je saisis la corde, mon autre main lâcha. Je serrai les dents en espérant que la corde allait tenir et à mon grand bonheur, elle tenu ! D’un soupire de soulagement je glissa lentement le long de la corde pour atteindre le sol, ha, belle réussite ! Et sans blessure en plus ! Une fois pied à terre je recula un peut pour observer la longue corde qui était suspendus dans le vide. Elle traînait aussi légèrement sur le sol ce qui était fort pratique…Alors que je contemplais mon œuvre, la voix de la pimbêche retentit dans le Gymnase, je ne répondit pas toute suite, pour dire vrais je ne bougea même pas ! Elle lui avait demandé ça toujours avec sa grande timidité et sa curiosité…Non non, quand on est timide il ne faut pas être curieux ! hé hé, Voila quelque chose qui la perdra ! D’un mouvement gracieux de la tête je me tournai vers elle une main à hauteur d’épaule avec la paume de la main orientée vers le plafond. Je pris mon aire classique de fille indifférente et moqueuse, Oui, je sais, je ne suis pas très gentille ! Mais lorsque je me suis fait une opinion sur une personne il est difficile de me faire changer d’avis !

« Quelque chose de bien trop difficile pour toi !»

J’avais dis ça de manière bien provocatrice, avec un peut de chance elle allait répliquer et essayer de faire ce que je voulais faire avec cette corde ! L’espoir fait vivre ! Alors que je me retournai vers ma corde pour reprendre mes activités, je m’étirai une dernière fois pour ne pas avoir un crampe ou un truc chelou dans le genre et posa mes deux mains sur la corde avant de fermer les yeux et de me concentrer à fond. Comble de la chance, je n’avais plus de musique ! Encore, avec de la musique, je pense que je n’aurais pas eu trop de mal car j’aurais était trop concentré à chanter les paroles qu’à sentir la douleur dans les abdos…Oui parce que monter une corde comme ça sans utiliser les jambes était…Dur. Déjà que avec les jambes c’est une épreuve alors imaginer sans ! Et en position assise, c’est-à-dire la corde entre les jambes, tendu perpendiculaire au buste. Dans ce genre d’entraînement, c’était les bras et les abdos qui travaillés dur.

Invité

Ma question donna un bon moyen à Panorea ne me provoquer. Effectivement, mes premières impressions sur elle furent confirmées. C'était une salle garce qui se prend pour la meilleur du monde, "the best in the word". Je n'aimais pas ce genre de personne, parce que ce sont eux qui profitent de la faiblesse des autres. Mais bon, il faut de tout pour faire un monde...même d'une fille comme elle.
Vous croyez que je vais répondre à sa menace, lui prouver que je ne suis pas aussi faible que je laisse le croire ? Et ben non...je ne vais rien faire. Je sais très bien que je n'ai aucune chance contre elle et je vais éviter de me retrouver six pieds sous terre ou pire...dans un fauteuil roulant. Ma réaction fut tout simplement de sourire, montrant mon agacement et mon mépris contre sa stupidité et sa perfidie. Serte, à première vue, je suis faible, et c'est vrai. Je ne suis pas vraiment douée en sport à part en aïkido et je suis maladroite. Mais j'ai de la volonté et de la persévérance...sinon je ne pense pas que je serrais ici aujourd'hui.
Bon...comme Cruella allait commencer son entrainement et que je n'avais rien à faire, il fallait mieux que je parte. Je soupirai et me leva dans un mouvement lasse. Je défit le noeud de la ceinture et enleva mon haut de kimono pour me mettre en t-shirt. Je regardai une nouvelle fois Panorea qui n'avait pas encore commencée à monter. Cela me fit sourire...c'était peut être trop difficile pour moi, mais c'est pas pour autant que ce ne l'était pas pour elle.

"C'est trop difficile pour toi ?"

Ma voix était toujours la même, petite, faible et timide. Je lui sourit normalement aussi, ce qui pouvait montrer de la provocation pour certaine personne. Je pris mon bokken, le rangea dans son sac avant de mettre ma bouteille d'eau, ma ceinture et mon haut de kimono dans mon autre sac. Je me dirigeais d'un pas lent vers les vestiaires.
A mon arrivé, ce fut un grand soulagement. Maintenant il me suffisait de me doucher, me rhabiller et de partir du gymnase où se trouvée encore Cruella. Je me déshabillai et partit sous la douche avec une serviette autour de la taille et les cheveux détachés.

Invité

J’étais face à la corde, les deux mains posées dessus et le visage des plus neutre possible. Mes yeux étaient fermer et je me concentré. Tout était parfais, sous ma provocation, la pimbêche n’avait rien fait et c’était bien écraser, comme une fille bien dressé ! Alors que je pris une inspiration, j’ai pu entendre la fine voix faible et timide me lancer une réplique, je rouvris les yeux doucement avec un regard noir. D’un mouvement las je tourna la tête et la regard avec une expression de « gentillesse » si vous voyer ce que je veux dire. Elle venait peut être de me dire quelque chose mais elle ne resta pas pour la suite. Un vraie lâche ! Alors qu’elle se dirigea vers les vestiaires un léger sourire se dessina sur mes lèvres et ma voix s’éleva dans le Gymnase, elle n’était ni dur ni sèche, comme si je m’adressait à un professeur au quel je devait un minimum de respect :

« Bien sûr que c’est difficile, je ne reste pas sur les choses simple qui ne me ferons pas avancer dans la vie.»

Je décolla mon regard de la fille qui finit par entrer dans les vestiaires et regarda la corde. D’un mouvement rapide je la saisit et commença à me hisser dessus à l’aide de mes deux mains. Je tenais si fortement la corde que je pouvais sentir ma fragile peau des mains partir en charpie. A une distance de quelques mètres, je m’arrêtas et me mit un position, c'est-à-dire assise les jambes tendu. Il me fallut plusieurs minutes pour être parfaitement stable. Voila à peine quelque minutes que j’étais monter sur cette foutu corde que j’avais l’impression d’y avoir était invité à dîner ! Mes mains me faisaient horriblement mal sans parler de mes abdos. Cette douleur me fit rigoler et je baissai légèrement la tête avant de continue à me hisser doucement. On ne pouvait voir mon ventre crisper comme pas possible car celui-ci était caché par mon tee-shirt jaune poussin. Alors que je montais, mes mains faiblirent d’un seul coup me faisant redescendre de plusieurs mètres. Par reflex, je m’agrippai le plus fort possible à la corde pour éviter de tomber plus bas ce qui me fit un monstrueux frottement dans les mains. Elles n’étaient pas en sang mais avait une belle couleur rouge tomate ! Et si je continué ainsi elles allaient finir par saigner…Dans un moment de fatigue, je ferma les yeux et me mis à chanter doucement une chanson pour me donner du rythme. Je ne devais pas avoir l’air très maligne comme ça, suspendu dans le vide entrain de chanter. Mon visage était légèrement crisper ce qui ne pouvais cacher ma douleur mais lorsque la chanson fut bien dans ma tête je repris ma course, j’allais réussir ! J’étais bien plus qu’a la moitié quand la porte du Gymnase s’ouvrit pour laisser place au Papa gâteau. Celui-ci crias mon nom se qui me déconcentra et je lâcha prise pour m’écraser lourdement sur le dos. Je resta allongé sur le sol et donna un énorme coup de poing sur le tapis ou je me trouvais avant de me redresser. Maintenant, j’avais mal au dos ! Mais pour qui il se prenait cet attardé ! Alors que j’allais me manifester il s’approcha de moi :

« Tu compte te blesser avant d’arriver à faire quoi que se soit ? »

D’un sourire provocateur je le regardai en m’étirant les bras.

« Y a des chances. »

Il avait les bras croisé et le visage sérieux avec quelques rides. Ses maigres cheveux gris lui donnaient un air de bon gros papa ce qui me fit plus sourire qu’autre chose. Seulement après ma réponse, il se retourna et sortit du gymnase en disant sur un ton monotone :

« Evite de pisser le sang sur l’équipement alors. »

Je le regarda partir en me relevant, quel pauvre mec ! Tout en me relevant j’imitai sa tête en me dirigeant vers la poutre ou je m’assis. Pour faire quoi ? Juste de quoi m’assoire pour m’étirer un minimum et puis je n’allais pas rater la sortit de Miss pimbêche 2010 !

Invité

L'eau de la douche était glacée, ce n'était pas désagréable après du sport. Au début, j'eus du mal à respirer, le changement soudain de température de mon corps m'avais coupé la respiration. Finalement, je pus respirer normalement et resta longtemps sous la douche...je n'aimais pas l'eau froide et je voulais partir, mais mon corps de répondait pas. Peut à peut, j'oubliai que l'eau était glacée et le contact de l'eau sur ma peau m'était agréable. Mes cheveux collaient sur mon dos et mes épaules, je regardai mes mains remplis d'ampoules avant de sourire. ça faisait longtemps que je n'avais pas eu les mains comme ça.
Sur le coup, j'eus un vertige et me m'appuyais sur le carrelage blanc des douches qui longeaient le mur. C'est vrai que je n'avais pas mangée à 12h...je devais être en crise d'hypoglycémie. Enfin...il me suffirait de trouver quelque chose à manger. Après quelques minutes, mon vertige disparu et je fermai l'eau de la douche avant de retourner vers mes affaires posées sur un banc. Je me sécha assez vite et me rhabilla avant de sortir d'un pas lent du vestiaire.
Quand j'arrivai dans le gymnase, Cruella était assise sur une poutre. Elle avait donc arrêtée la corde. Sans m'occuper d'elle, je me dirigeai vers la sortit mais quelque chose m'interpella...un regard noir et menaçant me fixait...Je me retournai pour voir si ce n'était pas mon imagination qui me jouait des tours. Mais effectivement, Cruella me fixait méchamment, assise sur sa poutre. Ho ho...ça sentait pas bon ça...il fallait mieux que je sorte rapidement du gymnase. Je me retournai rapidement pour me diriger vers la porte quand un nouveau vertige me fit vaciller et perdre l'équilibre. Je n'avais pas l'air fine moi...enfin bon, le ridicule ne tue pas. Mais ce qui pouvait bien tuer....c'était Cruella qui était derrière moi

Invité

Alors que j’étais assise sur ma poutre avec une jambe dans le vide et l’autre poser sur le matériel de gym, j’attendais en silence le regard fixé sur la porte des vestiaires. Il fallait avouer que sa présence me distrayais, je la détestais tellement…Maria Julia rose, âge 16 ans, stupide, timide, fille soi-disant parfaite avec des airs de fille à papa à vous en faire vomir votre déjeuné. Signe Astro ? Bitch. Alors que j’étais perdue dans mes pensés les plus candide, j’aperçu un rat courir sur les barres du toit. Il y avait des rats ici ? Peut être, en tout cas il avait l’air d’avoir faim…A peine était-il sorti de nulle part qu’il venait déjà prêt du nœud de la corde pour la ronger. Une chance que je ne l’utiliser plus ! La prochaine fois je ferais plus attention et si je vois un rat, je descends direct ! Le rat rongea donc le noeud qui fit tomber la corde lourdement sur el sol, bah, ce n’était pas plus mal. Je ne me revoyais pas grimper comme un singe de nouveau pour aller la décrocher. Puis, le moment que j’attendais enfin arriva, miss Pimbêche 2010 sortit des vestiaires toute belle ! Je m’obligea à garder ma rage en moi et al regarda partir, à quoi cela avait-il servie qu’elle prenne une douche pour le peu de sport qu’elle avait fait. Enfin, si ont pouvait appeler ça « sport ». Mais le mieux restait à venir ! Alors qu’elle s’approcha de la sortie, elle me regarda un bout de temps, de mon coter, ma jambe qui était dans le vide remua légèrement pour se balancer dans des mouvement constant. J’avais placé mon coude sur mon genou qui était posé sur la poutre et la regardait avec un regard neutre voir obscure. Pourquoi ? Pour lui faire peur ? Peut être…Elle ne méritait pas mieux ! Après ce petit regard, elle manqua de s’écrouler sur le sol, cela me fit rire et je ne le cacha pas, mon index sur ma tempe, je riais aux éclats avant de lui dire en me penchant en avant :

« Hey, attention, tu as sûrement fait trop d’effort ma jolie. »

Je me redressa et posa mes deux mains sur la poutre, mon regard était celui d’une personne satisfaite, et je l’étais ! D’un mouvement calme je sautai de la poutre pour atterrir les pieds aux sols. Une fois stable, je me mit à marcher lentement vers elle, pour faire pour ? L’aider ? Ha ha, la bonne blague ! J’y allais sûrement pas pour lui tendre la main et la porter ça c’était sur ! Alors que je marchais vers elle, je passa à coter de la grappe de raisin que j'avais voler. Je me baissa légèrement et la pris entre mes deux doigts.Puis je continua ma route jusqu’a arriver à coter de la fille. D’un sourire calme je remuai la grappe devant elle avant de lui lancer ses pieds.

Invité

Où en étions nous ? Ha oui! J'étais écroulée sur le sol comme une grosse [bip]. Je restai un moment sans bouger, de toute façon je n'arrivais même pas à bouger alors pourquoi essayer de se relever ? Pour retomber tout de suite ? Non merci, une fois ça suffit. Cruella n'avait pas besoin de me revoir tomber une nouvelle fois. Je l'entendis rire aux éclats...ça lui faisait rire de me voir comme ça ? Et ben tant mieux pour elle. Au moins ma stupidité faisait le bonheur d'une personne. Je m'assis et m'efforçais de respirer profondément. Je ne fit même pas attention à la remarque de Panorea, elle devait être perfide et bête sans doute...en clair sans aucune importance pour moi.
Au bout d'un moment, Cruella se mit devant moi avec une grappe de raisin dans ses mains. Je ne la regarda pas....j'étais comme...soumise...cela ne me changea pas tellement de d'habitude. J'avais l'habitude d'être soumise. Cruella me lança le raisin, me regardant de toute sa hauteur et de toute sa puissance. Je regardai pendant un moment le raisin qui était devant moi. Allais-je me soumettre au même niveau qu'un chien ? Alors ça non! J'étais peut être soumise et faible, on pouvait me comparer à un chien, une vulgaire bête sans importance. Mais je ne réagissais pas ainsi. Je ne me rabaisserais jamais à ce niveau.
Je détourna la tête et le lui relança sa grappe de raisin avant de me relever et de la regarder dans les yeux.

"Merci mais je n'ai pas besoin de ta pitié"

Contrairement à tout à l'heure, je ne souriais pas et mon visage était plus dur que d'habitude. Bon....je peux vous le permettre...je ne faisais pas du tout peur. Je m'avança vers la porte du gymnase péniblement en pensant à de la nourriture...de la bonne nourriture bien sucrée...comme du raisin...En plus il avait l'air délicieux. Mais c'était hors de question que je le prenne.

Invité

Une fois les fruits à coter de la jeune fille, je souris calmement et la regardais de haut. En même temps je n’avais pas d’autre choix vu qu’elle était à terre. A ma grande surprise, elle me renvoya le raisin dans la tête, enfin, presque dans la tête. Ayant été prit de cours par son geste je réussit à attraper la grappe avant qu’elle ne finissent sa course dans ma tête mais plusieurs grains tombèrent sur le sol. D’un regard neutre mais au sourire amusé je tournai les talons pour marcher doucement vers mon sac. En attendant, je cassa une branche de la grappe et mangea les grains qui étaient dessus. Elle n’en voulait pas ? Pas de soucis ! Il y en aura plus pour moi ! Une fois devant mon sac de je posa le reste de la grappe sur le banc et prit la sangle de mon sac pour le hisser sur mon épaule droite. D’un pas déboîté et souple je m’avançai vers les vestiaires avant de lancer à l’autre cruche sur un ton neutre mais sec :

« C’est peut être pour ça que tu en es arriver là. »

Je tendis une main devant moi pour ouvrir les portes d’un sec coup laissant un claquement puissant à mon passage. Une petite douche et au dodo, j’avais déjà eu trop d’émotion pour la journée, en plus, la douleur dans mes mains était de plus en plus forte. Mes phalanges étaient si gonflées qu’on aurait pu les confondre avec des tomates cerise. Je lançai mon sac contre le mur en le regardant tomber lourdement sur le banc avant d’enlever mon grand tee-shirt jaune en douceur. J’avais déjà mal aux épaules, les courbaturent risquait d’être drôle…Une fois en brassière, j’enleva mon bas que je lança sur mon sac. D’un pas lourd je m’approcha des douches, l’eau était si froides que sur le coups, j’ai crus que j’allais faire un choc thermique, mais finalement non. Je remuer dans tous les sens sous la douche pour me réchauffer, il faisait si froids ! Je m’empressai de ressortir en m’enroulant dans ma serviette. Ce n’était pas aussi beau que les douches le matin avec l’eau chaude mais bon, je me sentais toute de même moins crasseuse ! Une fois habiller et « coiffé » je sortit des vestiaires, si je recroisai le coach tant pis ! Je n’avais pas envie et plus la force de me faire respecter pour se soir ! D’un mouvement las j’ouvris les portes des vestiaires qui une fois de plus claquèrent contre le mur pour résonner dans tout le gymnase.

Invité

Je regardai Panorea partir vers les vestiaires. Je ne compris pas vraiment sa remarque...comment ça c'était à cause de "ça" que j'en étais arrivé là ? Parce que je refusais de me soumettre totalement ? Efin bref...tout le monde à son opinion sur n'importe qui. Personnellement, je m'en moquais de ce qu'elle pouvait bien penser de moi. Elle fit claquer les portes du vestiaire, ce qui me fit sursauter. A quoi ça lui servait de faire autant de bruit ? De prouver qu'elle était forte ? Pour se faire remarquer ? Elle n'avait pas besoin de ça.
Je soupirai et m'appéter à ouvrir les portes du gymnase quand un homme entra et je pris la porte en plein visage. C'était surement un professeur de sport, vue comment il était musclé. Il s'excusa en s'approchant de moi pour voir si je n'étais pas blessait. Je me reculais en mettant ma main devant moi pour ne lui faire comprendre de ne pas approcher.

"Ce n'est rien....ne vous inquiétez pas."

Je souris en enlevant ma main de sur mon nez. Il saignait...et encore un tour chez l'infirmière. Le professeur se stoppa et me regarda bizarrement, comme si il se rappelait de quelque chose.

"Mais dit moi. Qu'est-ce que tu fais ici ?! Il y a un entrainement de gym à cet heure ci! Tu n'as pas le droit d'être ici!"

Ha oui c'était vrai! Cruella s'entrainait à la gym. Alors c'était lui son professeur ? Il avait bien du courage. Je souris en le contournant pour partir du gymnase.

"Excusez moi...je ne savais pas."

Il me regarda longtemps avant de me demander où se trouvait Panorea. Je lui indiqua la porte des vestiaires qui venaient encore de claquer laissant la jeune fille arriver. Je m'inclina légèrement devant le professeur avant de partir du gymnase. Quel journée! J'aurais mieux faire de rester près du lac enfin de compte.

Un peu de sport ? [LIBRE max 3]

Un peu de sport ? [LIBRE max 3]

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