Non seulement j'étais en colère parce que je m'étais fait plaquer, bassesse sentimentale, mais en prime parce que Théodora était venue me trouver, en larmes. Et m'avait raconté son histoire, Math et Hiroki. Je ne sais pas lequel j'avais le plus envie de frapper. Hiroki parce qu'il avait semé la discorde, Math parce qu'il avait déconné royalement et parce que de toutes façons, je n'aimais pas sa tronche ?

Toujours est-il que j'attendais le moment ou je pourrais envoyer mon poing dans la figure de l'un ou de l'autre. L'occasion finit par se présenter un jour où j'étais au bord du lac, à la fin des cours. C'était un après-midi calme, et froid. L'hiver était là et ça se sentait. J'étais peinard, sous un hêtre, au frais, la musique dans les oreilles, lorsque je sentis que quelqu'un approchait. Et là, qui vois-je ? Monsieur Rover, tête à claques de service. Qui se jetait dans mes bras. Un sourire tout sauf angélique étira mes traits.

Hey ! Rover ! Ramène toi par là pour voir !

Pas subtile pour un sou l'approche mais tant pis. Je me relevais et attendis que monsieur daigne rappliquer. Quand il fut assez prêt de moi, je lui envoyais un bon uppercut, droit dans le nez. Si je ne le lui brisais pas, je l'amochais assez pour qu'il saigne.

Ça c'est pour avoir fait pleurer Théodora.

C'était trop drôle de le voir avec le nez rouge.

Comme ça on pourra vraiment dire que t'es un clown.

J'avais besoin de prendre l'air. Ces derniers temps, j'étais plus dehors que dedans, et je pétais facilement les plombs. J'étais tout bonnement invivable. J'arrivais plus a me concentrer sur quoi que ce soit, et c'était à peine si j'arrivais à faire quelque chose de bien à l'entrainement...

Mes pas m'avaient menés au lac. Hé merde. Pourquoi ici ? Une voix que je n'avais pas envie d'entendre raisonna. Renan. Pourquoi lui ? Il m'appela, et comme un con, j'allais le voir. Au mieux, il finirait par me foutre la paix, au pire, on se taperait dessus. Ou pas au pire. NOn. J'en avais envie. Une petite baston. Pour se défouler.

Qu'est-ce que tu me veux, Renan ?

Ma voix avait claqué, sèche, dure, glaciale. Sa réponse fut... expéditive. Un poing dans le nez. Il réussit à me faire saigner, le salaud.

Ça c'est pour avoir fait pleurer Théodora.

Et moi ? J'avais pas souffert peut-être ? Je me redressais, furieux, et lui rendis son coup, avant d'enchainer. Laissant libre cours à ma colère. Il rendait les coups aussi férocement. C'était encore pire que contre Hiroki. Mais ça faisait du bien. Il était aussi emporté que moi. Nous roulâmes à terre, toujours en nous battant.
Sauf que la pente menait... au lac.

Et Plouf. Les boulets dans l'eau.

J'avais tout ratée. Tout. Je pensais que Math allait aller mieux maintenant, mais en faite non. Tout allez mal depuis qu'on s'étaient séparer. Moi, je ne dormais plus, je ne dormais plus, je ne travaillais plus. En faite, je ne vivais plus. Et franchement, je me dis que j'aurais peut être pas du en parler à Keith. Maintenant, il était super énerver, et ça n'allais pas vraiment s'arranger, puisqu'il cherchait à taper sur Math & Hiroki. J'étais mal. Je crois que j'avais un teint vraiment horrible, sans parler des kilos que j'avais du perdre, et des cernes que je devais avoir.
Je décidais d'aller prendre l'air. Je devais pratiquer mes pouvoirs si je ne voulais pas les perdre. Je ne sais pas pourquoi, mais je me retrouvais au lac. Là ou je vis Keith tapé sur Math, et Math sur Keith avant qu'ils finissent tout les deux dans l'eau du lac. Mais le pire c'est qu'ils continuaient de se battre comme des...Imbéciles !!!
Qu'est ce que j'allais faire maintenant ? Hurler comme une folle pour les séparés ? Je pense que c'était la meilleur solution. Il était hors de questions que les deux hommes les plus importants pour moi se tape dessus comme ça !!

CA SUFFIT MAINTENANT !! LACHEZ VOUS TOUT DE SUITE

Le vent glacial de l'hiver m'avait entraîné dehors. Je supportais plutôt bien le froid, et puis j'avais besoin de respirer un peu. J'avais séché tout les cours de la journée aujourd'hui. J'en avais marre d'avoir à assister à tous les cours chaque jour. Même les profs s'étonnaient de ma présence. En faite, la cause était toute simple. Je m'ennuyais. Depuis que Blondinette avait cassé avec sa copine, je n'avais plus d'occupation. D'ailleurs, je m'étais bien planté sur ce coup là. Blondinette avait rompu, et ça, je ne l'avais pas prévu. Je me demandais comment il allait... Ça faisait un moment que je ne l'avais pas vu... Vous me demanderez comment je fais pour ne pas voir une personne avec qui je partage ma chambre, et bien franchement... J'en avais aucune idée. Pourtant je voulais le voir. Surtout que maintenant, il devait être facilement irritable. Je sortis une clope de la poche de ma veste... Ouais, en ce moment j'étais accro à la clope. Je me dirigeais vers le lac. Une petite sieste là bas ne me ferait pas de mal. J'étais un peu dégoûté d'avoir foiré mon coup n'empêche. Je n'avais pas couché avec Théodora et Blondinette ne s'était pas encore ramené.
Une fois au lac je distinguais plusieurs personnes. Deux dans l'eau et une au bord. Il faisait pas un peu froid pour se baigner ? En me rapprochant je pus identifier ces personnes... Au bord du lac se trouvait Théodora... Et dans le lac, se trouvait Blondinette, en train de se battre avec un autre mec... Ok, je vois le tableau... Je ne savais pas qui était le deuxième mec... Mais dans tout les cas la cause de leur baston avait un rapport avec la rupture entre Théodora et Blondinette. Je me rapprochais prudemment... Des fois que je sois le prochain à finir dans le lac. En me rapprochant je ressenti quelque chose que je n'appréciais pas vraiment... Le mec qui se battait avec Blondinette est un démon... Tu parles d'une veine... Je savais bien que j'aurais du resté couché aujourd'hui. Je m'arrêtais assez loin d'eux, et m'allongeais dans l'herbe. En faite, j'avais pas spécialement envie d'arriver comme ça, et puis j'avais surtout pas envie de voir la sale gueule d'un démon.

Cet abruti avait réussi à nous faire tomber dans le lac ! Mais ça ne m'arrêta pas. Je continuais à le cogner. Parce que ça faisait du bien, et parce qu'il me soulait profond.

CA SUFFIT MAINTENANT !! LACHEZ VOUS TOUT DE SUITE

Wooops, la cavalerie est arrivée. Je repoussais mes cheveux. Théo. Putain. Elle faisait peur à voir. Vraiment. Je flanquais un dernier coup à Math avant de le lâcher.

Theo !

Je sortis de l'eau en pataugeant. L'eau s'évaporait lentement, à la chaleur de ma peau. J'évitais de la prendre dans mes bras. J'étais trempé, et vu son état, il valait mieux éviter qu'elle chope la mort. Je lui souris.

Faut que tu fasses attention à toi, soeurette. Tu as une mine horrible.

Le vent tourna légèrement. Et ma peau se hérissa légèrement. Pas à cause du froid, mais d'une présence. Il y avait un ange dans les parages.

On a de la visite.

Cette voix, même à moitié sous l'eau je l'aurais reconnue entre mille. Si Keith avait arrêté de cogner, ce fut tout comme s'il avait continué à frapper. D'ailleurs je me pris un dernier coup, avant que mon adversaire sorte de l'eau. Je me redressais et frissonnais. Il faisait froid. Elle était là. Elle avait l'air d'un fantôme, comme le fit remarquer Keith.

Theodora...

Merde. Pourquoi j'avais aussi mal ? Je sortis à mon tour de l'eau. Mais je restais là, à l'observer, en frissonnant. J'avais une boule dans la gorge. Malgré la carapace, je l'aimais.

Voilà l’Orient, et Juliette est le soleil !

Roméo et Juliette, encore. Les amants damnés. Théodora et Math.

On a de la visite.

Je cherchais la visite en question du regard. La personne que j'avais le plus envie de... tuer était pas trop loin.

Brunasse...

Je me tournais vers Keith.

Je ne te porte pas dans mon coeur, mais je suppose que coller une ou deux mandales à Katsuya à mes côtes ne te dérangera pas ?

Il acquiesca.

HIROKI ! RAMÈNE TOI IL FAUT QU'ON CAUSE !

Ils étaient sortis tout les deux de l'eau. Tandis que l'un me demandais de faire attention à moi, l'autre me sortait une citation de Roméo.
Et non...Par pitié pas ça...Hiroki était de retour. J'étais venue au lac dans l'espoir d'avoir un peu de calme, et je me retrouvais avec les trois hommes que j'avais le moins envie de voir ces temps si. Keith, qui avait envie de taper sur tout le monde à cause de Math; Math, qui avait décidé de ne plus m'adresser la parole et d'ignorer jusqu'à mon existence dans les couloirs de l'école, et enfin Hiroki, qui trouvait ça amusant de me pourrir la vie.
Math et Keith se mirent étrangement d'accord assez vite pour taper sur Hiroki, mais ils n'eurent pas ce loisir que j'avais déjà hurler comme une folle.

STOOOOOOP. RAS LE BOL DE VOS BAGARRES !!

Je m'approchais de Hiroki. Les yeux dans les yeux, j'avais une haine tellement profonde pour lui. Il avait tout gâcher, juste pour son plaisir personnel...
Je lui décrochais une de ces droite. Tellement violente que je me fis mal.

Ça, c'est pour avoir oser toucher à mon couple. Je t'avais prévenue.

Je secouais ma main, parce que je mettais vraiment fais mal. Et j'entendais les ricanements des deux abruties derrière moi. Tout ce que je voulais, c'est que Math me prenne dans ses bras, qu'il m'embrasse et qu'il me dise qu'il ne peut pas vivre sans moi, et que ce n'est pas les paroles d'un attardé aux yeux bridés qui aller l'empécher de m'aimer.

Je regardais le ciel jusqu'à ce que j'entendis la magnifique voix coléreuse de Blondinette. Ca m'avait manqué dit donc. En même, c'était clair qu'avec eux dans le coin, j'allais pas resté tranquille longtemps... Parce qu'il avait cru que j'allais bouger ?! En plus, c'était pas qu'il fallait qu'on cause, il fallait qu'IL me cause. Prends moi pour un imbécile, Blondinette. Tu sais que j'aime ça. Je me relevais, et le temps que je me relève, Théodora me faisait face. Elle avait mauvaise mine... Fallait pas jouer avec moi, Stonnen. Avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, elle me mit une droite. Et de une! Toi, tu m'en voulais vraiment n'est ce pas?! Apparemment elle s'était fait plus mal que moi. Les deux autres abrutis nous avaient rejoint et se foutaient d'elle. Elle me gonflait. Encore plus que Blondinette, encore plus que l'abruti de Démon, elle me gonflait. J'enlevais ma veste, pour qu'elle ne soit pas mouillé. J'en aurais probablement besoin après. J'embrassai Théodora histoire de bien faire chier mon monde, puis la portait sur mon dos. J'espère que tu sais nager, Stonnen. Je me rapprochais du lac et la jetais dedans. Bonne baignade!
Je me retournais vers les deux autres comiques. Ils avaient pas vraiment aimé non plus... Je regardais le démon... J'avais une véritable envie de lui mettre mon poing dans sa gueule. Bon, ok, j'étais pas un ange modèle, mais pour le principe, lui mettre une droite ne me ferait pas de mal. Oh, et puis merde! Allons-y! Je m'approchais de lui, et lui mis un chassé dans le ventre. Je me tournais ensuite vers Blondinette. Lui, j'avais pas spécialement envie de le frapper. Je voulais plutôt lui parler. Bon, je savais d'avance que mes mots seraient mal venus, mais tant pis, je prends le risque.

« Bon, écoute mec. Je sais que tu vas probablement pas me croire, mais c'était pas ce que je souhaitais. Jvoulais pas vous faire casser. Maintenant, si tu veux me frapper parce que tu m'en veux, vas-y, je t'en pris, te gène pas. Mais je serais pas le seul à prendre des droites. »

Je le regardais... Il ne me croirait pas, et pourtant, j'étais sincère. Je regardais alternativement les deux mecs, attendant de voir lequel des deux allaient me frapper le premier. Je n'avais aucuns regrets. Cette situation, ces ennuies... Je les avais voulu. Depuis le premier jour où j'avais rencontré Blondinette, je n'attendais que cela. Mais ce jour là, je n'avais pas pensé qu'il pourrait casser, car ça, c'était la seule chose que je n'avais pas souhaité.

Bizarre j'acceptais de me joindre à Math. Vu son regard, il l'aimait encore. Je comprenais rien a leur histoire, mais c'est pas grave... Le soudain cri de Théo nous coupa dans notre élan. Elle ne voulait pas de bagarre. Elle avait du coffre la petite... Avant qu'on ne bouge, elle allait se planter devant Katsuya et lui colla une magnifique droite. Sauf qu'elle eut l'air de se faire mal. Néanmoins, c'était.... magnifique. Nous éclatâmes de rire avec Math. C'était beau de voir les autres se faire taper. Théodora se retrouva dans l'eau.

Apparemment, notre ami asiatique n'eut pas l'air d'apprécier nos rires... et ce fut moi qui eut droit au premier coup. Mais merde ! Il tape fort le boulet. Il s'adressa ensuite à Math pendant que je reprenais mon souffle.

Tu permets que je te l'emprunte ?

Même si tu permets pas en fait. Je ceintura l'autre, ignorant ses coups, j'allais jusqu'au lac et lâchais mon paquet dans la flotte.

Rendons les sushis à leur domicile originel.

Bravo, on dirait une pub pour des bâtonnets de poissons. Je me retournais vers Maths.

Je trouvais ça injuste qu'il soit le seul à ne pas être mouillé. Pas toi ?

Je souris de toutes mes dents. Bon, ok, c'était totalement gamin de ma part, mais ça soulageait. Et je l'avais pas cogné ! Donc, Theo n'avait rien à redire. J'étais fier de mon coup.

J'aurais voulu être à la place de Brunasse pour rien au monde. Vu le coup qu'il s'était pris... Théo sembla s'être fait mal. J'aurais voulu aller vers elle, mais je restais ou j'étais, riant de concert avec Keith. Je serrais les poings quand l'autre crétin l'embrassa avant de la jeter à la flotte. Il frappe Keith avant de venir me parler le plus naturellement du monde.

« Bon, écoute mec. Je sais que tu vas probablement pas me croire, mais c'était pas ce que je souhaitais. Jvoulais pas vous faire casser. Maintenant, si tu veux me frapper parce que tu m'en veux, vas-y, je t'en pris, te gène pas. Mais je serais pas le seul à prendre des droites. »

La prochaine fois, réfléchis avant d'agir, crétin.

Keith vint me l'emprunter pour le balancer à la flotte, arguant une envie de mettre tout le monde sur un pied d'égalité.

Mon vieux, change tes vannes. Parce que là, c'est craignos.

Je m'approchais du lac, lentement, je n'étais pas sur de la conduite à tenir. Puis je fus face à Theo. Et je cédai à mon impulsion. Je laissais la carapace se dissoudre au vent. Je sortis sans effort celle que j'aimais de l'eau, la serrai dans mes bras avant de l'embrasser.

Soyons damnés tous les deux, Théo. J'ai été con de croire que je pouvais vivre sans toi. J'ai été aveugle de penser que je pouvais t'oublier. Putain, Roméo ne peut vivre sans Juliette. Je préfère souffrir avec toi que sans toi. Détruis moi du plus doux des poisons, qu'à cela ne tienne, tant que je suis avec toi.

Je l'embrassai à nouveau. Puis mon regard se posa sur Hiroki, et se durcit.

Toi, va falloir que tu t'expliques, vite et bien, avant que je ne te noie.

P**ain elle est froide cette eau !!! J'ai même pas le temps de dire ouf que je me retrouve dans le lac, lancer comme un vieux sac par Hiroki. C'était horrible, j'eus l'impression d'être transpercer d'un coup par un millions de couteaux. J'avais froid la vache !! Je sortis de l'eau, frémissant, avant de me retrouver face à Math. La seconde d'après, j'étais dans ses bras, ses lèvres dévorants les miennes.

Soyons damnés tous les deux,
Théo. J'ai été con de croire que je pouvais vivre sans toi. J'ai été
aveugle de penser que je pouvais t'oublier. Putain, Roméo ne peut vivre
sans Juliette. Je préfère souffrir avec toi que sans toi. Détruis moi
du plus doux des poisons, qu'à cela ne tienne, tant que je suis avec
toi.

Je ne sais pas combien de temps j'avais attendu d'entendre ces mots. Mais maintenant qu'il les avait prononcer, j'étais soulager comme jamais. Je savais qu'on ne pouvaient pas tenir longtemps l'un sans l'autre. Et le feu qui nous consumait était trop ardant pour qu'on puisse y résister. J'étais trop amoureuse de Math.

Juliette est devenue dépréssive, et elle pensait ne plus jamais revoir Roméo. Juliette est une drogué, mais seulement de Roméo. Je t'aime. Et je me détruis plus sans toi qu'avec toi.

Il regarda Hiroki. Il nous fallait des explications. Pourquoi avait-il voulut couché avec moi si ce n'étais pas pour nous détruire ?

T'es attardé ou simplement con ?

Je l'avais senti venir celle là. Je l'avais senti venir dès que j'ai vu Blondinette et Brunette dans l'eau en arrivant. Je n'avais même pas cherché à me débattre, tellement je la sentais venir. Bah, comme ça on était tous à égalité. Franchement, j'étais pas pressé de sortir de l'eau. Et puis, l'eau n'était pas si froide que ça. Je regardais les pseudos Roméo et Juliette faire leur scène. Franchement... C'était de la connerie. Je sortais de l'eau en secouant ma tête. J'avais les cheveux trempés, et je ne préférais même pas imaginer la tête que j'avais. J'étais certain que c'était pire que quand j'étais drogué. Je lançai un regard noir à Brunette. Lui, valait mieux pas qu'il se frotte à moi. Autant j'étais pas spécialement pote avec les autres anges. Mais qu'est ce que je haïssais les démons! Quoique c'était certainement pas le plus méchant que j'avais rencontré.
La voix de Blondinette s'adressa de nouveau à moi. Une explication ?! Comme si j'en avais une valable. Dans les secondes suivantes, ce fût Stonnen qui me posa une question. Con ou attardé? J'en sais rien moi... Pour moi, le plus con de tous, c'était quand même elle. Bah, disons que c'est l'hôpital qui se fout de la charité. Franchement, elle, je la supporterais plus longtemps.

« Il parait que je suis les deux Stonnen. Mais de nous deux, je pense que la personne la plus conne, ça reste toi. Ne l'oublie pas. »

Peut être pas la meilleure chose à dire vu la situation. Mais bon, j'allais pas me retenir de dire ce que je pensais pour leurs faire plaisir. Bon, maintenant il restait Blondinette. Une explication... Elle était sûrement pas valable mon explication. Je voulais lui faire payer. Je voulais lui donné une leçon. Qu'il cesse de faire le malin comme s'il était intouchable. Il avait une faiblesse, comme tout les êtres et objets de ce monde. Je voulais lui montrer. Lui montrer aussi que rien n'est éternel. Que même les liens avec les gens pouvaient êtres détruits. Je n'avais rien d'autre. Aucune explication valable à leurs yeux. Il pouvait me noyer. Je n'avais rien pour me défendre.

« Tu peux me noyer Blondinette. Mon explication ne te plairait pas. Je n'ai aucune excuse pour justifier mes actes. Vas-y, fais toi plaisir »

Il me jeta un regard noir. Maman, j'ai peur. Allez j'suis sûr que tu peux faire mieux. Même Heavy fait plus peur que ça. Pauvre petit angelot mouillé. Ah ah, si tu voyais ta tête, Katsuya ! Je fermais les oreilles à la déclaration du blond. Non mais franchement, ils en avait pas marre de dépoussiérer Shakespeare ? Qu'ils fassent du théâtre. Y a plus original comme déclaration que de reprendre Roméo et Juliette. Si ils étaient Roméo et Juliette, on est qui avec plume-humide ? Mercutio ? Pâris ? Tybalt ?

En plus d'être con et attardé, il m'avait l'air bien suicidaire. Bon, notre Roméo allait pas apprécier les paroles de... Tybalt, il allait partir sur ses grands chevaux... On allait rire quoi.

Il refusa notamment de s'expliquer. Théo et Math faisaient toujours les ventouses. Génial.

Bon, c'est pas que je m'ennuyais mais du coup, j'avais rien à faire. J'avais (presque) aucune raison (valable) de frapper Math, et j'avais pas forcément envie de frapper de l'ange mouillé. Même si ça pouvait être amusant.

Génial, tout est bien qui finit bien, mais on fait quoi ?

Juliette est devenue dépréssive, et elle pensait ne plus jamais revoir Roméo. Juliette est une drogué, mais seulement de Roméo. Je t'aime. Et je me détruis plus sans toi qu'avec toi.

Roméo est un salaud sans coeur. Il a laissé le feu consumer ses ardeurs. De cette fin nait un phénix indestructible. Son cœur tend vers Juliette, c'est irréversible.

Bon, si on arrêtait la poésie à deux balles ?

« Il parait que je suis les deux Stonnen. Mais de nous deux, je pense que la personne la plus conne, ça reste toi. Ne l'oublie pas. »

Brunasse voulait vraiment mourir. Renan se faisait chier à mort. Ah, Brunasse refusait de s'expliquer.

Génial, tout est bien qui finit bien, mais on fait quoi ?

Oh, ta gueule Keith. Bon, Katsuya, j'en ai rien à foutre de tes excuses, je veux juste que tu dises ce qui a pu traverser ta caboche. Alors explique-toi. C'est ta dernière chance, après, je te jure que je te cogne.

Il m'énerve sec là le petit fouteur de merde. Avec un peu de chance, Keith s'en mêlerait aussi, vu sa tête, il n'attendait qu'un prétexte pour en coller une à Hiroki.

Ils étaient tous énerver. Moi comprise. Je ne comprenais vraiment pas ce qui était passé dans la tète de Hiroki pour avoir eu une idée aussi con. C'était comme même effarent de penser qu'en couchant avec quelqu'un en couple, l'autre n'allait pas le larguer ?! Je me demande bien ce qu'un mec comme ça peut avoir dans le crâne... J'avais froid, et ça se voyais. Ma peau était devenue toute rugueuse à cause de la chair de poule. Et mes cheveux. Ne parlons pas des cheveux. Mon dieu c'était horrible. Mon uniforme était trempé, et j'étais gelée. Tout ça, parce que Hiroki avait trouvé drôle de me mettre à la flotte.

Je comprend même pas ce qui t'es passé par la tète. Je comprend même pas comment les gens font pour te supporter !! Je me demande comment tes parents t'on élevée.

Et voila. Mon éducation de jeune fille parfaite remonte. C'est toujours comme ça de toute façon. Dés que je suis ennerver ça part en sucette.
J'avais envie de lui remmetre un poing dans la figure, mais j'essayais comme même de me calmer de peur de me refaire mal....

... Voilà que nos deux touteraux se prenaient pour Roméo et Juliette. Affligeant. Je n'avais rien vu d'aussi affligeant. Roméo et Juliette... Deux gamins capricieux qui n'avaient pas su rester à leurs places. Voilà tout. Même Paul et Virginy me paraissaient moins niais soudainement. Ouais, comme l'avait dit Brunette, tout est bien qui finit bien. Sauf pour moi... Hé ouais, je sentais bien que j'allais bientôt en prendre plein la tronche. J'entendis de nouveau la magnifique voix de Blondinette. Tiens! Il m'apprenait quelque chose. Brunette s'appelait Keith... Tu parles d'un nom... Surtout pour un démon. Et apparement, c'était pas le grand amour en eux. C'était toujours bon à savoir. Blondinette était stupide ou il le faisait exprès ? J'avais pas d'explication. Mais merde! Abruti, lui. Théodora et son comportement de fille pourrie/ gatée... Elle m'énervait sérieusement. Une chance qu'elle était dans les bras de Blondinette, parce que sinon, je me serais fait un plaisir de la rebalancer dans le lac.

« Bon, je t'explique: Les gens qui me supportent sont un peu plus intelligents et ouverts d'esprits que toi. Ensuite, mes parents ne m'ont pas élevés. Mais j'ai surement pas de leçon à recevoir d'une enfant gatée et capricieuse comme toi. »

Encore, une fois, c'était pas la meilleure chose à dire vu ma position. Cette fille était vraiment stupide. On était pas tous né dans une famille où l'on nous apprenait à être coincé. Mes parents avaient laissé tombé pour mon éducation. Ils avaient bien vu que c'était peine perdu. Les autres anges n'avaient rien tenté non plus. Tous le monde savait que c'était inutile. Alors, oui, Mademoiselle Stonnen, j'avais reçu une éducation très mauvaise comparé à la votre. Mais bon, elle m'avait tout de même bien fait rire avec son histoire de pseudo rebellion. Je regardais Blondinette dans les yeux, en attendant qu'il me frappe. Je n'avais pas d'explication. Du moins, j'en avais une, mais elle ne lui plairait pas. Elle ne lui plairait pas, et puis il ne comprendrait pas. Personne n'arrivait vraiment à me comprendre. Apparement j'avais un esprit trop complexe.

« Laisse tomber, Blondinette. J'ai pas d'explication»

Ben ça ce voit que t'as pas été éduqué, l'angesot du lac.

Bon, ok, mon jeu de mot était à chier, mais de toutes façons, on s'en foutait. Il fixait "Blondinette", fallait que je la garde de côté celle-là. Même si ça venait d'un foutu ange, c'était toujours bon d'avoir une insulte dans son sac. Et puis, ça lui allait pas trop mal à Rover.

Katsuya semblait attendre un coup, mais comme Math avait l'air un peu trop occupé, je m'étais dit qu'il valait mieux que je m'en charge. Bon j'avais surtout envie de casser de l'ange. Et oui, même un démon atypique peut avoir des envie de lynchage. Et un bon bain froid ne lui ferait pas de mal, même s'il sortait de la flotte.

En un clin d'oeil j'étais en face de lui, l'instant d'après mon poing atterrissait dans sa figure., avant que je ne le traine jusqu'à la flotte. Je l'y balançais de bon coeur. Seulement, ce salaupiot m'entraina dans la flotte à sa suite.

Et plouf le démon.

Mais pourquoi il faisait toujours des jeux de mots aussi pourris ? Langesot du lac. Non mais vraiment. Attends voir... langesot ? Lange sot. L'ange sot. Quoi ? Hiroki serait un ange ? Pas très probable vu le sale coup qu'il avait fait. En tout cas, je lui aurais bien collé mon poing dans la figure.

Keith sembla prendre la mouche, et finit par lui envoyer son poing dans le visage avant de le trainer dans la flotte. Parfait. Sauf que cet idiot n'avait pas prévu de se retrouver lui aussi à la flotte.

Et voilà l'arroseur arrosé.

J'avais pas aimé comment Brunasse avait parlé à Theo. Et je voulais des réponses. Il y avait forcément une raison quelle qu'elle soit. Je me détachais de Théodora en lui souriant pour aller rejoindre les deux nageurs. Je pataugeais légèrement avant de chopper Hiroki par le col trempé de son uniforme. Je le relevais pour l'amener à mon niveau, une expression mauvaise dans le regard.

Ecoute moi bien, Hiroki. Il y a toujours forcément une raison à nos actions. Toujours. Alors n'espère pas que je vais croire que t'a rien de valable à dire. Alors je vais te laisser une dernière chance de t'expliquer. Et après je te cognerais.

Je le repoussai.

Je t'écoute. Dépêche toi, le temps file, et je ne suis pas patient.

C'était comme même effarant de les voir se taper dessus et se balancer à l'eau comme des gamins. C'était vraiment affligeant. D'accord, j'avais envie de taper sur Hiroki, mais fallait pas pousser trop loin non plus !! Ils avaient vraiment l'air bête dans l'eau. Se balancer comme ça c'était complètement con. Je devais avoir les lèvres bleu tellement j'avais froid. Mes mains étaient vrai glaçons, et en plus j'avais des vertiges, parce que je n'avais pas manger ce matin. Et voir Math taper sur Hiroki, franchement ça ne me plaisait pas. Keith était lui aussi dans l'eau. En gros, j'étais toute seule sur la berge, à me cailler, j'avais faim, mal au crâne, j'étais trempée & le vent soufflait de plus belle. En gros, j'en avait ras le bol.

STOP, ça suffit, arrêter de vous battre comme des gamins, c'est pas possible !!

J'avais trop pris mon mal en patience. Je tournais les talons et je m'apprêtais à partir. Ramassant ma veste qui était tombé au sol quand j'étais arriver, je me mis à marcher vite. J'étais frigorifier. Quelques mèches de mes cheveux avaient commencer à gelées. C'était marrant, mais en même temps, j'avais vraiment trop froid.

Je regardais Brunette... J'avais encore jamais vu un mec avec un humour aussi pourri. Qu'il fasse attention à sa gueule si quelqu'un apprenait que j'étais un ange à cause de ses conneries. Il était de moins en moins crédible pour un démon. Entre son prénom et son humour... Franchement, si j'étais pas venu ici pour régler mes comptes avec Blondinette, il aurait prit mon poing dans sa gueule. Quelque chose de phénoménal! Il voulait dévoiler ma race ? Pas de soucis, je dévoilerais la sienne.

« Arrête l'humour, tu seras peut être un peu plus crédible. Depuis quand Satan recrute chez les comiques ? »

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qu'il me mit son poing dans la gueule, et me jeta dans le lac. Hors de question que j'y aille seul Brunette. Je l'attrapais au niveau de sa chemise pour l'entraîner avec moi. Et deux abrutis à l'eau! Deux! Je regardais Blondinette se foutre de notre gueule. Par contre, je restais dans l'eau. Je voyais bien son regard, et s'il voulait me frapper, il fallait qu'il vienne me chercher. Mais c'est qu'il venait en plus ce con. Il m'attrapa par le col de ma chemise trempé, et me ramena à son niveau. Il demandait encore des explications. Une raison pour nos actions ? Faux, mec. On ne contrôle pas ses envies, ni ses sentiments. Y avait-il une raison pour que tu aimes Stonnen ? Y avait-il une raison pour qu'elle t'aime ? Y avait-il une raison pour que les anges décident que vous soyez ensemble ? Non. Aucune explication pour toute ces choses. Il y avait des choses que l'on de pouvait pas expliquer, il y avait des choses qu'on ne pouvait pas comprendre. C'était l'une des première règles de ce monde. Alors arrête de me gonfler Blondinette. Et puis, si je te disais ce qui m'était vraiment passé par la tête, tu ne comprendrais pas. Personne ne pouvait comprendre. Mais bon, si c'était le seul moyen pour qu'il me foute la paix, allons-y.

« Pour le plaisir. Pour le plaisir de te voir impuissant. Pour te montrer que rien n'est éternel et que personne n'est intouchable. Pour le plaisir Math... »

Je le regardais. Puis mon regard se porta sur Théodora qui commençait à s'éloigner. Elle devait avoir vachement froid pour ne pas avoir attendu mes explications. En même temps, je la comprenais. C'était vraiment pas un temps à se baigner. J'utilisais mes pouvoirs pour qu'elle ait plus chaud. C'était tout de même à cause de moi qu'elle avait fini dans l'eau. Au passage, je les utilisais aussi sur moi pour me sécher, en même temps que je sortais de l'eau. Voilà. Fini toute cette histoire. Du moins, presque... Blondinette me devait encore des droites. Je le regardais. Il se magne, moi aussi je commençais à perdre patience.

« Tu ferais mieux de te dépêcher de me mettre une droite, et d'allé rejoindre ta copine. »

Et merde ! Moi qui était presque sec ! En prime plume-mouillée avait plus ou moins révélé mon affiliation. Génial. Mais bon, ça n'avait pas d'importance. A moi que ce pignouf aille le crier sur tous les toits. Theo nous incendia à nouveau avant de tourner les talons. Je crachais l'eau que j'avais dans la bouche. Pouah, c'était dégueu. Encore heureux, j'avais pas gobé de têtard.

Je sortis de la flotte, laissant les deux zigotos à leur empoignade. Ça ne me regardais plus. J'avais cogné Brunasse et Blondinette, c'était suffisant. Et puis, bon, Théo avait pas forcément besoin de voir tout le monde se taper dessus....

Théo ! Attends !

Je la rejoignis, la voyant grelotter, je me sentis un peu con, c'était à cause de nous. Je voulus donner un petit coup de pouce à mère nature, mais avant que je puisse faire quoi que ce soit, quelqu'un d'autre le fit. L'ange. Je grimaçais. Avoir la même idée qu'un ange. Craignos.

« Pour le plaisir. Pour le plaisir de te voir impuissant. Pour te montrer que rien n'est éternel et que personne n'est intouchable. Pour le plaisir Math... »

Un mot : connard. Quel ange étrange. Il agissait à l'inverse même que ce qu'indiquait sa nature. Il agissait même plus comme un démon. Le monde est peuplé d'illogisme. Théo avait commencé à s'éloigner. Je mourrais d'envie de frapper ce crétin, et pourtant quelque chose m'intriguait chez ce type. La soif de savoir, mon avidité personnelle sans doute.

Oh, j'avais compris ta leçon petit ange. Mais je ne vais pas te frapper. Non. Je veux comprendre. Tes motivations, ce qui anime ton âme. Tu es un mystère que j'ai envie de percer à jour. Ma colère était retombée, laissant place à une grande curiosité. Presque aussi mauvaise remarque.


« Tu ferais mieux de te dépêcher de me mettre une droite, et d'allé rejoindre ta copine. »

Tu sais quoi ?

Je sortis de l'eau et m'avançais vers lui, histoire de jouer un peu, moi aussi. Je m'approchais de lui, petit à petit, avec un étrange sourire sur les lèvres. Je m'approchais jusqu'à être si près que je sentais son souffle sur ma peau. Je me penchais vers lui, dangereusement près.

Je vais pas te frapper. Non. Tu m'intrigues trop. Je vais te perser à jour, mon pote. Je t'aurais. Rien est éternel, et personne n'est intouchable, Hiroki. Personne.

Il ne me frappait pas... Étrange. Après ce que je venais de lui dire. J'étais pourtant persuadé qu'il allait me frapper. Il me rejoignis calmement, le sourire aux lèvres. Je ne comprenais plus rien. Ce mec, il était presque aussi compliqué à suivre que moi. Il approcha sa tête de la mienne. Qu'est ce qu'il voulait faire ? Alors comme ça je l'intriguais ? Je me demandais bien pourquoi. Qu'est ce qui, chez moi, pouvait faire naître ne lui la curiosité ? Je ne comprenais plus. Il réutilisa mes mots. Il voulait me faire comprendre. Me faire comprendre, qu'il s'en prendrait à moi, comme je m'en étais pris à lui. C'était peine perdu. Je n'avais laissé paraître aucune faille. Ma seule faille était hors d'atteinte. Même moi, j'étais incapable de dire si cette faille existait encore. Si Lyhana était encore en vie. Je regardais Blondinette. Je n'aimais pas vraiment avoir sa tête aussi proche de la mienne. Je l'embrassais. Je l'embrassais et reculais ma tête rapidement. Chacun son bisous Blondinette, comme ça, pas de jaloux. Je récupérais ma veste.

« Laisse tomber Rover. Tu perdrais ton temps. Les seules personnes de me détruire sont trop loin de toi. Même moi je ne suis pas certains qu'elles vivent encore. »

Je savais bien que je n'étais pas intouchable. Mais je ne m'étais pas assez confié au gens pour que l'on ait la possibilité de me détruire. Il n'y avait que Lyhana. Toutes les autres personnes que j'avais rencontré, n'étaient pas assez proche de moi pour me faire du mal. Pas même mes parents. Mes parents, les autres anges, tous avaient échoué à me comprendre, à me faire du mal. Il ne pouvait rien faire. Il savait bien pour Lyhana, mais lui faire volontairement du mal, pourrait leurs coûter leur rang. C'était pour cela qu'il ne tentait rien. Je regardais de nouveau Blondinette. Que pouvais-je bien lui dire... ? Rien, franchement, je n'avais plus rien à lui dire.

« Au faite, jsuis content pour toi, que ce se soit arrangé avec Stonnen. »

Il ... m'avait... embrassé... Mais qu'est-ce qui clochait chez ce type ? Il se recula rapidement. Je le fixais en fronçant les sourcils. Vraiment bizarre ce gars. Je restais là où j'étais un peu choqué. J'avais pas pour habitude de me faire embrasser par des mecs, c'est pas vraiment mon kiff.

Perdre mon temps ? De toutes façons, je n'ai que ça à faire ici. Les cours... tout ça, c'est qu'une façade. Comme si cette mascarade en valait la peine. Je suis obstiné, Katsuya. Extrêmement obstiné. On a lancé une partie. Je vais jouer jusqu'au bout. Et je gagnerai. Parce que je déteste perdre. Je finirais par trouver. J'y arriverai.

Oui, c'était sûr, j'allais avoir du mal, parce qu'il n'avait pas l'air de déballer sa vie. Mais s'il fallait jouer au plus con, entrer dans son jeu, j'en serai capable. Pour lui faire payer. J'ai la rancune tenace. très tenace.

il ajouta qu'il était content que ça soit arrangé. J'allais vraiment avoir du boulot pour le cerner. Beaucoup de boulot.

T'es sans doute le mec le plus spé que j'ai rencontré. Mais tu m'amuses. A la prochaine.

Je le plantais là et allais rejoindre les autres. Je pris la main de Théo, sans un regard pour Keith. Comme s'il n'existait pas.


THE END