Tout se passait pourtant bien !! Je pensais l'avoir oublier. Hector n'avait pas montrer le bout de son nez depuis 2 ans, et je pensais avoir réussie à oublier qu'il était mon frère jumeau. Pourtant même si Math avait réussit à guérir partiellement mes blessures, j'avais du mal à l'oublier. Et la pression était trop grande. C'est pour ça que j'avais fini par me retrouvée face à mon destin, mes mensonges et tout le reste, et j'avais compris qu'il fallait que j'arrête de me voiler la face.
J'étais assise au bord du toit, les jambes dans le vide, mes cheveux brun volant au grès de la brise. Je n'avais qu'un petit gilet noir sur un débardeur, et un jean plutôt troué. Je pleurais, parce qu'il fallait que je pleure. Et il y avait Hiroki aussi. Il m'avait chercher et je lui avais dis des trucs que j'aurais mieux fais de ne pas prononcer. Je n'avais pas vraiment eu le temps de parler à Math, et entre nous, j'avais peur de se qui allait se passer maintenant. J'avais entendu dire que Math et lui s'était encore battu, sauf que cette fois, il avait fallut qu'il s'y mette à plusieurs pour les séparés. Math était vraiment enragé, et cela se comprenait. Je savais que Hiroki avait dit à Math que je lui avais dis que je n'étais pas vraiment amoureuse de lui. Je ne sais pas vraiment ce qui m'avait prit de lui dire ça. J'avais envie de pousser Hiroki à sa perte, mais au final, j'avais peut être fais une bétise. Et je me demandais même si je ne devrais pas sauter du toit, pour qu'enfin tout ça s'arréte. Je suis amoureuse de Math, et toute les paroles que je lui ai disent, sont tellement profonde, que jamais j'aurais pu les inventer.
Je me levais, et regardais le sol. Si je sautais tout s'arréterais. Sauf que j'entendis la porte s'ouvrir. Je me retournais, les larmes coulant abondament sur mes joues de poupée, et me retrouvais face à face avec Math.

Crois moi. Je t'aime.

L'amour avait le pouvoir de détruire. Ce qu'Hiroki m'avait dit m'avait détruit. Je l'avais cru. Je le croyais. Pourquoi ? Parce que c'était dans la nature des gens de blesser, quels qu'ils soient. Mais je doutais. J'avais mal. Ça avait viré au pugilat entre Hiroki et moi, et ils avaient eu du mal à nous séparer. Je ne m'étais jamais autant battu, avec autant de rage.
L'équilibre précaire s'était encore déplacé, j'étais en train de basculer du mauvais côté. Il fallait que je parle à Théo. Que je sache, que je comprenne. Qu'elle me le dise, en face.

J'allais sur le toit. Elle y serait. C'était notre refuge en quelque sorte. Elle était là. Près du toit. Elle se retourna. Elle pleurait. J'avais envie de la prendre dans mes bras, pourtant je ne fis rien. Je savais pas quoi faire. Je savais plus où j'en étais. Où on en était.

Crois moi. Je t'aime.

Te croire ?

Je grimaçais. J'étais plus atteint que ce que je laissais paraître.

Alors que t'a embrassé l'autre tâche, et que tu lui as dit que je ne comptais pas plus que ça ? Je t'avais tout donné, Théodora. Absolument tout.

Je venais de vivre ce que beaucoup avaient vécu par ma faute. Juste retour des choses ? J'avais le coeur au bord des lèvres, un goût de bile dans la bouche. En plus de toutes les contusions.

Et toi, qu'est-ce que tu as fait ? Tu m'as détruit de l'intérieur.

Je restais là planté. Sans savoir quoi faire.

Il était là, en face de moi, blesser, quelques hématomes, et du sang sur le coin de ses lèvres. Je pleurais encore, et je ne savais pas quoi lui dire. Tout était de ma faute, et je ne voulais pas le perdre. Aimer, c'est lui donner le pouvoir de te détruire, et c'est ce qu'il était entrain de faire, pensant que je ne l'aimais pas. Toute les phrases que j'avais prononcer, tout les mots que je lui avais dis, tout l'amour que je lui avais témoigner, tout ça, il n'en était plus sure. De rien. Je voulais lui parler, lui dire tout ce qui s'était passé, tout, mais je l'entendis prononcer ces paroles. Les paroles les plus blessantes, et les plus horrible que j'avais jamais entendu. Le détruire, j'en étais incapable. Pourquoi ? Parce que si lui été malheureux, j'étais malheureuse. Tout simplement. Il m'avait tout donner, et je n'ai pas su en profiter, et moi, j'étais là, en face de lui, incapable de dire quoi que ce soit. J'étais tentée de sauter, au moins, il n'aurait plus rien à craindre de moi, et il ne souffrirait plus. Mais, si je sautais, Hiroki aura eu ce qu'il cherchait.

J'ai voulus jouer à la plus maligne. Je regrette tout ce que je lui ai dis. Je t'assure. Je t'aime Math, je t'aime, sinon, crois tu que je serrais là, sur le toit, entrain de pleurer ma faute ? Et crois tu vraiment que j'aurais fais ça?

Je relevais la manche de mon gilet, ce qui laissa apparaitre une plait béante. La plaie formant son prénom, inscrit sur mon poignet à l'aide une morceau de verre. J'étais complètement folle, je le savais, mais folle de lui.

Si tu me laisse ainsi, je ne survivrais pas.

Je voulais qu'il me croit. Je voulais qu'il me pardonne, qu'il me prenne dans ses bras, et qu'il me dise qu'il ne m'en veut pas. Mais je sentais en lui ce sentiment, celui qui vous empêche d'aller vers l'autre. Et pour qu'il soit sure que je suis sincére, il fallait que j'entre dans son esprit. Qu'il sache que je suis une sorcière, et qu'il comprenne l'effet qu'il avait sur moi. Ce que je fis à l'aide de mes pouvoirs. Je lui envoyais des images de moi avant qu'on sois ensemble et de moi après. Des images que seul lui pouvait comprendre.

On était là, on savait pas quoi faire vis à vis l'un de l'autre.

J'ai voulus jouer à la plus maligne. Je regrette tout ce que je lui ai dis. Je t'assure. Je t'aime Math, je t'aime, sinon, crois tu que je serrais là, sur le toit, entrain de pleurer ma faute ? Et crois tu vraiment que j'aurais fais ça?

Sincèrement je sais plus où j'en suis. Je suis perdu, Théo. Je suis perdu.

Elle remonta sa manche. Mon nom était gravé sur sa peau.

Si tu me laisse ainsi, je ne survivrais pas.

Pourquoi as-tu fait ça ?

Avant qu'elle ne réponde, des images envahirent mon esprit, en un tourbillon vertigineux. Mon ventre se serra. Sans que je m'en rende compte, j'avais franchis la distance qui nous séparait, et j'avais pris Theo dans mes bras.

Pardonnes-moi d'avoir douté. Pardonnes moi.

Je la plaquais doucement contre moi. Je pris doucement son poignet dans ma main et soignait les entailles. Pourtant, il y avait quelque chose de brisé en moi, que seul le temps pourrait réparer. J'avais peur de me réengager. J'avais encore mal, physiquement et mentalement. Pourtant, je savais qu'elle m'aimait vraiment, je l'avait vu. Mais j'avais un blocage. C'était frustrant.

Je me trouvais tellement méchante, tellement mauvaise, horrible, écœurante. Tout ces adjectifs étaient bien faible pour montrer ce que je ressentais. Moi, j'avais oser le détruire. Mais en le détruisant lui, je me détruisais moi. Comment lui faire comprendre que ce que j'avais dis n'étais pas sérieux?
La seconde d'après, j'étais dans ses bras, et mes entailles avaient mystérieusement disparu.

Pardonnes-moi d'avoir douté. Pardonnes moi.

Je l'embrassais, le plus passionnément que je pouvais. Comme si c'était la dernière fois que je l'embrassais, le dernière fois que je sentais son souffle, son parfum. Je m'en voulais tellement, et je savais qu'il n'oublierais pas mes propos, et qu'il douterait toujours. Pourtant, j'étais sincère, et j'étais tellement mal d'avoir fait ça...

Tout est de ma faute. Je te jure que jamais j'aurais pu pensée une chose pareil...Je voulais juste jouer avec Hiroki, et te montrer que je pouvais être forte. Sois sure d'une chose, j'aimais j'aurais couchée avec lui. Tu es la seule personne qui détient ce droit.

Et ce n'étais pas faux. Je l'avais déjà fais, plusieurs fois même, mais jamais vraiment amoureuse. Et si cela devait arriver maintenant, ça serais avec Math. Et seulement avec lui.

Elle m'embrassa comme si c'était la dernière fois ? Mauvais présage ? Ta gueule Math Arrêtes ! Tu te pourris tout seul.

Tout est de ma faute. Je te jure que jamais j'aurais pu pensée une chose pareil...Je voulais juste jouer avec Hiroki, et te montrer que je pouvais être forte. Sois sure d'une chose, j'aimais j'aurais couchée avec lui. Tu es la seule personne qui détient ce droit.

Je voulais la croire, de tout mon cœur, de toute mon âme, mais ma tête voulait autre chose. Je respirais profondément.

Ne me refait plus jamais un coup pareil sans m'en parler avant. Je t'en supplie.

Voilà à quoi j'en étais réduis : à supplier ! J'étais vraiment perdu. Mon coeur saignait. Il fallait attendre que la plaie guérisse.

C'est la première fois que ça m'arrive, ricanais-je. Le Rover prit à son propre piège. L'âme à nue. Jamais je ne me serai cru si vulnérable... Je t'aime, Théo, pour tout ce que tu m'apportes... Mais je te hais aussi, parce que tu es la seule personne qui peut vraiment me faire du mal. Et pourtant... je ne pourrais jamais me passer de ta présence.

Je lui souris et l'embrassais. Lui faire confiance allait être dur, mais j'y arriverai. Le Rover n'abandonne jamais !

C'était la première fois que je voyais un garçon amoureux. Vraiment amoureux. Que je comprenais que Math dépendait de moi, autant que je dépendait de lui. Qu'il avait besoin de moi pour vivre, respirer, espérer. Qu'il avait besoin de moi, autant que j'avais besoin de lui.
Il m'embrassa; un baiser emprunt d'amour, et de passion, qui témoignait du faite qu'il ne pourrait pas se passer de moi. Parce qu'il était amoureux. Simplement amoureux. Et je savais que notre histoire était plus forte que mes gamineries...

Je te le promet. Plus jamais je ferais ça. Jamais. J'ai trop peur de te perdre Math. Trop peur d'être obligée de vivre sans toi. Sans ton parfum qui s'accroche à mes vêtements, sans tes yeux qui se plongent dans les miens, sans ta voix qui me murmure des je t'aime. Je ne peux pas vivre sans toi.

Et c'est vrai. Math est un élément essentiel à ma survie. La seule personne qui serait capable de m'arrêter en cas de grave tempête. La seule personne qui arrive à guérir mes blessures profondes. Le seul.
Je me blottis dans ses bras, des larmes roulant toujours de mes yeux. Comment avais-je pu être si bête ? Si enfantine ? J'avais faillis tout gâcher. Je me rendis compte que Math était vraiment la personne la plus importante au monde pour moi, avant Keith & après Hector.

Tu as mon coeur Math. Mon âme. Mon corps, mon être tout entier. Tu possède Théodora Stonnen & tu es la seule personne capable de me détruire entièrement, de toute les parcelles. Et tu sais pourquoi ? Parce que je t'aime, je t'aime tellement, que je pourrais mourir pour toi. Je préfère mourir maintenant, plutôt que d'attendre la mort sans avoir ton amour.

La peur de perdre l'autre. Le quotidien de tout couple. Le doute. Me trompe-t-il ? Me trompe-t-elle ? Toutes ces questions qui détruisent à petit feu. J'étais essentiel à sa vie, disait-elle. Je voulais y croire. Parce que c'était réciproque. Sans elle, je n'étais plus rien, plus rien de bon. Que haine, rage, douleur. Le seul endroit où j'arrivais à atteindre une sorte de Nirvana, de néant de paix, c'était près d'elle. Et voilà que ce lieu de prédilection était menacé. parce que nous avions voulu jouer aux plus forts. Et nous n'avions réussi qu'à nous briser les ailes. Et peut-être plus.
Elle se blottit dans mes bras, mais cette fois-ci, il y avait quelque chose qui clochait. Chez moi. La peur. La peur de souffrir à nouveau. Je passais doucement ma main sur sa joue, effaçant ses larmes.

Je suis à toi depuis le premier instant, depuis l'instant où tu as écrasé ta clope sur ma main, et qu'ensuite en t'enfuyant tu as laissé tomber ta gourmette. Je l'ai encore. Dès cet instant, le Vagabond c'est trouvé une attache, il a troqué son amour de la liberté pour l'amour.

Rien de plus. Rien de moins. Rien n'importait plus à mes yeux qu'elle. Même ma haine pour l'humanité passait après. Même Trent, qui était comme un frère pour moi.

And if you go,
I wanna go with you
And if you die,
I wanna die with you
Take your hand and walk away

J'avais chantonné ces paroles, pour elle. Parce que c'était la vérité.

Je ne te survivrais pas, Théodora Stonnen, je n'en ai pas la force. Si tu tombes, je tombe avec toi. Si Roméo avait pu survivre à Juliette, jamais Shakespeare n'aurait eut son chef d'œuvre. Si Juliette c'était contentée de Paris, il n'y aurait pas eu de chef d'œuvre.

Roméo & Juliette. L'œuvre la plus magnifique de tout les temps, la plus belle, et la plus triste. La plus représentative de notre histoire avec Math aussi. Lorsque Roméo à croisé le regard de Juliette, il en est follement tombé amoureux. Et Juliette à croisé le regard de Roméo, et elle ne pouvait plus vivre sans lui. Tout cela était magnifique et merveilleux, mais j'espérais de tout mon coeur que notre histoire ne se finisse pas comme ça. Juliette ne survivra pas à Roméo, et Roméo ne survivra pas à Juliette.

Mon unique amour a jailli de mon unique haine, je l’ai connu trop tard
et vu trop tôt sans le connaître vraiment, prodigieux amour auquel je
viens de naître qui m’impose d’aimer un ennemi détesté.

Juliette l'a dit lorsqu'elle a su que Roméo était Roméo. Mais cette phrase était tellement vrai pour moi !! Math était la personne que je détestais le plus au monde, parce qu'il avait frappé Keith, et que c'était un abjecte menteur, manipulateur et draguer. Mais maintenant, ses yeux n'avait plus envie de regarder qu'une seule personne, moi. Et je n'en étais pas digne. Je n'avais pas le droit qu'il m'aime autant. Je me demandais même si je ne devais pas le laisser là, ainsi, pour qu'il arrête de souffrir pas ma faute. Parce que l'amour que j'éprouvais pour lui était plus fort que tout. Hiroki avait eu ce qu'il avait cherché à avoir depuis le début. Tout.

Il a réussit Math. Il a eu tout ce qu'il voulait avoir, et tout ça, à cause de moi. Pardonne moi. Tout est de ma faute. Cette fois, Juliette se demande si ce n'est pas elle la cause des malheurs de Roméo.

J'avais tellement peur de le perdre. Toute ces questions qui étaient dans ma tète. Math me ferait-il confiance après ça ? Est ce qu'il se vengerait en me trompant ? Serait-il capable de me pardonner ma faute ? Et maintenant, est ce qu'il m'aimait toujours autant ? Je me dégageais de son étreinte, étreinte parfaite, et si douce, tellement agréable, que je ne méritais pas. Des larmes roulaient toujours sur les joues de poupée, et je restais statique, sur ce toit, notre refuge. Au bord du toit, prête à sauter pour calmer tout mes malheurs. Mais je le savais. Je savais que je n'aurais pas le courage de me précipité dans le vide, arrêter ma vie, et laisser Math seul dans l'academy, à vagabonder comme il l'a toujours fait.

Tu es le seul qui à réussi à redonner la sourire à la Princesse damnée. Le seul qui m'a fait oublié que j'avais un compte en banque qui était tellement remplie que j'aurais pu inviter tout les élèves de l'academy au restaurant. Le seul qui a su me faire croire que je servais vraiment à quelque chose dans ce monde. Mais moi, qu'est ce que je t'ai apportée? A part la fragilité de vivre sans moi, et le malheur si jamais il m'arrivait quelque chose ? Je t'en supplie, j'ai besoin que tu me dise que tout ce qu'il se passe n'atteint en rien aux sentiments que tu as pour moi. Ou alors, si c'est le cas, laisse moi à mes larmes, et ne reviens plus. Hiroki sera heureux de voir qu'il a du pouvoir, et je pourrais pour te préserver me laisser à ses charmes.

Ce n'est pas Juliette qui a ouvert les hostilités, mais Roméo. J'ai montré la faille dans mon armure à Hiroki. il s'est engouffré dans la brèche. J'ai semé les graines de notre perte.

J'étais aussi, si ce n'est plus, fautif qu'elle. J'avais tendu la perche. Donner mon nom à Hiroki, c'était lui donner emprise sur moi. Ma plus grosse erreur.

­Mon cœur jusqu’à présent a-il-aimé ?
Jurez que non, mes yeux,
Car jamais avant cette nuit je n’avais vu la vraie beauté.

Elle s'était défait de mon étreinte, à présent, nous étions face à face. Ce quel dit ensuite me fit mal. Atrocement mal, comme un coup de couteau en plein coeur, et que l'on s'amuse à tourner.

Le dire serait mentir. Je t'aime, Theodora, mais tu m'as blessé, comme jamais personne auparavant. Je me croyais intouchable, je me découvre faible. Et ça me fait peur, parce que tu peux me détruire. SI tu pars, si je te laisse partir, mon âme s'abimera encore plus dans le chaos. Sans aucun espoir de rédemption. Toi seule peut me permettre d'atteindre un semblant de Nirvana. Tu es mon Nirvana. SI je te perd, je me perds. Te laisser à Hiroki serait signer mon arrêt de mort. J'aurais tout perdu. Veux-tu courir le risque de livrer le Vagabond à la haine ?

J'inspirai calmement, je devais garder mon sang-froid, même si j'avais envie de hurler. La haine se disputait à la tristesse.

Ça sera dur, Princesse, extrêmement dur. Mais baisser les bras maintenant, alors que rien est fait ? Roméo serait bien lâche. Mais l'amour...

Shakespeare, mon vieux, tu viens de trouver de nouveaux acteurs.

L'amour, un délicat enfant ! Il est brutal, rude, violent ; il écorche comme l'épine.

J'avais son amour. Un amour si profond que personne d'autre ne pourrais y survivre. Un amour tellement passionnel qu'il nous détruisait à jamais. J'avais pas le droit de détruire Math comme ça. J'avais pas le droit de le laisser mourir à petit feu à cause de moi. J'avais pas le droit. Et le seul moyen pour qu'il guérisse, c'est de faire une pause. Une pause fatale ? J'avais peur, peur de plus jamais sentir son souffle sur mon coup, peur d'être seule, sans lui. Mais, il fallait qu'il vive, et non qu'il reste bloquer avec moi dans cette bulle vicieuse. C'est une décision douloureuse, mais quand on aime vraiment, on a pas le choix. Et ce choix, il fallait que je le fasse maintenant.
Je pleurais maintenant. Vraiment.

Deux choix s'offre à moi. Le premier, c'est de te voir malheureux et de voir que tu te demande sans cesse si je ne suis pas avec Hiroki, entrain de te tromper. Le second, c'est qu'on se sépare pendant un moment. Que tu guérisse. Que tu apprenne à vivre sans moi et que peut être tu trouve quelqu'un de mieux qui te convienne mieux. Le pire de nous deux, c'est moi.

Je respirais, la boule dans ma gorge n'avait jamais été aussi grosse. Je regrettais déjà les paroles que j'avais dites. J'avançais, l'embrassais. Il savait que j'étais amoureuse de lui. Il savait que ma passion était dévorante. Il le savait. Mais moi, je voulais qu'il soit heureux, justement parce que je l'aimais. Et ça, j'avais peur qu'il ne le comprenne pas.
Je lui chuchotais:

Si tu reste, je vais te détruire sans le vouloir. Math, je t'aime. Et c'est ça le pire. C'est que je t'aime. C'est ce qui nous détruit. Part. Peut être qu'on pourra se remettre ensemble plus tard. Je suis désoler Part.

Je me retournais, consciente que je venais de le perdre à tout jamais. Peut être qu'il ne me pardonerais jamais. Pourtant, j'étais sure qu'on allais revenir ensemble, mais plus tard. Et pourquoi ? Parce que je savais qu'on étaient amoureux tout les deux.

Deux choix s'offre à moi. Le premier, c'est de te voir malheureux et de voir que tu te demande sans cesse si je ne suis pas avec Hiroki, entrain de te tromper. Le second, c'est qu'on se sépare pendant un moment. Que tu guérisse. Que tu apprenne à vivre sans moi et que peut être tu trouve quelqu'un de mieux qui te convienne mieux. Le pire de nous deux, c'est moi.

Non. Ne fais pas ça. Je t'en supplie. Ne m'abandonne pas. Mon univers s'effondrait. Éclatait en milles morceaux dont les éclats acérés s'enfonçaient dans mon coeur déjà mutilé. Elle m'embrassa. Une dernière fois. Un dernier baiser au goût amer.

Si tu reste, je vais te détruire sans le vouloir. Math, je t'aime. Et c'est ça le pire. C'est que je t'aime. C'est ce qui nous détruit. Part. Peut être qu'on pourra se remettre ensemble plus tard. Je suis désoler Part.

C'était donc un adieu.

Oh ! l'apothicaire ne m'a pas trompé : ses drogues sont actives ... Je meurs ainsi ... sur un baiser !

Je parlais à son dos. Ainsi, cela s'achèverait ici, sur ce toit. Qu'il en soit ainsi. La fatalité sans doute. Le destin renvoit toujours l'ascenseur. Jamais plus je ne me laisserais avoir. Jamais plus je n'aurais à souffrir. Je jurais silencieusement, à l'intérieur de moi, que jamais plus je n'aurais pareils sentiments. Le Rover n'aurait plus jamais d'attache. Jamais.

C'est donc un adieu. Je pars. Ne cherches plus à me voir. Le Math que tu connaissais est mort aujourd'hui, sur ce toit. Adieu, Theodora Stonnen.

Mon poing se desserra et la gourmette que j'avais toujours gardé avec moi, depuis le début tinta sur le sol, musique d'adieu. Je tournais les talons, raide, et rentrai.

Adieu. Je t'ai aimé.

Tout était entièrement de ma faute. Mais à travers moi, Hiroki allait détruire Math, et je ne voulais pas. Si je tombais, Math n'aurait pas à souffrir de ça. Si je l'ai abandonnée, c'est juste pour son bien. C'est juste pour qu'il ne souffre pas. Après tout, si je le laisse, il guérira de ses blessures, alors que si je reste, il n'en sera rien. Il continuerait à souffrir, se demandant sans cesse ce qu'il se passe quand il n'est pas là.

C'est donc un adieu. Je
pars. Ne cherches plus à me voir. Le Math que tu connaissais est mort
aujourd'hui, sur ce toit. Adieu, Theodora Stonnen.

Mes larmes roulèrent de plus belle. Un tintement ce fis entendre sur le béton du toit. J'attendais d'entendre la porte claquer pour me retourner. Je vis au sol ma gourmette. Il l'avait volontairement laisser tomber, pour marquer notre séparation ? En tout cas, je la ramassais, et sentit encore la chaleur de sa peau sur l'argent. J'étais tellement malheureuse, et tout ça, c'était de ma faute.

J'étais déjà morte quand tu es arrivée sur ce toit. Je t'aime, et je ne peux me résoudre à te laisser mourir par ma faute.