Enfermés pendant ... |PV|

Messages : 1253 Date d'inscription : 28/09/2009 Age : 30

Samedi après-midi, environ 1830. les couloirs du lycée étaient deserts sauf pour une personne, Joy McCord. la jeune démone n'avait rien fait de la journée à part glander dans sa chambre seule à contempler son armoire sur-bourrée de vêtements. Elle n'avait pas encore de colocatrices, ce qui l'arrangeait un peu, et pouvait donc utiliser l'espace comme bon lui semblait. mais en ce moment, la chambre de Joy ressemblait à tout sauf à une chambre de jeune fille presque adulte. Ses vêtements trainaient de partout, et la poussiere s'accumulait de plus en plus dans tous les coins possible. De plus, la boue devenait aussi persistante, puisqu'après chacune de ses sorties nocturnes, Joy oubliait d'essuyer ses chaussures. A ces moments-là, la jeune fille pensait plutôt à ne pas se faire attraper en retrant par la fenêtre qu'à laver ses baskettes. Les activités de nocturnes de Joy était interdite, et elle savait qu'elle pouvait se faire renvoyer.
Joy marcha lentement dans le couloir cherchant le placard à balais. Elle avait l'intention de ranger sa hambre, ce qui était un exploit puisque la jeune démone avait toujours eu une femme de menage pour le faire à sa place. Joy portait un vieu jeans troué et délavé avec un simple top noir et de vieilles converses noires totalement déchirées. La tenue parfaite pour un jour de glande. Trouvant enfin la porte du placard, Joy ouvrit celle-ci doucement. Le placard était d'une noirceur totale, et en plus de celà la jeune démone ne trouva pas l'interupteur. Elle laissa donc la porte ouverte à fin que la lumière du couloir eclaira la salle exigue. Joy rentra dans le placard pour trouver ce qu'elle chercha, et elle trouva vite ce dont elle avait besoin. tout de même, il lui manqua un truc. Fouillant depuis vingt minutes les rangés des étagères, Joy ne trouva pas de produit pour les vitres et celà l'irritait.
Tout d'un coup, la porte se referma derrière la démone. Surement un coup de vent, pensa Joy. Celle-ci se dirigea vers la porte et essaya de l'ouvrir mais sans succés. C'était comme si la jeune fille avait été enfermée de l'exterieur dans ce placard à balais. Joy ne voyait rien et reculant peu à peu, elle se retrouva vite par terre, ayant tribuché sur un objet quelconque. La temperature, elle baissa vite, il n'y avait pas de radiateur ni de lumière danc ce foutu placard. Joy se mit dans un coin, et embrassa ses genoux de ses bras. Sa clostrophobie commença à se manifester doucement, et la brunette avait de plus en plus peur.
Puis la porte s'ouvrit...

Invité

« Vous m’avez reproché de penser que j’avais toujours raison. Et je me suis rendu compte que vous aviez raison. Enfin je pense. Mais va savoir si j’ai raison ! »

J’avoue. J’étais, ce jour là, de très mauvaise humeur. Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi il n’y a personne dans les couloirs le samedi ? Personne à embêter, personne à énerver, personne à… personne quoi…

Ennui mortel.

Ne me demandez pas quelle folie me prit alors mais je décidai de faire un tour dans les couloirs et d’ouvrir toutes les portes (oui je sais j’ai des occupations bizarres mais songez un peu à tout ce qu’on peut trouver dans les placards un samedi après midi ! Des balais, des serpillères, des torchons…). Mais oui, c’est bien connu, rien de tel qu’un placard à balais pour occuper son samedi ! Je peux témoigner, je me souviens avoir passé plus de trois jours enfermé dans une cave à l’école militaire (personne n’a voulu me croire lorsque j’ai expliqué que la porte c’était fermée derrière moi et qu’elle n’avait pas voulu se rouvrir même en y mettant la meilleure volonté du monde, d’après mes bourreaux j’avais intentionnellement fermé la porte de la cave à vin derrière moi, allez comprendre !). Et c’est durant ce cours séjour que j’ai découvert :
1) Qu’une réserve de vin n’est pas inépuisable.
2) Que les lieutenants sont rarement compréhensifs quand il s’agit d’alcool (surtout quand il leur appartient).
Bref, tout ça pour dire que les placards sont des endroits ô combien passionnants.

J’avais déjà ouvert exactement 34 placards et fais des découvertes dignes des plus grands explorateurs (Oh ! Un aspirateur ! Là ! Des essuie-tout ! Mon dieu, mais… est-ce bien une balayette que je vois là ? Et ici ! Des cadavres ! Bon j’avoue, il n’y avait pas de cadavres, c’était juste histoire de pimenter un peu ce sombre après-midi). J’exagère c’est vrai, parce qu’en fait il n’y a qu’un seul placard pour toute l’école et j’y avais à peine passé euh…deux minutes top chrono. Juste le temps de prendre un balai et d’oublier mes écouteurs sur une étagère (oui vous avez le droit d’applaudir). Quelle heure était-il ? 17h45 environ. Je partais donc ayant échangé mes écouteurs contre un balai (on se demande qui perd au change). Je me rendais compte de mon oubli près d’une heure plus tard et retournait donc au placard à balais (deux fois dans une même journée, waaah si ce n’est pas de l’amour ça).

J’ouvrais la porte du placard (tiens ? Quelqu’un s’y trouvait déjà, mon amour des placards était-il contagieux ?). A vrai dire, j’aurais du avoir la puce à l’oreille, la fille qui se trouvait déjà là n’avait pas l’air très rassurée du moins pour peu que je pu voir. J’étais à peine entré que les rires d’un type (que je reconnaissais comme celui d’un de mes camarades de classe) me firent me retourner juste à temps pour entendre un léger « clack » et voir la porte refermée. D’après ce que mon esprit calcula dans l’instant, j’avais été suivi et dans le but de me faire une blague (mauvaise la blague) on avait fermé la porte derrière moi, ne se doutant apparemment pas que le placard était déjà occupé. Juste histoire de vérifier mes doutes j’enclenchais la poignée, une fois seulement. La porte s’ouvrait uniquement de l’extérieur. Je n’en revenais pas d’être à nouveau enfermé dans un endroit aussi exigu ! D’abord une cave puis un placard… Mon orgueil en prenait un coup !
Je passais une main dans mes cheveux, frustré avant d’étudier la situation.
J’étais coincée dans un placard, pour dieu sait combien de temps, avec une jeune fille (aaaahh ! Mon petit esprit fit tilt, elle était coincée aussi), il faisait froid et sombre (si bien que je n’avais même pas pu voir à quoi ressemblait la demoiselle).

J’engageai la conversation d’un ton assez chaleureux et un peu gêné.

>. Tu es claustrophobe ?

Je m’assis à côté d’elle (pas trop près non plus, je ne voulais pas qu’elle croit qu’il s’agissait d’une tentative d’approche).

Messages : 1253 Date d'inscription : 28/09/2009 Age : 30

Joy regarda attentivement la garçon qui venait d'entrer. Elle ne put distinguer que sa silhouette puisqu'il étais dos à la lumière. Elle ne différencia donc que sa silhouette sevlte et musclée. Mais la jeune fille ne pouvait pas dire à quoi il ressemblait exactement. Quelques minutes après qu'il soit rentré, n'ayant surement pas remarqué la presence de la jeune démone, la porte du placard se referma à nouveau avec un gros «bang». Geniale, maintenant Joy était enfermé avec un total inconnu pour elle ne sait combien de temps dans un fichu placard à balais qui ne s'ouvrit que de l'exterieur. Bien que celà ne l'aurait normalement pas gené, mais le placard était tellement petit qu'il y avait à peine la place pour deux. Joy ajusta alors sa vue à la noirceur de la salle; petit avantage d'être une démone. Cette dernière put alors clairement voir le garçon. Il était de taille plutôt grande, assez musclé, des cheveux blonds en désordre. Le jeune garçon avait l'air gêné. Va se demander pourquoi. Mais qui ne l'aurait pas été dans une telle situation qu'était Joy et le garçon inconnu. La petite démone se demanda quel monstre il pouvait bien être. Puis, le garçon lui demanda alors ce qu'il ne fallut surtout pas posé à Joy dans un moment pareil.

William - Tu es clostrophobe?

Non, mais ce garçon était-il stupide? Une fille assise en boule dans un placard à balais sombre comme la nuit n'était surement pas clostrophobe. C'était une question débile, idiote et totalement inutile. C'est pour celà que Joy répondit au garçon d'un vois sarcastique et sec:

- Ah oui, tu crois? Pas du tout! Bien sure que je suis clostro. Ça se voit non, ou t'es completement aveugle!

Joy avait toujours été assez mechante lors de ses crises de clostrophobie. Elle se rappelerais toujours de sa première crise. La jeue démone avait alors cinq ans. Joy avait été enfermée pendant six heures dans une penderie. Lorsqu'Elinor l'avait retrouvé, la fillette s'était tellement fachée qu'elle avait failli tuer sa «mère». Depuis ce jour, Joy s'était totalement absenti d'utiliser ses pouvoirs à la maison. La démone remarqua que le jeune garçon, dont elle ne connaissait toujours pas le nom s'était assis à côté d'elle.

* Ah! Mais il veut sa mort celui-là!*

Etant donné que les deux créatures allaient être coincé ici pendant bien longtemps, Joy se dit qu'elle allait peut être faire connaissance avec ce beau gosse inconnu.

- Désolé, je suis assez mechante quand j'ai une crise de clostro. Je m'appelle Joy McCord et toi?

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