La Cafèt', c'est pire qu'un champ de bataille... [PV]

Messages : 1169 Date d'inscription : 24/11/2009

La Cafétéria, c'est pire qu'un champ de bataille...
Pv Michiko Hasegawa

« La Seconde Guerre mondiale est un conflit armé à l'échelle planétaire qui dura de septembre 1939 à septembre 1945 […] Elle prit fin en Europe le 8 mai 1945 par la capitulation sans condition du IIIe Reich, puis s’acheva en Asie et dans le monde le 2 septembre 1945 par la capitulation sans condition de l'Empire du Japon, dernière nation de l’Axe à connaître la défaite. »

Quoi de mieux qu’un cours d’histoire juste avant le déjeuner. Un professeur qui parle, seul, sans avoir quoique se soit à demander à ses élèves, qui eux, ne pensent qu’à une chose : allé manger. C’était comme ça à chaque fois, des élèves affaiblis par la faim, surveillant l’heure de très près pour pouvoir quitter la salle le plus rapidement possible. Et bien évidement, je faisais parti du lot. Les bras croisés sur ma table, ma tête posée sur ces derniers, j’attendais calmement de pouvoir quitter le cours. Le regard vide, je pensais à mon après midi. Je n’avais aucune envie de continuer les cours. Je n’étais pas fait pour être enfermer dans une salle pendant des heures. J’avais besoin du grand air, de pouvoir parcourir le monde quand bon me semblait. J’aurais dut prendre tout ça en compte avant de venir à Monster Academy. Je relevais la tête pour regarder par la fenêtre. Y a des jours où je voudrais bien être un oiseau. Pourvoir parcourir le ciel quand bon me semblait. Sans qu’il y ait qui que ce soit pour m’en empêcher. Les oiseaux, ils avaient quand même la belle vie. Mais bon, bientôt je pourrais les rejoindre. Il me suffisait seulement d’avoir mon diplôme à la fin de l’année. Ouais… Enfin, faudrait quand même que jme mette à bosser un jour alors. Je n’avais jamais eut de difficultés à l’école. Mes parents avaient d’ailleurs trouvé dommage que je n’eu pas cherché à mieux me servir de mes capacités mentales. Et même de mes pouvoirs. Je me demandais comment ils se portaient… Je n’avais pas eut de leurs nouvelles depuis mon arrivée ici. D’un autre coté je ne leurs en avaient pas donné non plus…
Mon attention se retourna ensuite vers mon professeur qui en passant dans l’allée, m’avait mis un coup de manuel pour que j’arrête de rêvasser. Quoi ?! Est-ce ma faute à moi, si son cours était plus qu’ennuyant. Je n’aimais déjà pas beaucoup l’histoire, mais le 20ième siècle… Pitié ! Je trouvais que l’histoire était une matière sans intérêts. Je sais qu’elle permettait de comprendre les évolutions de notre société, ainsi que les erreurs de l’espèce humaine afin de faire en sorte qu’elles ne se reproduisent plus. Mais pour moi tout cela était complètement dénué de sens. Mon professeur continua son cours sur l’avant guerre. L’élection d’Hitler, les accords du traité de Versailles qui furent rompus… Bref, que de la théorie dont je ne me préoccupais pas. De toute façon, personne ne se préoccupait du cours. On avait tous la dalle, un point c’est tout. Il ne restait plus qu’une vingtaine de minutes avant la fin du cours. C’était vingt minutes de trop. Je simulais un malaise, tombant de ma chaise. Mon professeur me demanda si je me sentais bien, je lui répondis que non et demanda l’autorisation d’aller à l’infirmerie. Il me laissa quitter le cours pour que je mis rende, ne prenant même pas la peine de désigner quelqu’un pour m’accompagner. Je quittais la salle calmement, faisant un clin d’œil à quelques uns de mes camarades. Direction la cafèt'. Je passais rapidement aux casiers pour y déposer mes affaires inutiles.
Une fois à la cafétéria, je me dirigeais vers les plateaux pour en prendre un. Je pris seulement des couverts et une assiette de pates. Pas très consistant comme repas, mais je savais que ça suffirait. Je n’eus aucun mal à trouver une place de libre. A cette heure la cafétéria était encore bien vide. Mais d’ici 5 minutes, vous verrez que ce sera la cohue. Je m’installais à une table, seul, et espérant que je pourrais manger en paix aujourd’hui. Les minutes passèrent, et la cafétéria se remplie rapidement, ne laissant que très peu de place pour les derniers arrivés. Il en restait une libre à côté de moi, ayant dissuadé tout ceux qui voulait s’y assoir de le faire, ainsi que deux ou trois places, quelques tables plus loin.

Invité

Mathématique. Est-ce qu'il y a vraiment quelques chose de plus ennuyant que ça ? Même le mot fait peur. Ainsi j'étais donc assis en écoutant le magnifique discours du prof'. Enfin...Quand je dis écouter, j'exagère. J'entendais. J'entendais ce qu'il disait mais j'étais complètement ailleurs. Il parlait de quoi ? Ne me le demandez pas ! Je n'écoutais pas, mais je ne voulait pas non plus écouter. J'allais peut-être couler ? Booooooff, j'avais toujours couler mes maths, de toute manière. J'attendais, impatiemment, que la cloche sonne. Si elle pouvait sonner comme.. Maintenant, ça ferait bien mon affaire. Je regardai ma montre, il restais 10 minutes... 10 longues, interminable, minutes. Le professeure me posa une question...Euhh... Il avait demander quoi. Et alors il me fit un discours (et oui, j'étais chanceuse, j'avais eu droit à un discour privé sur l'importence d'écouter en cours) long comme la vie. Heureusement, la cloche finit par sonner. Je n'avais pas très faim, alors je pris mon temps pour me rendre à ma case, ranger mes choses et finalement me rendre à la cafétéria. Je me pris qu'une petite soupe, je n'avais pas si faim. Je regardais autour de moi, pour me trouver une place. Il en restais deux là bas, mais quelqu'un pris les places justes avant que je puisse même m'y rende. Mes yeux parcourirent encore la cafète, j'apercu une place de libre, à côté d'Hiroki. Je me souvenais bien de lui, il m'avais aidé quand je m'étais perdu, lors de ma première journée. D'ailleurs, une chance qu'il avait été là, sinon, je serais probablement encore en train de me perdre dans les couloirs de l'école,
à l'heure qu'il est. Je me dirigeai vers lui, en esperant qu'il accepte que je m'assise à côté de lui.

- Salut !

Fis-je en souriant. J'étais quand même heureuse de le revoire. En faite, il était rare que je ne sois pas heureuse de voir quelqu'un qui m'avait aidée. Et j'étais plutôt du genre entousiaste et amicale, donc j'aimais bien parler et sympathiser avec les gens !

- Je peux m'asseoire ? Il ne reste plus de place ailleurs...Je ne veux pas te déranger non plus ! o.O !

Mais je souriais. Comme beaucoup trop heureuse que la dernière place sois acôté de quelqu'un que je connaissais.

Messages : 1169 Date d'inscription : 24/11/2009

Je continuais à rembarrer tout ceux qui essayais de s’assoir à côté de moi, et ce avec sourire. Certains même ne m’avait pas pris au sérieux à cause du sourire, et pourtant… D’autres avait pris le risque de ne pas prendre en compte mes remarques, et c’était donc retrouvé couché au sol. C’était tout de même bizarre que la chaise se soit décalée à chaque fois que quelqu’un essayais de s’assoir… Haha ! Ils étaient tous reparti dégoûter de mon comportement, mais tant mieux. Comme ça ils n’étaient pas près de revenir me voir avant un bon moment. J’avais même envoyé promener certaines filles avec qui j’avais l’habitude de coucher. Je crois bien qu’elles ne m’avaient jamais autant insulté et détesté. J’adorais les regards noirs qu’ils m’avaient tous lancé en partant. En fait, c’était le fait de les voir rager qui me faisait rire. J’aimais voir les gens céder à la colère. De quelle façon ils cédaient ? Pourquoi ? Comment faisaient-ils pour décolérer ? Tant de façons différentes de réagir, et pourtant, une situation identique. Ou presque… C’est clair que nous ne voyons pas forcement les choses de la même façon. Certains étaient déjà excédés de leur journée avant même que je les envoie promené. Mais à chacun ses problèmes. Personnellement, les miens me suffisaient largement comme ça.
Je regardais tous ces visages défiler. Certains étaient familier, d’autres moins. N’empêche que c’était surement la première fois que je connaissais autant de visages au lycée. Faut dire que chez les humains je n’y allais pas aussi souvent. Je n’avais même pas réussi à retenir ceux qui étaient dans ma classe… Je ne m’étais pas forcement plus intégrer ici, mais comme j’étais obligé d’aller en cours, je finissais bien par apprendre le nom de mes camarades. Ainsi que celui de mes professeurs. Impossible d’avoir la paix ne serait ce que cinq minutes ici, n’est ce pas ? Un conseil, le jour ou vous voulez que l’on vous foute vraiment la paix, n’allez pas à la cafétéria. Y a toujours quelqu’un pour venir vous voir. Même si certains venaient avec de bonnes intentions, moi je voulais bouffer en paix. Avec toutes les personnes que j’envoyais promener, j’avais à peine eut le temps de toucher à mon assiette. Je relevais la tête vers l’entrée. Mais quand est ce que les gens arrêteront d’arriver ? C’est dans ces moments que je me rendais également compte du nombre d’élèves que contenait cette académie. Parmi les personnes qui venaient d’arriver, j’arrivais à en reconnaitre une. Une jeune fille. Mi…Chi…Ko ? Je crois que c’était ça. Je la regardais s’approcher. Elle me salua et demanda si elle pouvait s’assoir. Je fis oui de la tête. Je ne sais pas si certains auraient remarqué que je l’avais laissé s’assoir à côté de moi, mais en tout, s’il l’avait vu, ils allaient vraiment me détester.
Je souriais à la jeune fille. J’étais quand même un peu étonné qu’elle ait réussi à trouver le chemin de la cafétéria toute seule, mais dans le fond, tant mieux pour elle. Jl’avais rencontré il y a quelques jours. Elle était totalement paumée ! C’était marrant de voir les nouveaux se perdre dans l’académie, mais à elle, j’avais pas pu lui refuser mon aide. Quoi ? Vous ne me croyez pas capable de faire preuve d’autant de gentillesse ? Hé bah vous vous planté ! Elle m’avait paru sympa comme fille, alors jl’ai aidé. Je sais que c’est pas cool de fonctionner à la tête du client, mais bon. Au moins grâce à elle, j’allais enfin pouvoir manger en paix ! C’est bien ce que je vous disais, elle au moins elle était sympa ! Je mangeais doucement et en silence de sachant pas vraiment quoi dire à la jeune fille. Je relevais enfin la tête pour sourire.

« Jsuis quand même étonné que l’administration ne t’ai pas offert un chien guide d’aveugle depuis la dernière fois ! »

Non, je n’étais pas en train de me moquer… Bon, d’accord, j’étais légèrement en train de me foutre d’elle, mais bon, c’était en toute sympathie. Et puis bon, ne pas avoir de sens de l'orientation, c'était pas si grave.

« Sinon, ça va ? Tu arrives à t’en sortir ici ? »

[Désolé, c'est vraiment pas top =X]

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