Son dernier cours l'avait ennuyé au plus au point. Bien qu'il ait continué son manège habituel, avec un sourire en coin aux lèvres, il s'étais vraiment ennuyé. Les élèves de cette classe était presque surdoué en art, il n'a pu jouer avec personne. Il était presque resté à son bureau tout le cours à griffoner différent croquis sur une feuille, en espérant que ses souvenirs lui reviennent. Qu'il puisse s'en rappeler ... mais malheureusement, ce n'était que de vagues images qui lui revenaient et les vieux croquis qu'il avait fait ne me semblait plus si beau. Le reste de son après-midi était libre. Il ne savait où aller, et même que faire. Ce dernier cours lui avait mis le moral au plus bas. Il aurait bien aimé aller voir un psychologue mais l'envie n'y était pas. Le professeur avait peur d'être jugé ... que ce soit tout haut ou qu'il le pense sans lui en parler. Il se dirigea inconsciemment vers la bibliothèque, Il y entra silencieusement. Le barbare parcoura les lieux d'un regard las et s'avança entre les rangées. Il trouva rapidement le rayon de livre sur la psychologie, en pris un au hasard et feuilleta celui-ci brièvement. Il le referma et enpila dessus un deuxième pour se diriger vers les tables dont une en particulier était dans un désordre monstre. Il s'approcha curieusement du bazar, tendit l'échine et découvrit, parmis les bouquins et feuilles, une jeune fille qui travaillait avec ardeur. Un faible sourire naquit sur les lèvres de l'aîné qui détailla les croquis de la jeune femme. Il s'osa à prendre une feuille pour y découvrir de nombreux croquis. Certains éffacés à mainte reprises, d'autres couvets d'une épaisse ecendre grisée qui venait de son crayon. Elle barrait les ratés mais elle avait un certain potentiel. Il s'approcha de la jeune femme, regardant, par dessus son épaule, ce qu'elle pouvait bien faire. Une bonne pile de lire jonchait à son côté, des livres qu'il avait déjà vaguement regardé. Il s'installa à côté d'elle, tentant de se faire une petite place ou déposer ses livres en empilant les feuilles éparpillées.

Il la regarda un long moment avant de tenter de se plonger dans les livres qu'il avait pris, le regard voilé de douleur. Son précieux carnet était caché dans la poche de son jeans, il le sortit pour le déposer au côté de son deuxième livre. Il cherchait péniblement dans les livres qu'il avait déjà lus et relus de quoi soulager sa peine mais rien n'y faisait. Quand votre premier amour part, ça fait toujours mal. Mais malheureusement, le professeur était incapable de s'en remettre car s'était de sa propre faute s'il était partit. Et jamais il n'aurait l'occasionde le revoir, non, jamais ... Et c'était cette douleur qui le meurtrisait. Ses yeux foncés suivaient nonchalemment les lignes du livre et il s'en décolla tandis qu'il s'intéressa aux croquis de la jeune femme. il s'était invité à sa table et, pour une fois, n'avait pas le courage de parler ou de charmer. Il ouvrit discrètement son carnet, suivant les traits presque éffacés de ses vieux dessins. Son coeur avait d'horrible pincement mais son visage ne montrait rien qu'un sourire songeur. Il regarda à nouveau les feuilles de la jeune femme, entrouvrant les lèvres pour dire doucement.

- Tu as du talent.