Hei Kyung Kim
Messages : 34 Date d'inscription : 16/04/2011 Age : 29
| Sujet: Déprime quand tu nous tiens - Kotaro Ven 29 Avr - 23:04 | |
| Nerveusement, je regardais autour de moi, essayant d’ignorer les menaçantes seringues posées dans un espèce de bac en aluminium à côté du lit dans lequel j’étais assis, ainsi que l’odeur nauséabonde de la javel et autres odeurs associés au monde de la médecine. Eurk. J’avais à présent la nausée, ce qui me faisait oublié la cheville que je m’étais foulé en cours de sport. J’étais un boulet, j’en étais conscient. L’infirmier ne semblait pas se soucier de mon malaise, se concentrant sur ma jambe tout en me parlant de sa petite vie sans réellement se soucier de moi. Bon d’accord, peut-être que j’exagérais légèrement, mais il était quand même tordu. Je m’en foutais royalement de son chien et de ses trois enfants moi. Je voulais juste sortir d’ici. Ce que je lui avais dit, mais il pensait sûrement que ce n’était pas grand chose et que je faisais ma pleurnicheuse. Et c’était le cas. J’avais la phobie de tout ce qui était associé aux médecins et aux hôpitaux. On avait besoins d’eux que lorsque l’on était réellement malade. Lorsqu’on avait un cancer, par exemple... Est-ce que les vampires pouvaient avoir des tumeurs ? Pas que je saches... Je secouais la tête et grimaçais en sentant l’homme toucher ma jambe endolorie tout en me demandant si ça faisais mal. L’envie de lui faire manger sa blouse me démangeait à présent... Si ça ne faisais pas mal je ne saurais pas ici crétin ! Mais je ne dis rien, bien entendu, après tout il essayait de me venir en aide, en vain certes, mais il y a des incapables de partout. Que voulez-vous ? On ne peut pas tous être parfaits. Prenons par exemples les humains, ils me semblent répugnants comme créatures... Dommage que nous ne soyons qu’une petite minorité... Nous aurions eu vite fait de les réduire en esclavage ! Non pas que j’ai déjà cotoyé des humains, loin de là, mais pourquoi perdrais-je mon temps si précieux à essayé de les connaitre ? J’en sais déjà assez. Ce ne sont que des proies facile.
L’infirmier finit finalement de me mettre une sorte de bandage et je le regardais faire, légèrement hautain. Je n’étais pas toujours aussi désagréable, habituellement j’étais plutôt sympas, mais aujourd’hui j’étais de toute évidence d’humeur excecrable. Sûrement à cause du fait que je ne me sentais réellement pas bien. Je m’étais sûrement rendu malade à force de stresser comme ça. Je m’allongeais sur le lit et l’infirmier s’éclipsa enfin, me laissant enfin seul avec moi-même. Mes paupières se fermèrent et je me forçais à me détendre, me concentrant sur ma respiration irrégulière. La porte de l’infirmerie s’ouvrit à la volée alors que j’étais sur le point de m’assoupir, ce qui me fit sursauter. Péniblement, je me redressais légèrement, essayant de remettre mes cheveux ébouriffés en place. Ce faisant, je me regardais dans le bac d'aluminium et eu un mouvement de recul. C'était moi ça ?! J'étais encore plus pâle qu'à l'accoutumé, ce qui faisait ressortir la couleur sombre de mes yeux et de mes cheveux en pagaille. Bon dieu je ne ressemblais vraiment à rien ! Je gémis et me laissais lourdement retomber sur le lit, le moral au plus bas.
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