Monster Academy
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Une école de monstre ou l'on apprend à vivre comme des humains
 
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 Tanguy Podladtchikov || Admin ||

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AuteurMessage
Tanguy Podladtchikov
Tanguy Podladtchikov
ADMIN
Antipathique hétéro complexé~


Messages : 1633
Date d'inscription : 06/09/2009


Tanguy Podladtchikov || Admin || Vide
MessageSujet: Tanguy Podladtchikov || Admin || Tanguy Podladtchikov || Admin || EmptySam 29 Jan - 1:38

Tanguy Podladtchikov feat. Kim JongHyun


IDENTITE
• 18 ans.
• Mototsumitama.
• Quatrième année.
• Russe/Coréen.
• Hétérosexuel.




DESCRIPTION PHYSIQUE
Décrire le physique du personnage mais également sa véritable apparence quand il est un monstre.




• Poste vacant NON
Tanguy Podladtchikov || Admin || 5etoit
© Kimmi



QUESTIONS
écrire à la place des parenthèses

    Animal : Le Shar-Peï.
    Couleur : Le blanc.
    Nourriture : Tout ce qui est mangeable tant qu'il ne s'agit pas de fruit à coque...Il est allergique.
    Musique : Ne-Yo - So sick.
    Tabac : OUI
    Drogue : OUI
    Alcool : OUI
    Superstitieux : OUI
    Humain : Les humains sont narcissiques et manipulateurs, ils pensent sans arrêt être supérieurs aux autres...Et oui, si je n'avais pas ces fameux pouvoirs je ferais un parfait humain !
    Signe physique : Trois tatouages, deux sur les avant bras au niveau des coudes signifiant "Vita Dolce" et "Moderato", ainsi que "Too fast to live, too young to die" sur son omoplate droite.
    Passe temps : La musique.
    Hobbies : La glisse, la mécanique, le chant, la danse.
    Plus grand rêve / fantasme : Revenir en arrière pour corriger ses erreurs. Passer pro with Scott.
    Pire cauchemar : Revivre "ces" scènes.




HISTOIRE
Mon histoire, elle vous intéresse ? Vraiment ? Étrange ! Mais si c'est bel et bien le cas, alors prenez une bonne tasse de sang, ou de café et mettez vous à l'aise dans un bon fauteuil moelleux. Car mon histoire elle est bien longue, beaucoup plus que tous ces vampires et ces anges qui vous entourent dans cette académie, pourtant je ne suis pas un homme âgé aujourd'hui ! Non, loin de là, nous allons tout simplement dire que...J'ai vécus beaucoup de choses dans ma jeunesse. Mais avant de vous raconter mon présent, et mon avenir ne vaut-il pas mieux débuter par le passé, pour pouvoir mieux comprendre pourquoi je suis ici ? Vous êtes d'accord ? Très bien débutons, mais sachez que même si je veux être bref au final, se sera bien long tout de même.

25 Décembre 1993, que représente cette date pour vous, un simple noël, un jour mémorable comme pour la famille Podladtchikov ? Vous l'aurez compris, c'est ici que débute mon Odyssée à Rostov-le-grand une sympathique bourgade de Russie. Connaissez-vous l'expression : « l'argent ne fait pas le bonheur » ? Et bien, ce ne sont que des salades, car l'argent contribue grandement au bonheur, j'y ai goûté toutes les premières années de ma vie, à mon plus grand plaisir. Mes parents étaient heureux de donner un digne hérité à leur ligné, moi. Un fils pour lequel ils avaient de grands projets, sachant que même si je m'opposerais à eux, ils ne diraient rien. Étonnant à cette époque n'est-ce pas ? Mais j'étais en quelque sorte leur lumière et ils misaient beaucoup sur moi, sans doute trop...C'est ce qu'ils les menèrent à leurs pertes me demanderez vous ? Non bien entendu que non, j'aimais trop mes parents pour cela, je leurs devais beaucoup et je ne suis pas ingrats, dû moins pas envers eux. Tout ce que je faisais je le calculais en faisant de sorte que jamais cela n'atteigne mes parents. Et mes calcules se sont toujours révélés bon. Normal je ne dis pas « oui » ou « non » instantanément, je réfléchis, pèse le pour et le contre, aucunes réponses précipitées n'est franchement bonne, vous ne pensez pas ? Ainsi je grandis dans l'amour de mes parents. Très sollicité à son travail, mon père ne devenait plus qu'ombre à mes yeux. Ses absences répétées ne faisaient que créer un fossé entre nous qui se creusait de jour en jour. Heureusement, ma mère était là pour moi et le lien qui nous unissait ne pourrait cesser d'exister quoi qu'il advienne. Elle ne m'a pas donné uniquement de l'amour, mais aussi de la culture, que ce soit dans les livres, l'art, la cuisine, la musique, où encore les arts martiaux. J'étais le meilleur en danse ainsi qu'à la chorale, un bon cavalier et je me révélais être un très bon cuisinier dans tout ce qui touchait à la nourriture japonaise. Quoi vous dites que c'est beaucoup ? Mais enfin, il est dans nôtre devoir à chacun d'être un homme parfait, surtout quand vous êtes nobles et que vous avez tous les moyens pour y parvenir...Mais surtout il fallait respecter une règle d'or, ne jamais dévoiler sa vraie nature aux humains. Autant vous dire que là dedans je m'en sortais très bien aussi...Car oui, je n'étais pas un simple humain, pleurnicheur et véritablement navrant, j'étais un Mototsumitama. Tout du moins, c'était ce que mon père m'avait habilement glissé un soir où il était venu me souhaiter de beaux rêves. Ce fut la dernière fois que j'échangeais des paroles avec cet homme. Et c'est ainsi que mon périple débuta par un déménagement inexpliqué....

Ma « nouvelle vie » débuta aux États-Unis et plus exactement à Los Angeles sans toujours aucune trace de mon père. Voyant ma tristesse face à ce manque, ma mère m'acheta un chien, un Shar-Peï pour me tenir compagnie. Plus le temps passait, moins les choses s'arrangeaient pour les Podladtchikov, ma mère refusait toute conversation concernant son mari, sans doute voulait-elle me protéger, la question qui me tourmentait était la suivante : « Me protéger d'accord, mais de quoi ? ». Mon milieu social étant des plus nobles, j'avais reçu une éducation des plus strictes qui soient. Vous comprenez donc que je n'avais pas pour habitude de contredire les ordres de mes parents, de ma mère. Monsieur Podladtchikov devint alors le fantôme de la famille, personnes dans notre entourage n'énoncé son nom, comme si...Il n'avait jamais existé. Mon adaptation à cette grande ville fut des plus rapide et des plus fructueuse. Âgée de 7 ans à peine, les caméras avaient déjà repéré mon visage. Quoi de mieux que de passer dans une émission aux États-Unis pour se faire connaître ? Il s'agissait d'une simple émission dans le but de découvrir de nouveaux talents, certes puéril, mais je tentais tout ce qui était en mon pouvoir pour faire honneur à mon nom. Un homme prénommé Ronald Beclord, travaillant dans une entreprise du nom de « Art of Movement » prit contact avec ma mère suite à mon passage éclair dans le monde du show-business. Me proposant un suivie et donc, d'après ces arguments, un avenir doré. Suite à de tel propos, ma mère ne put qu'accepter le contrat, à contre-cœur, mais démunie face à ces belles paroles. La lueur si combative et courageuse de ma mère visible dans ses yeux, habituellement pétillant de vie, se ternissait jour après jour avant de s'atténuer à la signature de ce contrat. Puis la vie reprit son petit train habituel, ma mère devait travailler plus à cause de la disparition de mon père et nous communiquions de moins en moins. Le soir, nous n'avions ni la force ni le courage de se parler, ayant tout deux des journées épuisante. De mon côté, j'allais à l'école puis directement à mon entraînement, Ronald n'hésitait pas à m'épuiser jusqu'à l'effondrement lors de ses cours de danse. J'enchaînais les crampes deux par deux, une fois la limite atteinte, l'effondrement incontrôlable me laissant de jolis bleus à chaque fin de journée. Pourtant, je ne regrettais pas le fait avoir accepté ce contrat, je me sentais bien et la musique était devenue une chose à part entière pour moi. C'était mon oxygène, sans elle je ne vivrais pas longtemps. Cette passion me détourna quelque peu hors de "la route vers la perfection", plus ça allait, moins je suivais à l'école, jusqu'à ne plus relever les yeux de mon cahier. Non il ne s'agissait pas de devoirs, mais bien de poème, tout ce qui me passait dans le cœur et la tête se retrouvait vite écrit noir sur blanc. Âgé de 9 ans, je participais à une petite compétition organisée entre les artistes d'A.O.M. Il était clair dans ma tête que personne ne pouvait rivaliser avec moi, oui j'étais devenus quelque peu arrogant je l'admets ! Et pourtant...Ce jour là, je rencontrai un demi-dieu. Je n'éprouvais même pas de colère envers cette personne qui m'avait lamentablement écrasé, Scott Feynner, un mec incroyablement doué. L'excuse de l'âge n'était même pas envisageable vu qu'il avait un an de plus que moi seulement. Cet évènement m'a découragé et m'a fait perdre la face ? Bien au contraire, plus déterminé que jamais, j'avais repris l'entraînement avec plus de conviction, plus de haine. La sueur coulait sur mon visage si déterminé : je devais vaincre ce fameux Scott, quoi qu'il m'en coûte ! Pourtant, c'était chose impossible, plus je m'améliorais plus il gagnait lui aussi en technique, à se demander s'il avait une limite ! Ma mère s'inquiétait à mon sujet, elle n'osait pas m'en parler, mais je le voyais bien. En même temps que penser quand l'on voit son fils s'endormir la tête dans l'assiette tous les soirs à l'heure du repas ?

Mes années collèges commencèrent enfin. Qui dit collège dit forcément début des relations amoureuses non ? Alors je vous mets en garde immédiatement, ma vie amoureuse a toujours été très...Compliquée ! Mais surtout, un véritable échec de A à Z. La première fille, celle que l'on gardera toujours gravé dans notre esprit, même si parfois cela est douloureux. Elle s'appelait Taylor, une jolie brune aux yeux vert avec un air d'ange. Une beauté sans pareil qui faisait tomber bien des collégiens dans les couloirs. Facile d'accès pour moi ? Après tout pourquoi pas ? J'étais intelligent, sportif, réfléchis, plus mature que ceux de mon âge en général et plutôt bien fait ! Ha ha, quelles pensées positives de moi ! Sans doute étaient-elles juste, mais ma timidité légendaire envers la gente féminine ne me permettais pas de leur adresser la parole! Que ce soit en classe ou autre part. Alors je me débrouillais autrement, je l'observais discrètement entre deux poses, en cours lors des rares fois où je relevais la tête de mon cahier, dans les couloirs...Le 14 février je décidai de lui faire comprendre ce que je ressentais en la voyant, d'après un certain crâneur du nom de Scott qui avait des tas et des tas de groupies, il paraissait que les filles aimaient qu'on leurs offres des choses ce jour là. Des fleurs, des chocolats...Pour moi, c'était véritablement navrant ! Autant lui donner un billet vert directement dans la main, mais elle risquait de mal le prendre, ou encore de le comprendre de façon très...Enfin passons ! Je m'étais donc décidé à lui écrire un poème tout de même, le domaine dans lequel j'excellais le plus. Bien évidemment, vous imaginez bien, que je n'allais pas la lui remettre en main propre ! A la sortie des cours je m'étais arrangé pour me rendre chez elle, je savais bien quel chemin elle empruntait. La lettre anonyme habillement placé de façon à ne pas la louper en entrant, je repartis les mains dans les poches, angoissé, un vrai gamin...Ce que je n'avais pas prévus, était le fait qu'elle était rentrée en voiture...La, poisse...Elle m'avait vu mettre la lettre et ne manqua pas de venir me voir le lendemain, papier en main. Vous souvenez vous de votre premier baisé, extra n'est-ce pas ? Les autres ne sont pas aussi exquises pour moi, certes c'est toujours un plaisir, mais le premier...C'est véritablement une découverte non ? Et bien, le mien fut de Taylor, c'est fou ce qu'un bout de papier et un ramassis de sentiment peuvent apporter non ?! Ce baisé ne m'apporta pas que des plaisirs, vous pouvez me croire. Ma réputation de mec invisible se transforma rapidement en « copain de Taylor ». Je ne m'étais jamais fait vraiment repéré avant cela, j'étais invisible, je venais en cours, je dormais, j'écrivais, je repartais, personne ne me parlais ou ne m'adressais de regards. Maintenant, c'était tout l'inverse, les filles parlaient dans mon dos quand elles me croisaient, les garçons étaient devenus plus froids qu'ils ne l'étaient déjà. Et les cours de rugby étaient véritablement douloureux...Je manquais cruellement d'autorité et de franchise sans compter qu'il m'était impossible de donner un ordre et cela, à qui que ce soit. Taylor elle, comblait ce manque. Seulement, il est étrange d'être attaché autant à une personne, surtout au collège, les relations ne sont jamais sérieuses ! Et pourtant, toutes mes années collèges se passèrent à ses côtés. Ma mère quand à elle avait épousé mon coach, Ronald Beclord chose que je ne contredis pas, il était comme un père pour moi et n'hésitait pas à me faire souffrir pour que je m'améliore au sein de son entreprise. Une nage en plein bonheur ? Oui, notre famille était complète et heureuse, que demander de plus ? J'aurais tout donné pour voir ce petit bout de bonheur rester intacte, seulement, tout à une fin et la mienne commença le jour où Taylor m'annonça de façon monotone qu'elle ne m'aimait plus, que j'étais trop un looser, incapable de se faire respecter. Quelques mots destructeurs, qui n'étaient que le début d'une succession d'évènement dont je m'aurais bien passé. A l'entraînement du soir avec Scott et Ronald, je ne faisais rien correctement, je trébuchais, chutais, littéralement désespéré, pour finalement abandonner. Chose qui n'arrivait jamais chez moi, Ronald eu alors une idée pour me remettre d'aplomb. Une petite conversation entre « père » et fils pour comprendre ce qui n'allait pas. Un petit restaurant, des confidences et tout fini bien, voilà sa version. Après tout, je n'avais que 15 ans et j'étais véritablement démunie face à tous ces tours. La soirée se passa donc dans un bar, pour la première fois je goûtais à de l'alcool, c'était vraiment répugnant, à part la vodka. Pas pure bien sûr, j'avais goûté à de multiples cocktails, le portefeuille de mon beau-père avait eu mal, mais la faim justifie les moyens à ce que l'on raconte. Une petite drogue dans mon verre pour arrêter les frais et le trou noir. Incapable de faire quoi que ce soit, je sombrais, inconscient de ce qu'il allait se produire. Mon beau-père c'était tout de même bien amusé cette nuit là.

A mon réveille, tout était différent, j'aurais pu rester dans l'inconscience, s'il l'aurait voulut, mon beau-père airais pu me cacher ce qu'il m'avait fait, mais non, comme s'il voulait que je retienne un message. Quoi qu'il en soit, je me réveillais dans un motel avec un mal de crâne incroyable, il me fallut dix bonnes minutes pour comprendre ce qu'il s'était passé. Je m'étais rhabillé en vitesse avant de sortir de la pièce en manquant de tomber tous les trois mètres. Ce jour la restera gravé à tout jamais, je me souviens d'absolument tout les détails, des regards abjects que les gens me lançaient quand je passais jusqu'au vomissement sur les escaliers du motel. Le chemin que j'avais dû parcourir à pied pour retourner chez moi était l'un des plus dur qui soit, pourtant la rage et la détermination ne me fit pas perdre la tête. Quand je repense à la tête horrifié de ma mère en me voyant m'écrouler dans le jardin accompagné de mon beau-père qui lançait déjà de belle parole : « Mon dieu, qu'est-ce qu'y t'es arrivé ?! Qui t'a fait ça ! Chérie apporte lui quelque chose à manger ! ». Le Tanguy d'autrefois avait disparu si brutalement que ma personnalité en fut brisée, déchirée en deux. A mes yeux, seule la vengeance était appétissante. Mais j'allais préparer mon plan, car on m'avait bien enseigné les choses, un plan bâclé était toujours un échec. J'avais donc fait comme si de rien ne c'était passé, je mentais à tout le monde et mon entré en seconde se fit des plus ardue. La première personne que je croisais fut Taylor, elle aussi avait changé, elle était devenue plus féminine. Dans mon cas, j'étais devenue plus bestiale qu'autres choses, je n'hésitais pas à insulter les gens qui me cherchaient de trop près, quand à ceux qui essayaient de me tenir tête ? Exterminé de la race humaine sans jugement propre ! Jamais je ne m'étais senti aussi bien, de plus j'avais Scott pour me soutenir dans les moments durs, nous étions dans la même classe et j'avais décidé d'emménager chez lui avec mon Bologne (le Shar-Peï), ne voulant pas être trop près de mon beau-père. Plus les jours passaient plus mon plan se fortifiait.

Vous pensez peut-être qu'avec tout cela j'étais devenus un cancre. Bien au contraire, j'étais dans les premiers de ma classe, toujours plongé dans mon cahier oui, une passion est une passion, mais d'autres choses toutes aussi importantes dans la vie m'étaient apparues. Je me révélais être très endurant, je pouvais rester plusieurs jours sans dormir et ne pas être épuisé, j'arrivais à déplacer le canapé, avec Scott dessus, de plusieurs mètres d'un petit coup de pied, ou devrais-je plutôt dire en trébuchant maladroitement ? Oui, je n'étais pas normal, je le sentais. De ces attributs je décidais donc d'en tirer profit, le soir je travaillais comme DJ dans une boîte à quelques pâtés de maisons. Au début l'adaptation était plutôt difficile, je n'étais qu'un gamin pour tous ceux de la boîte, mais lorsque l'on fêta mes 17 ans, tout passa un peu mieux, je me liais même d'amitié avec l'une des serveuses la plus convoité de la boîte : Leiko Ôtani. Un bout de femme plus qu'incroyable, un caractère de feu, je dois bien l'avouer, elle me faisait bien rire. Un rire sincère, celui que l'on n'avait pas vu depuis bien des années. Un beau soir, lors de ma pause, j'étais parti prendre un verre avec elle, qui me l'avait aimablement payé. Avant d'avoir avalé une gorgée, j'avais tout de même ajouté avec un sourire : « Tu n'essayes pas de me droguer au moins ? ». Elle me répondit d'un simple « Ho » et d'une claque sur l'épaule suivie de la légendaire menace : « La prochaine fois je ne te payerais rien du tout si tu le prends comme ça ! C'est mon salaire que tu bois là ! ». Peut-être, mais nous n'étions jamais assez sûr, certes là il s'agissait d'une fille et en plus de Leiko, mais je préférais être clean pour ce genre de choses...C'est alors que la chose inespéré se produit, Taylor fit irruption dans cet endroit pas vraiment adapté pour la jeune fille. Seulement elle n'était pas venus pour faire la fête comme la plupart des gens ici. Elle vagabondait en me lançant des regards, mais à quoi jouait-elle ? C'est alors que quelque chose percuta dans ma petite tête, je saluai Leiko qui m'insultait de tous les noms en la laissant là avec son verre. Je m'approchais donc de Taylor qui s'éloignait un peu plus à chaque pas pour finalement se rendre dans un recoin calme. Elle m'attrapait pour finalement me plaquer contre le mur, me faisant perdre mon verre, son contenue s'éparpillant sur le sol. J'étais venu dans le but de lui parler, mais après tout, pourquoi se forcer lorsque cette personne n'en vaut pas la peine ? Nous entamions donc les préliminaires accolés dans le couloir, retirant sa robe, puis son soutien-gorge. Une fois cela fait, je me stoppais, l'embrassant une nouvelle fois avant de fouiller dans la poche et d'activer la caméra de mon portable discrètement. Toutes ces belles choses qu'elle me sortait, choses qui ne feraient sans doute pas plaisir à son petit ami. Une fois son magnifique discours terminé, elle tenta de retirer mon tee-shirt, tentative veine, je me contentais de m'approcher d'elle pour lui dire tendrement tout en sortant le portable de ma poche pour filmer la jeune fille, son expression de stupeur : « Tu m'excuseras, mais tu n'es pas du tout mon genre, tu es trop une looser pour moi. Et puis, je n'ai pas franchement envie de me taper un thon ce soir. On remet ça à plus tard d'accord ? ». D'un mouvement sec je tournais les talons et m'écartais de Taylor, la laissant seule et uniquement vêtue de ses jolis bas. La minute suivante, la vidéo était envoyée. Oh j'allais sûrement me faire tabasser par quelques personnes, mais j'avais besoin de cette vengeance personnelle. De retour au bar, je jetai les habits de Taylor dans la poubelle pour retourner à mon poste.

Le lendemain matin, tout se passa comme prévus, la vidéo avait fait le tour, même les rats de bibliothèque l'avais vu. Quoi de pire que l'humiliation générale pour la plus belle garce du lycée ? Rien à ma connaissance. Sa réputation venait d'être réduite à néant en une soirée seulement. Quand à son petit ami, rien de très surprenant, il voulut me tabasser à la sortie des cours, vous savez, c'est le genre de gars qui se trimbale avec toute sa famille. Ils étaient quoi, environ cinq ? Moi j'étais tout seul ? C'était sûr j'allais prendre chère, j'avais certes une force incroyable, mais mes exploits s'arrêtaient là. Je commençais donc à me prendre des coups, en silence, en éliminant un ou deux blaireaux trop pressés de me voir H.S. La chose que je n'avais pas prévue était que Leiko et Scott interviendrais, à vrais dire j'avais oublié que Leiko avait promis de m'emmener faire un tour à la fin de la journée. C'est dans cette petite bataille que je découvris mon potentiel alors que Leiko allait se faire tabassé à son tour, quelque chose d'étrange se passa. Une véritable flamme sortie de nulle part pour sauter au visage et l'assaillant, hurlant de douleur. Profitant de cette diversion, nous filâmes en vitesse, boitant comme des chiens. Personnes ne dit mot, trop occupé à se maintenir debout, trois clampins solidement attaché et salement amoché en direction d'un endroit calme, l'appartement de Scotty. Leiko m'expliqua des tas de choses sur elle, qu'elle n'était pas humaine, elle était une sorcière, que je n'avais plus à me sentir seul. Je ne voyais pas ce qu'elle voulait dire, jusqu'à ce qu'elle me remémore les faits, que j'avais créé une flamme et qu'à sa connaissance aucun humain ne pouvait faire ce genre de choses. Les paroles de mon père foudroyèrent alors mon esprit, comme quoi je n'étais pas humain. Seulement, la jeune fille ne savait pas plus de choses que moi sur cette fameuse race de Mototsumitama. Du côté de « A.O.M », Scott et moi avions décidé de nous rendre aux auditions organisées par une véritable agence de talents prévue la semaine suivante.

Je ne vais pas vous le cacher, ma haine envers mon beau père c’était peu à peu atténuée et l’envie de lui faire payer aussi. J’avais bien fait de ne pas réagir au quart de tour, c’était sous l’effet de la colère, j’aurais sans doute regretté mes actes, je n’étais pas aussi stupide pour me rabaisser à son niveau après tout ! Plus les jours passaient, plus ma joie grandissait, je touchais presque le bonheur. Scott et Leiko s’étaient remis de la petite baston et nos blessures aussi. Cette intercalation nous avez vraiment rapproché, surtout moi et Leiko, toujours là pour m’engueuler quand je ne prenais pas mes médicaments ou quand je refusais de manger équilibré. Une vraie maman poule et j’adorais ça ! En parlant de mère, la veille des auditions la mienne m’appela. Aussi étrange que cela puisse paraître nous nous entendions bien, elle avait juste de mal à accepter que je soit parti de la maison, mais après tout elle n’était pas au courant, et je ne pense pas que beau papa lui avait dit qu’il avait violé son fils ! Enfin…Passons…C’est lorsque l’on reparle des sujets qui fâches qu’ils refont surface, vous l’aurez compris, mon beau père voulait avoir une conversation avec moi. J’acceptai.

Le lendemain matin, je partis deux heures avant les auditions jugeant ce temps suffisant pour mon beau père. Au volant de ma Bugatti Veyron, je fis monter mon beau père qui tenait à m’accompagner à ces auditions, nostalgie de nous voir quitter son harem ? Car oui, j’allais le quitter, quoi qu’il arrive et j’étais persuadé que j’allais être pris, comme Scott. En parlant de ma voiture, elle en jetait plus que la malheureuse kangoo rose de Scott non ? Et oui, il ne faut pas oublier que je suis un petit fils à maman remplis de tune ! Sur le trajet, ce que je cagnais se produis, Ronald parlant de l’incident qui s’était produit il y a de ça quelques années. Alors qu’il continuait de m’avouer ses faits, je ne pus m’empêcher de sourire, un sourire mauvais. Non vraiment, il pensait sincèrement m’apprendre des choses…Je lui répondis avec un simple, « je suis au courant ». Vous pensez qu’il c’est sentit gêné, stupide ? Non pas du tout ! Il en a même rajouté une couche, n’hésitant pas à m’insulter ouvertement, s’imaginant que je n’avais attendus que ça, ne se retenant pas de laisser promener ses mains sur moi. Etant donné la situation, je ne pouvais pas lâcher le volant au risque de provoquer un accident impliquant de nombreux innocent. Je me contentai donc de serrer les mains sur le volant, bouillant intérieurement. Ce sont quelques mots qui déclencha la bombe qui était en moi, je les citerais : « Ta mère me lasse, elle a perdue de sa beauté et de sa vivacité…Regarde toi, jeune et en pleine santé. Comment résister à un allumeur dans ton genre ? Je sais que tu n’attends que ça, pourquoi se retenir ? ».

Un coup de volant. Une explosion : deux morts. Voilà le bilan que j’aurais aimé. Mais j’en demandais sans doute trop. Vous me direz, il est impossible de voir ce genre d’explosion dans un simple accident de voiture ! C’est vrai, sauf quand il s’agit d’une explosion provoquée par un Mototsumitama. Dans l’affaire nous avions été plus brûlés que fracassés, car une fois le choc passé, nous étions encore en vie tous les deux. La dernière chose que je me rappel fut les suffoquement de mon beau père et des miens…Puis plus rien, le noir, la libération de l’esprit. J’étais mort ? Non…Je n’avais pas eu cette chance, j’étais dans un lit d’hôpital, seul, dieu merci ils n’avaient pas mis cet enfoiré avec moi…S’il était toujours en vie bien sûr. Je ne sais pas si vous avez déjà ressentit cela, lorsque vous voyez des gens qui compte énormément pour vous arriver dans votre chambre après un accident, le visage crispé par la peur, l’angoisse. Tout cela juste pour vous…Vous ne pouvez alors vous empêcher de culpabiliser, la première chose que vous faites est de vous excuser auprès d’eux, tout ce que j’avais gardé pour moi durant 17 années de ma vie se déversa en moins de quelques secondes sous formes de larmes. Les garçons ne doivent pas pleurer ? Ce sont des famelettes ? Dans ce cas j’en étais une tout simplement, je n’en pouvais plus, je devais arrêter de le cacher, continuer à vivre comme je le faisais n’étais plus possible. Je déballai tout, de A à Z à Scott, Leiko, ma mère, je savais qu’elle aimait cet homme, mais elle ne devait pas rester avec lui, il ne la méritait pas, la seule chose qui l’intéressait était son argent, non pas ma mère.

C’est ainsi que je rata les auditions, pour faute d’être resté inconscient trois jours. Mais grâce a cela, des choses bien plus importantes arrivèrent. Le divorce de ma mère par exemple, Ronald était pris de court, sans parler de son physique, pour ma part je m’en était tiré avec un bras cassé et des brûlures superficiels. Lui…Etait en fauteuil roulant et était littéralement dévisagé, encore plus moche qu’à l’origine ! Et puis il y avait Leiko qui avait ouvert son bar. Ou encore Scott le nouveau playboy de la télé ! Tout allait pour le mieux pour tout le monde. Concernant mes pouvoirs, je ne les supportais plus, ce fut donc grâce à des tatouages que réussit à la canaliser, des portes dont moi seul avait la clé. Tatouage réalisé par la main experte d’une magicienne confirmé à mes yeux, Leiko. Il fallut s’y reprendre à trois fois et à trois endroits différents pour réussir à limiter le plus gros de mes capacités, mais je ne le regrattait pas, j’avais changé. Concernant la musique, mon désir de devenir quelqu’un s’était atténué, je faisais un break, me mettant plutôt à la mécanique, musique rimait avec Ronald et donc mauvais souvenirs, un jour je retournerais sur le devant de la scène je m’en suis fait la promesse, mais pour le moment seul le calme me permettais de souffler et pour me réadapter, je choisie Monster Académie, une école de monstres tout comme moi, loin de autres, pour recommencer à zéro. J’étais en troisièmes années et les professeurs ne me voyaient pas vraiment, je séchais souvent...Une année s’écoula en paix, mon entré en quatrième année fut assuré car malgré mon absentéisme très important, mes notes m’assuraient un billet VIP vers cette classe ! Fini les embrouilles…Suite à une teinture blonde (car oui je n’étais pas blond de nature) je me lançais à Monster pour finir mes études, cette fois-ci me forçant à ne pas sécher, une année coupée du monde des humains ne pourra me faire que du bien...





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Psoeudo & Prénom : Pop-gun.
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