Monster Academy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Une école de monstre ou l'on apprend à vivre comme des humains
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Anonymous
Invité



L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! Vide
MessageSujet: L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! EmptyVen 19 Nov - 16:10

Boum

Le son se répand dans la pièce, lent et régulier, sourd et implacable, gong infernal inexorable.

Boum

Les murs tremblent, les vitres claquent.

Boum

Les oreilles souffrent, les dents grincent.

Boum

*Rah, mais c'est pas finit à la fin?*


Brusquement, je me lève de mon fauteuil et je jette mon livre sur mon lit. Comment les gens font-ils pour dormir quand je-ne-sais-qui met de la musique à fond les décibels en pleine soirée? Moi, je peux pas bouquiner, en tout cas, et ça me soule!

*Et puis franchement... ça, de la musique? Mozart doit se retourner dans sa tombe!*

Tentons de décrire l'horreur: ça émet un son basse à faire tomber la poussière du plafond en rythme continu et ininterrompu, accompagné de grésillement comme des interférences radio, le tout suivi d'une voix qui semble s'essayer à l'exercice difficile de hurler, d'articuler et de gerber en même temps. Une horreur vous dis-je! Les humains modernes ont vraiment beaucoup à rattraper.

Et je ne sais pas qui fait un vacarme pareille, mais si le type n'arrête pas dans la minute, pas besoin d'être devin pour savoir ce que je lui réserve!

La minute passe. La musique a changé, encore plus forte et grinçante. Je capte quelques bribes d'allemand au milieu des hurlements inarticulés et rauques... ce doit être du Rammstein... eh ben mon cochon, la culture a touché le fond!

*Et là, celui qui fait ce vacarme va toucher le fond aussi... le fond de son placard à balais, tête la première et avec force! Là c'en est trop!!!*

Cessant de tourner en rond dans ma chambre les mains sur les oreilles (oui, j'étais en train de faire ça, comment aurais-je pu avoir une pensée cohérente sinon?), j'observe discrètement les couloirs dans l'entrebâillement de ma porte. Les murs de pierre y renforcent l'acoustique, de telle sorte que le tintamarre se répète en quatre ou cinq échos. Charmant! Mais ça a au moins un mérite: les gardiens de nuit ne voudront pas s'approcher sans être aller filer chercher des boules-qui-ès avant. La voie est libre.

Sans soucis, je repère la source de mes ennuis: chambre 3, la porte est grande ouverte, et la musique en déferle comme une vague de mort.

*C'est vrai que ces portes sont pas mal insonorisées, quand on y pense... bon, dans ce cas, plan A: rectification de la situation*

M'avançant d'un pas brusque, j'arrive devant la chambre. j'y distingue une seule personne, allongée sur son lit. Une blonde, aux allures de pop-star maladroite avec son mascara. Un peu plus âgée que moi en apparence (je dis bien: en apparence), et l'air de fixer le plafond comme si elle voulait y percer un trou rien que par le regard. Bon, si c'est comme ça, autant y aller bref:


- Désolé d'interrompre votre session culturelle ma p'tite dame, mais il est 22h33 précisément et les pensionnaires aimeraient se passer de votre cacophonie! Je sais pas si vos voisins ont fui les lieux ou pas, mais y en a qu'en ont pas l'intention, alors on met ...

Sur ce, je ferme vivement et sans cérémonie sa porte de chambre

- ... LA SOURDINE!

J'avais vu juste. la porte fermée, le son est tout de suite plus supportable, même dans le couloir. Bon, maintenant, retour à la case bouquin. Je rentre dans ma chambre, et je m'installe brusquement sur mon fauteuil, ramassant mon livre un peu froissé.

*Bon, j'y suis peut-être allée un peu fort en claquant sa porte comme ça, mais c'est pas comme si elle l'avait pas cherché non plus, la donzelle*

Bon, où en étais-je? Chapitre 5? non, c'était plus loin que ça...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité



L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! Vide
MessageSujet: Re: L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! EmptyVen 19 Nov - 21:00

Allongé sur mon lit en position « étoile », musique à fond, porte de la chambre ouverte. Que dire, que dire ? Une journée géniale remplie d’évènements ? Il serait long de vous raconter ma journée, mais juste pour vous, mais aussi parce que je n’ai rien d’autre à faire, je vais vous la raconter dans les moindres détails…Alors Heureux ?! « Ho, oui très heureux ! »



Le visage serein, la bouche légèrement ouverte avec un léger fils de bave qui coule avec délicatesse pour marquer mon oreille d’une superbe nuit, j’étais plongé dans un sommeil réparateur de mauvaise humeur. Un endroit en paix ou tout les soucis s’envole, seulement, tout à une fin, une fin pour annoncé le début. C’est étrange vu comme cela…Et je ne sais pas si vous avez remarqué mais le début d’une fin commence toujours par de la bonne humeur. En même temps, quelle tête peut-on tirer quand on doit se lever à 5heures du mat avec une sonnerie atroce hein ? En plus, comble de la chance, la sonnerie se trouvait juste devant la porte du dortoir que j’occupais. Voila maintenant une semaine qu’elle endurait tous les matins un rituel des plus étranges ! Et qu’elle se faisait réparer( la sonnerie bien sûr) ! Réparer vous vous demandez ? Ha oui, j’avais oublié ! Ne vous en faites pas, suivez le cours de l’histoire et vous allez vite comprendre pourquoi je dis ça…La sonnerie retentit donc pour réveiller les internes dans la joie et la bonne humeur, mais moi, comme une fille normale et endormit, j’avais encore le réflexe et taper sur ma table de nuit le visage sous l’oreiller pour étouffer le son. Seulement, mon réflexe avait quelque peut changer de la où j’habitais avant. En effet je ne cherchait pas le réveille mais bien…Le marteau. Une fois saisit, cacher dans ma table de nuit, je me redressais d’un mouvement lasse et mou. Les yeux trop faibles pour s’ouvrir et les cheveux ébouriffés. Que c’est bon le matin !!! Après quelques secondes, lorsque la force fut de nouveau avec moi, je me dirigeais vers la sortie et ouvrit la porte lourdement avant de m’engouffrer dans le couloir pour rejoindre ma copine l’horloge. D’un léger sourire baveux je levais le marteau et dit calmement et avec une voix à moitié endormit :

« Coucou ma belle, bien dormit ? Oui, moi aussi. »

Puis #BRING#, plus d’horloge pour aujourd’hui, finit ! Voila bien une semaine que je cassais l’horloge, en faite, j’ai commencé le deuxième jours de mon arrivée. Pour dire que ce lycée à les moyens et la foie pour la remettre devant MA porte à chaque fois ! Mais il fallait avouer que eux aussi commençait à se faire à mes petites habitudes, car à chaque fois, un surveillant venait en courant pour m’arrêter, mais mauvais timing, il me retrouver avec le marteau et l’horloge dans les mains. Et tout ça finissait où ? Et oui vous avez compris l’idée générale ! Une heure de colle c’est partie! D’un mouvement las je lâchai l’horloge qui tombât à mes pieds et sourit au surveillant avant de retourner dans ma chambre, c’était un nouveau surveillant chaque matin. Ce détail ne m’avait pas surpris, ils avaient sûrement craqués et démissionnés ! Enfin, voila déjà une journée entamée avec ses petites habitudes ! Vain maintenant l’épreuve des douches! Étant la première debout grâce à madame l’horloge, j’arrivais aussi la première aux douches. Haa…Quelle merveille toutes ses douches rien que pour moi ! Que dis-je ! Quelle merveille toute cette eau chaude JUSTE pour MOI. J’entrais donc dans la salle de bain commune, une serviette dans le coude et une trousse de toilettes. Sur le trajet, je me lavais les dents, ça m’occupais et me faisais gagner du temps à la fois, si ce n’était pas beau ça ! Une fois à l’intérieur, je me rinçais la bouche rapidement et passa une main dans mes cheveux mêler qui me donner une tête afro. Je venais de découvrir comment la mode des années 70 avait vu le jours! Devant un miroir, je pris une mèche de cheveux que je plaçai sous mon nez et que je bloquais avec ma lèvre supérieure avant de rire doucement et d’enlever mes vêtements. Une fois sous une douche, et l’eau chaude liquidée, c’est-à-dire en 5 minutes top chrono, je m’enroulais dans ma serviette et croisa deux filles. Je leurs sourit légèrement et leurs dit calmement :

« Toujours aussi gelé ! Quand vont-ils penser à mettre de l’eau chaude ? »

Celles-ci me firent un magnifique sourire en affirmant ma question. Ha la la, les pauvres ! Si elles savaient ! Mais ça tombe bien elle le savent pas ! D’humeur jovial je retournais dans ma chambre à présent vide et m’habillais de l’uniforme…Vous m’avez crus ? Ha ha. Je pris alors un jean bleu, simple et sans trous. Je n’avais pas besoins de ça pour montrer mon caractère, et puis les gens qui juge par rapport au physique allaient être surpris de moi et de mon caractère…Ce fût donc avec un simple jean plutôt moulant, mais droit en bas avec des chaussures à la D.C et un tee-shirt dos nageur blanc que je sortis de ma chambre avec un sac de sport à bandoulière noir et gris sur l’épaule. Moi ? Aller en sport ? Non, mais c’était plus agréable pour la tête un sac de sport sur les tables de cours. Ha les cours, l’un des meilleurs moment de ma journée je pense, surtout lorsque l’on à histoire, anglais, espagnol ou math ! Quel bonheur !! Dans les couloirs, j’avançais d’un pas lent et décontracté, je croisais des camardes de classe dont le fayot qui courait partout en demandant s’il y avait un devoir. Comme d’habitude quoi…Le temps passa plus vite que prévus et j’arrivais quelques minutes en retard, bah, pas bien grave, le prof avait peur de moi…J’entrais donc en lui serrant la main comme toute personne civilisé et alla m’asseoir au fond de la classe. Tout les regards était pointé sur moi, mais ils détournèrent vite les yeux quand je sortie mes cahiers. Une véritable élève studieuse ! Si seulement ça pouvait être vrai…Une fois le cahier sortie, le stylo en main je me mit à gribouiller des trucs par-ci par là, mais fini par m’écraser sur ma table la tête dans l’entre d’un de mes coudes. J’avais le regard vide, trop vide que cela inquiéta le garçon qui était à coter de moi. J’ai donc dus fermer les yeux pour ne pas paraître louche et je pus passer à la phase 4 de ma journée. Mon petit moment nostalgique vous savez, là où on repense au plus beau moment de sa vie, son plus grand délire, sa plus grande frousse. Puis viens le moment de rattraper la nuit perdue. Le cahier souffre, mais l’esprit lui se régénère. A la fin du cours, à la pose midi, le professeur d’anglais m’interpella alors que je rangeais mes affaires, où du moins le peut que j’avais sortit…

« Mademoiselle Della Oerba, pourriez vous me donner votre cahier pour voir ce que vous avez pris comme note ? »

« Mais bien sûr monsieur, tenez, attention ça colle un peu sur le bord droit. Ne vous en faites pas, vous pouvez me le rendre demain, prenez le temps qu’il faut pour bien tout regarder ! »


Je lui tendit mon cahier trempé de bave avec un sourire naturelle et sortit de la salle paisiblement, pendant que je marchais dans le couloir, je ne pouvais m’empêcher de penser à la tête du prof…Le pauvre quand même…Mais je retournais vite au présent quand je vu les filles de mon club de volley en ligne d’attaque face à moi. Mes sourcils se froncèrent, mais je gardais un visage le plus neutre possible sans même leurs adresser la parole. Elles n’en valaient pas la peine, et puis j’avais déjà eu une heure de colle à cause d’elles…

« Le coach veux te voir, tu n’es pas aller une seule fois aux entraînements ! »

Je n’adressais même pas un regard à celle qui venait de parler et posais mes affaires dans mon casier avant de partir vers la cantine. Oui oui, j’avais bien entendu ! La dèche…En plus cette après-midi, il n’y a pas cours, les élèves peuvent faire ce qu’ils voulaient…Bah, j’allais juste passer l’après midi dans le gymnase à faire du « sport ». Le problème, c’est que si j’ai choisit Volley, c’est bien parce que l’on m’a viré du club de musique, pour être remplacée par cette Joy ! Je la déteste avec ses aires de midinette pourrie !!! Enfin, le problème n’étais pas la, une fois sur le trajet du gymnase, je m’arrêta quelques secondes à la cantine pour attraper une grappe de raisin et fila directement au Gymnase. La suite de ma journée ne fut pas extraordinaire, je passais l’intégralité de mon après midi à faire du volley, pour vous dire les bleus que je me suis coltinée, et avec ce coach qui c’est déplacé juste pour moi !! Autant vous dire que c’est bien un des seuls profs que je respecte ! Il faut dire qu’il m’en fait baver et n’hésite pas à me faire souffrir ! J’aime ça ! Tant d’autorité et de force à la fois ! S’il avait 20 de moins je l’aurais épousé ! Quoi qu’il en soit, je retournais à 22h15 dans mon dortoir, les membres endoloris et sur les nerfs plus que jamais. Je devais sans doute dégager une aura meurtrière car je ne croisais personne dans les couloirs ni même dans la chambre. Heureusement ! Je ne me voyais pas m’engueuler avec quelqu’un ce soir !

J’entrais donc dans la chambre, retirant mes baskets d’un mouvement de pied agil et lança mon sac un peu plus loin. Au passage j’allumais la chaine-Hifi avant de m’écrouler lourdement sur mon lit en position étoile. Le regard vide, épuisé, fixant le plafond...Quand soudain quelqu’un fit apparition dans ma chambre, enfin il faut dire que je n’entendais rien à ce que cette cruche me disait. Quoi qu’il en soit elle claqua ma porte, ce qui me fis relever la tête. C’était quoi ça ? Une nouvelle ? Elle veut des ennuis ou quoi ? Mon regard si vide avant devenus naturel. Oui, je dis bien naturel ! Alors comme ça la petite chérie est dérangée par ma musique ?! Hou hou hou…Arrête je vais finir par pleurer !! D’un mouvement lent je me relevais de mon lit pour m’approcher de la chaîne Hi-fi, changeant de musique, un peu de bloc party, montant le son à fond, moi-même j’eus une petite douleur aux tympans, mais c’était tellement bon…!!! Je restais debout un petit moment avant de rouvrir ma porte et de sourire, vous savez, ce sourire satisfait de la chieuse qui aime pourrir la vie des autres. Non mais ho ! Pour qui se prenait-elle à claquer MA porte comme ça ? Une chose est sûr, qu’elle ne joue pas à se petit jeu avec moi, je risque de perdre patience très rapidement…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous
Invité



L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! Vide
MessageSujet: Re: L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! EmptyVen 19 Nov - 21:49

*Ok, alors là, celle-là, elle a intérêt à avoir fait son testament!*

J'y crois, pas, ya vraiment des gens pour être aussi demeurés pour en rajouter une couche comme ça? Y a vraiment des gens pour qui faire chier le monde est leur raison d'être?

Le pire, c'est que je sais que la réponse est oui!

Et me voilà confrontée au stéréotype du genre. Et attention, pas juste un cliché, LE cliché! L'origine de l'origine, la quintessence de la chiantise, la perle des emmerdeuses, le genre de spécimen qu'on pourrait empailler et exposer au musée des horreurs pour faire l'exemple!

Rien qu'à l'entendre, je la hais déjà! Elle... non mais vous vous rendez pas compte de tous les ravages que des gens comme ça peuvent causer? Franchement, ce genre de comportement devrait être classifié comme criminel et les types enfermés dans des cages et lobotomisés pour ne pas avoir pensé à leur prochain!

Le pire, c'est que j'ai déjà eu affaire à des nanas comme elle. Oh oui, chez les anciennes, je ne vous raconte pas comme c'est courant! Faut dire, pourvoir tisser l'avenir à sa convenance, à la fin, ça corrompt plutôt fort quand on est les seules dans le métier. On se concentre sur le fait qu'on peut faire un truc, et on oublie les fondements et le comment. On oublie que ça peut être dangereux, on perd sa sensibilité au monde extérieur, bref... on devient un monstre. Pas mal de jeunettes chez mes sœurs sont dans le genre: elles ont oubliées que leur force vient du fait qu'elles sont plusieurs, qu'ensembles elles peuvent unir leurs talents et modeler l'univers. Non, elles se contentent de savoir qu'elles-mêmes peuvent Tisser, elles s'en fichent des autres, elles sont arrogantes entre elles, et elles en oublient que les humains, eux, ont des émotions. Dégueulasse comme comportement! Au fond, j'en vient presque à être fière de mes limites, d'être la seule ici à pouvoir faire ce que je fais. Cette douleur que je ressens, cette peine à décaler la moindre chose, à causer le moindre évènement, me forge, me fait évoluer, et me donne conscience de la valeur de ce que j'ai. Oui, en ce sens, je suis fière d'être unique. Par rapport à ce que j'viens de dire, ça sonne peut-être paradoxal, mais c'est logique... et après tout, les paradoxes sont ma spécialité!

*bon, elle veut la guerre, elle l'aura !!!*

Ah oui, parce que s'il y a bien un truc que j'aime pas non plus, c'est de me la fermer face à une emmerdeuse! pas question que je m'écrase pour l'amusement d'une sadomasochiste blondasse écervelée! J'ai ma fierté, et je la ferais valoir, jusqu'à la mort! Elle se croit tout permit? Eh ben elle va en prendre pour son grade, la garce!

Je sais comment ces personnes fonctionnent... enfin, à peu près. Je ne sais pas jusqu'où celle-là peut aller, mais si je sais une chose, c'est qu'une conséquence totalement inattendue de leurs actes fait déjà un bon effet de douche froide! Faut la surprendre, lui faire douter, lui faire sentir que, p'têt bien qu'elle a mordu plus gros qu'elle ne peut mâcher!

*Bon... j'aime pas faire ce genre de choses, mais lui parler ne servira à rien, alors autant mettre le paquet vite fait bien fait... après tout, je suis dans ma chambre, personne ne pourra dire que je me suis dévoilé... héhéhé, faudrait pouvoir deviner ce que je suis... bonne chance, la gourde!*

M'allongeant confortablement sur mon lit, je commence à fermer les yeux (j'aurais pu me passer de ce genre de choses, mais ça aide de se sentir confortable, et je compte être optimale pour ne pas me faire prendre). Lentement, tentant tant bien que mal de faire abstraction de la musique épouvantable qui me déchire les oreilles, je sonde la Toile, ces fils invisibles que seule moi peut sentir dans ce lycée, ces fils qui relient chaque chose entre elles et les entraînent dans le destin implacable... l'œuvre d'art de mes ancêtres (je dis mes ancêtres, pas les anciennes. Les ancêtres savaient ce qu'elles faisaient, et elles ont fait le gros du boulot. Les anciennes, c'est juste des rombières sans scrupules. Ni moi ni aucune autre ne pourrait espérer rivaliser avec les ancêtres). Une beauté terrible de précision chirurgicale... si beau et précis... si fragile... tissez un fil de travers dans la Toile, ou décalez en un, et croyez-moi que la réalité peut prendre un tournant assez surprenant, sans compter plutôt brusque... les paradoxes. Levant une main, je sens les fils...

*non, pas lui... ouhla, surtout pas celui-là! Considérant les nœuds de force entre cet assemblage filaire, la réponse est... celui-ci!*

Souriant à moi-même mon plus beau sourire carnassier, je saisis un des fils du destin pendouillant au dessus de ma tête et je tire un coup sec.


BANG !!!

Et voilà! Ni-vu ni connu! On pourrait même pas appeler ça un paradoxe! La dinde en jaune poussait déjà sa chaine hi-fi dans ses retranchements, il suffisait juste d'un petit coup de pouce du destin pour provoquer le court-circuit, et de là une belle détonation dans une gerbe d'étincelles... Poï Poï la chaîne hi-fi! J'adore faire ce coup... je ne vous ai jamais dit que Mathilda c'est mon film préféré? Non? bah maintenant vous savez! Prenez-en note, sait-on jamais, ça peut servir!

En tout cas, plus de musique pour un long moment maintenant! Allongée sur mon lit, je me détend enfin. Assez, même pour lâcher à moi même:


- Ben c'est pas trop tôt!

*Merde, j'ai laissé ma porte ouverte... j'espère qu'elle a rien entendu l'autre... roh et puis c'est pas grave, elle peut rien prouver de toute façon!*

Et puis, j'essaie d'imaginer la tête qu'elle doit tirer, ayant vu sa précieuse radio tomber en pièces sans raison apparente.

Repoussant ma porte du pied, je me prélasse, un sourire satisfait au coin des lèvres.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! Vide
MessageSujet: Re: L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin! Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

L'enfer a un son, et il se trouve 2 chambres plus loin!

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

+
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Monster Academy :: Close :: Close-
Sauter vers: