Osee De Gabens, élève en troisième années à Monster Academie, aucune réputation hormis peut-être le fait qu'il soit le roi pour se prendre des râteaux....Pas classe du tout. Depuis près de trois ans, il vivait en paix, une vie pépère comme on l'espère...Seulement, depuis quelques temps, les choses se sont compliquées et cela se résume à un seul prénom : Jae Min Park, dit plus couramment « le chieur ». En effet, il se trouve que ce gamin de 15 ans est son colocataire, avec Hiroki Katsuya. Autant dire toute suite que ce pauvre De Gabens a été gâté...Lui Hétéro à 100% !! Quoi qu'il en soit, depuis l'arrivée de l'autre nain, Osee s'entend un peu mieux avec Hiroki. Solidarité face à l'envahisseur sans doute...Jamais Osee n'aurait pensé que ce Miki lui manquerait autant...Mais bon, il n'avait pas à se plaindre, entre lui et Hiroki, c'était lui qui subissait le moins de choses venant du chieur, il ne pouvait pas s'empêcher d'avoir de la peine pour Hiroki dans certain moment...Une chose est sûre, si Jae continue sur sa lancée, il risque d'être surpris de la réaction d'Osee. Certes il est gentil, mais faut pas abuser non plus ! Dans cette académie, la gentillesse n'existe pas, si l'on ne se fait pas respecter dès le début, on se fait bouffer...

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Il était dans les 18heures et j'étais de corvée de nettoyage...Pourquoi ? J'avais malencontreusement raté mon expérience de "chimie" qui avait provoqué une légère explosion. Mais seulement à ma table et je m'étais tout pris dans la figure ! Bon je vous l'accorde, pas de chance, le professeur passé à ce moment à ma table et c'était lui aussi penché pour voir ce que je faisais...Mais tout de même ! C'était injuste dans le fond ! Depuis quand, en plongeant un bout de fusain incandescent dans un bocal d'oxygène, on fait péter toute la classe ? Non mais sérieusement ! D'un pas lasse je me déplaçais dans les couloirs à la recherche du fameux placard à balai, pour ma part je n'y étais jamais allé (et j'en étais pas triste...) ! Quelle invention encore ça je vous jure ! Combien de trucs se sont passés dans cette pièce, toutes ces rumeurs ? Mais surtout, lesquelles étaient vraies ? Les couloirs commençais à perdre un peu de leur activité, se vidant un peu plus à chacun de mes pas, certains allaient se restaurer à la cafétéria ou prendre une douche et d'autre préféraient aller dormir. Dormir...Impossible. Voilà une chose qui me redonna le sourire...Depuis peu, je n'aimais plus me rendre dans ma chambre et m'écraser sur mon lit. Traîner le plus longtemps possible était plus agréable, comparé à l'autre qui vous lance des vannes toutes les deux minutes...à se demander s'il ne s'en lasse pas...C'est l'âge dit-on...

Je m'arrêtais de temps en temps pour réfléchir, la journée avait été longue et les professeurs particulièrement intenables. Heureusement, le week-end arrivait à grands pas. Oh mon dieu, le week-end, merci à celui qui a inventé ça ! Dans un soupire de bonheur je finis par arriver devant la petite porte, mais une fois de plus, l'épreuve semblait trop facile. Oui, elle était fermée à clé...Bah, après la journée que je venais de subir, une porte fermée ressemblait à un jeu d'enfant à mes yeux! D'une main agile je fouillai dans mes poches pour en sortir, après un certain temps, deux barrettes métalliques, noires et fines. Tient tient...A qui appartenaient-elles celles-là ? Hum...Bonne question ! Bah, ça n'a pas d'importance !! Je les glissais alors dans la serrure avant de me lancer dans une bataille acharnée pour déverrouiller cette malheureuse porte. Il aurait été plus simple et plus rapide de donner un coup de pied dedans...Vu son état, on n'aurait pas vu de différence, mais je ne tenais pas à me prendre encore des heures de colles, j'en avais suffisamment comme ça...Soudainement un cliquetis retentit, ce bruit retentis à mes oreilles comme le son de la victoire. Je ne pus m'empêcher de laisser un sourire s'afficher sur mon visage. Je retirai rapidement les barrettes, regardant autour de moi comme pour m'assurer que personne ne m'avait vu et ouvrit la porte pour m'engouffrer dedans.


La pièce était petite et l'obscurité y régnait,. Pour faute, j'eus beaucoup de mal à trouver où était placé l'interrupteur ! Pendant un certain temps je m'étais cru au moyen âge, avec l'odeur en moins bien sûr...Une fois la lumière allumée et après avoir trébuché une bonne douzaine de fois sur de nombreux objets tous plus suspect les uns que les autres, je me lançais à la recherche du balais et de la serpillière ! Ça faisait un peu ambiance..."Dora l'exploratrice" et franchement, très peu pour moi...Je me mie alors à bouger certains objets en espérant ne rien faire tomber : de un parce que je m'imaginais mal devoir ranger tout ce foutoir avant d'aller nettoyer la salle de cours et de deux, car je n'avais pas envie d'aller à l'infirmerie avec un bâton d'engrais planté dans l'œil !

Je fouillais tranquillement le placard qui était finalement plus bordelique que je l'aurais imaginé...A plusieurs reprises je manquais de faire tomber quelque chose, sceau, râteau, sac de terreau...Au bout d'un certain temps je me mie à désespérer, les mains sur les hanches, je regardais autour de moi pour finalement lâcher un long soupire. Je n'allais pas passer toute la nuit ici punaise ! Non pas que je voulais à tout prix retourner dans ma chambre, mais le placard à balais était un peu trop...étroit pour moi ! Soudain, quelque chose attirera mon attention, un petit coin plus sombre que les autres, je me penchais lentement en observant ce qu'y s'y trouvait jusqu'à apercevoir : le manche à balais. Se fut, sans doute, la plus belle scène de la journée, autant dire toute suite que ma vie est triste !! D'un geste hésitant, je tentai d'attraper ce manche à balais en faufilant ma main à travers des objets douteux, le seul que je pus identifier fut un sécateur. Dieu seul savait ce qui allait advenir de mon bras une fois rentré dans tout ce bazar !! Suite à quelques minutes de fouille j'en ressortis le balais, fière de moi, bombant légèrement le torse quand d'un seul coup, la porte s'ouvrir et se referma brusquement. Sur le coup je sentie mon coeur s'arrêter, ici on ne sait jamais ce qui peut arriver, je n'aurais pas été surpris de me trouver face à face avec un centaure, un loup-garou, une bête dangereuse quoi...Mais non, c'était bien pire que ça, c'était...

Osee - ...Jae...Min....? dis-je d'une petite voix crispée et surprise à la fois.

Celui-ci paraissait bien agité ! Pour preuve il bondit sur la malheureuse chaise qui était posée contre le mur pour bloquer la poignée de la porte. Je le regardais faire, silencieux, encore sous le choc.

*Qu'est-ce qu'il fou encore ce con ? Il m'approche, je le descends ! C'est bien la dernière fois qu'il s'amuse à m'enfermer avec lui dans un endroit aussi...glauque et étroit ! *

Inconsciemment, je serrai le manches à balais dans ma main, guettant ses moindres mouvements. Il m'avait aperçus et commençais à taper la discute, cela ne sentait pas bon...Pas bon du tout ! Depuis un certain temps, Hiroki avait changé de comportement envers lui. J'ignore ce que ce gamin lui a fait, mais Hiroki était plus...Gentil avec lui ! Je le regardais silencieusement d'un air soupçonneux, de haut en bas, comme pour chercher des indices qui pourront me dire ce qu'il est venu faire là exactement et dans quel but.

Jae Min - Oh ! Osee, tiens ... C'est ... Pas commun de se retrouver ici en même temps ! Tu viens chercher quoi toi ?

Osee - Je pourrais te retourner la question....

Sur le coup j'eus un rictus incontrôlé de la bouche qui finit par laisser échapper un petit rire d'énervement. Je relâchai le balais et croisa les bras me tenant face à lui quand soudain, la poignée de la porte se mie à bouger. Des gens s'acharnaient dessus pour entrer. J'arquai un sourcils en regardant la porte puis Jae. Qu'est-ce que c'est encore que cette embrouille... ? Je m'apprêtais à parler quand on entendit un cliquetis, ce son résonna dans ma tête, un son vraiment désagréable, sans parler des rires de ceux qui avaient osé m'enfermer ici avec Jae Min ! Bon je devais me calmer, il ne m'avait encore rien fait...Ni de remarque, ni de reproche, il a été gentil. Hum...Pas normal ! Alors que je le regardais s'exciter tout seul sur la porte à présent fermé, je ne pus m'empêcher de rire, essayant d'étouffer le son le plus possible en plaçant une main devant mon visage et en mettant dos à lui. Après un certain temps, il lâcha l'éponge. C'était vrai que Jae était pas du genre...Baraque...Il se mie alors à faire le chien battue posant ses fesses sur la chaise qui avait permis de bloquer la porte précédemment. Il voulait que je l'aide ? Attend voir, pourquoi est-ce que je ferais ça ?

Jae Min - Je crois ... Qu'ils sont partis chercher de l'aide ! Eh eh ...

Je passai une main sur les paupières close, réfléchissant. Finalement, je lâchai un long soupire avant d'ajouter avec une voix désespéré en espérant ne pas faire une erreur en l'aidant :

Osee - Qu'est-ce que tu as fait encore ? C'est qui ces gars ?......Bon, pousse toi.

Je m'approchais du garçon toujours assit et lui tapota gentiment l'épaule et lui faisant signe de se décaler un peu plus. Me permettant ainsi d'accéder à la porte sans aucun problème. Une fois devant, je l'examinai, j'aurais pu la défoncer sans problème, mais il risquerait de se poser des questions à mon sujet, certes la porte était en mauvais état, mais elle pouvait résister à plus d'un choc violent. Je décidai donc d'utiliser la même méthode que pour l'ouvrir : "les barrettes". Je me penchais légèrement pour placer les deux bouts de ferraille dans la serrure, cherchant avec beaucoup de mal à les coincer. Je jetais un rapide coup d'œil à Jae Min, je n'avais pas confiance en lui, je ne sais même pas pourquoi j'essayais de l'aider...Alors que je tentais d'ouvrir la porte depuis deux bonnes minutes, l'ampoule se mie à perdre de son intensité pour finalement claquer. Le noir envahit aussi rapidement la petite pièce que Jae Min y était apparut. Cela me faisant à moitié sursauter. Grave erreur ! Je lâchai accidentellement l'une des barrettes qui passa à travers la serrure pour tomber dans le couloir, de l'autre côté de la porte. Je donnai un léger coup dans la porte ; qui trembla dangereusement ; pour évacuer mon stress, c'était pire que tout ! Je me retournais dans la direction où était censé être Jae, mais avec le noir qui y régnait, on n'y voyait pas grand-chose...

Osee - Tu es claustrophobe ?