Nouveau départ, nouvelle rencontre!!

Je venais d'arriver dans cette université. Et oui! J'étais dans une université alors que j'avais que 18 ans!! Enfin...On va dire que je n'étais pas encore partie des plus vieux de l'établissement. Mais cela ne me gêner pas tellement, ce n'était pas à moi de me montrer gentille avec les première années et ce n'était pas moi qui devait montrer l'exemple.

Je venais de rentrer dans cet établissement sans passer par le bureau du proviseur ou principal (peut importe comment on l'appelle ici) pour annoncer mon arriver. De toute façon je ne savais pas où son bureau se trouver. Et puis qu'est-ce que je pouvais bien dire ? "Bonjour M'sieur! Je suis arrivé c'est moi!!"
Il n'y avait personne, aucun élèves. J'en ai donc conclue qu'ils étaient tous en cours. Et oui! Je suis peut être un bête sauvage mais j'ai de la logique dans ma petite tête! J'avais appris à lire récemment et mon écriture laissé encore à désirer. Mais c'était le plus important non ? Sinon ne me demandez pas de démontrer par le théorème de la bijection que la fonction f(x)=0 à une seule et unique image sur son ensemble de définition. Au niveau math je suis au stade primaire 2+2=4.

J'avais mon gros sac de sport sur l'épaule et mon sac de cours quasiment vide sur l'autre épaule. Mes cheveux étaient attachés sur le côté droit de mon cou, j'aimais bien leur ondulation, c'était mignon. J'avais pris l'uniforme de mon ancien établissement scolaire. Comme je ne savais pas si on pouvait s'habiller comme on voulait, autant ne pas se faire emmerder dés le premier jour hein ? Une petite jupe volante, une chemise déboutonnée de deux boutons, un ruban que je devais attacher autour du cou en gros nœud que je n'ai pas fait. (j'ai deux mains gauches alors faux pas trop m'en demander.) Et puis il faisait super chaud! Ah et oui!!! J'avais mis du vernis noir sur mes ongles! J'adore le vernis noir! ça brille c'est trop classe!!

J'avais des écouteurs dans les oreilles. Et oui! Ne vous imaginez pas que j'allais passer a côté de cette merveille!! JE suis peut être ancré dans la civilisation humaine que depuis peut de temps mais j'ai déjà plein de trucs. Par contre...je ne sais pas comment on change de musique, donc ben...je laisse défiler. J'étais sur le groupe "On Off". Un groupe japonais composé de deux beaux mecs!
Durant ma petite marche j'ai découvert un petit paradis vers autour d'un lac. Je ne pouvais pas résister plus longtemps! La fraicheur de l'herbe et la douce odeur des fleurs m'appelaient trop!

J'ai quitté le petit chemin que je suivais sans trop savoir pourquoi et je me suis installé à l'ombre d'un arbre. J'ai lâchée mon gros sac de sport et mon sac de cours. Puis je me suis laissée tomber sur les fesses en soupirant. Je me suis allongée mollement sur l'herbe fraiche et douce. Je respirais à plein poumons l'odeur de la Nature. Cette belle Nature qui faisait partie de mon passé, de mon enfance. Un grand sourire s'est dessiné sur mon visage, j'ai repliée mes jambes et mes bras devant moi et j'ai commencer à me balancer sur les côtés.
Ma peau était en contact avec le sol. J'ai finit par arrêter de faire mes gestes complètement débile et j'ai laissé tomber mes bras et mes jambes. J'étais maintenant en position étoile sur le sol. Je regardais les rayons du soleil brulant traverser les branchages et les feuilles de l'arbre qui m'apportait une présence. J'ai légèrement plisser les yeux et mon esprit à commencer à vagabonder dans mes souvenir.
Ma famille, "lui", ma nouvelle vie. Qu'est-ce que je devais faire maintenant ? J'étais là où je devais être, qu'est-ce que je devais faire ? Me faire des amis ? Des ennemis ? Me trouver un copain ? Tuer pour survivre ?

Peu à peu, je plongeais dans un demi sommeil, transportée par la musique. [url][/url]

* J'adooore cet endroit! Si seulement je pouvais dormir ici plutôt que dans leu chambre qui pue le renfermé...

Je venais d'arriver aux abords d'une petite clairière, près du lac, fuyant le cours de math (le deuxieme oui et alooors?), sandwich au poulet tomate cornichon... Non pas que j'aime les légumes mais avec le pain, ça cale bien l'appétit. Enfin, au bout de trois ou quatre sandwich de ce genre. Ca tombe bien, j'en ai fait une réserve dans ma chambre. Ca me gène de manger autant devant les autres. Surtout que je ne prends pas un gramme mais que 'en perds si j'ai le malheur de sauter juste un repas..
De toute façon, lorsque j'ai faim, c'est impossible pour moi de louper un repas. Et comme j'ai tout le temps faim...
Les mannequins doivent m'envier cette qualité.Je ne m'en plaint pas!

Je machais un morceau de ce merveilleux sandwich au poulet avec LE cornichon correctement placé (j'aime que mes sandwich soient bien montés =D ), aretée à la lisière des arbres, quand je sentis une odeur.. Et pas n'importe qu'elle odeur! L'ODEUR ! Celle que je cherchais depuis deux longues années! Une oduer FAMILIERE, chaude, qui me poussait vers elle, instinctivement.
Lorsque l'instinct prend le dessus, en tant que loup, j'ai bien compris que toute faculté humaine est écartée. Je ne pense plus, je ressent. Et cela même sous ma forme humaine.

Ma peau se mit à onduler. Signe avant coureur que l'animal voulait sortir, et faire ce que tout loup aurait fait. Et moi-même je le voulais, enfin! Redevenir cette part de moi, sentir les griffes dans l'herbe fraiche et humide, sentir, voir, chasser... Et surtout courir, courir à ne plus m'arreter... Sentir les muscles de mes pattes...

Mon corps commençais les pré-préliminaires de transformation.Je repris alors vite conscience quand je senti que ce n'étais pas que l'odeur d'un animal.. C'était une odeur..Proche de la mienne oui. Femelle. Proche, a environ 10 metres. Ver le centre de la clairière? Peut -être.

*Maitrise toi. Tu ne sais pas qui cela peut bien être et la règle d'or ici est de ne pas se dévoiler, apprendre à se cacher...

Je m'avança alors prudemment vers la clairière, sans chercher à me cacher, mais sans pour autant arrivée tel un éléphant d'Afrique.

Lorsque je m'arreta, quelque mètres plus loin, j'aperçu une ado, à peu près mon age, peut être plus.. Mais je n'arrivais pas à le croire.


*Se pourrait-il que... Apres toutes ces années je...

Je restai la, à regarder, sentir, écouter la jeune fille étendue là, devant moi, à l'odeur pleine de promesses...