Quand on manque de respect (Suite)

Laisse-moi te raccompagner…

J’en profite pour venir porter se qui m’encombre…

Reste, je vais te protégé de tes peurs. Te réchauffer de ma froideur, t’enivrer de mes paroles.

Invité

Un vendredi soir. Un de ces soirs où souvent, Ibuki se retrouvait en Retenue après avoir fais une bêtise. Peut-être trouvait-il cela amusant que de perturber la quiétude des autres? Hum... Non, cela allait beaucoup plus loin que de l'amusement. C'était quelque chose qui le faisait sentir vivant, qu'il existait. C'est en se ridiculisant, se rabaissant à ce niveau qu'il obtenait de l'attention des autres, alors qu'en fait il avait tous les talents possibles pour être reconnu tel un être humain. Enfin, à moitié Sorcier, mais un jeune homme de ce qu'il y a de plus humain dans cet établissement surement. Tout étant qu'il fut une grossière erreur que de venir embêter l'un des professeurs qui, malencontreusement, fut celui de son domaine préféré. Certes, derrière ce jeune étudiant turbulent et instable en apparence, n'était nul autre qu'une pauvre âme noyée dans le sombre côté de la vie, ce côté auquel semblait s'accrocher le Sorcier. La Philosophie. Un art, une manière de voir les choses d'un niveau beaucoup plus élaboré que ces gens, ces personnes toujours positifs qui ne tiennent qu'à croire que la vie est belle. Contradictoire en fait, car c'est en voyant la vie vêtu d'un voile nous cachant la vérité que certains croient que la vie n'est que positive et que penser qu'avec le négatif ne mènera à rien de bon. Cependant, d'autres comme Ibuki, perçoive le négatif comme une future transformation en quelque chose de positif. Ce Professeur, Ryuzaki Hanasaki, l'avait séduit de ces paroles, de par le personnage qu'il était. Le désir de vouloir découvrir ce que cachait la vie, de connaître davantage l'avait poussé à être un peu devenu comme l'un de ses adeptes dans un sens. Naïf, il lui avait donné l'honneur de lui apprendre les nombreuses choses qui lui manquerait de savoir de par son espérance de vie, ma fois peu longue comparé l'Immortalité du Vampire se dressant devant lui. La pluie débutant de s'affaisser contre le translucide des fenêtre, le vent s'agitant, le plus âgé rapprocha son corps du siens, touchant ses lèvres des siennes, alors que le jeune élève sentait sa peau se marquer de délicats frissons. Les mains glaciales du Professeur glissant contre les douces parcelles de son épiderme. L'étroitesse de leurs personnes, leurs souffles s'entremêlant, un grondement vint pétrifier le jeune Modèle. Voilà que l'orage se montrait...

Une phobie qui n'avait jamais été vaincue fit trembler son frêle corps à chaque coup de tonnerre. Ces déchainements de mère nature venant perturber un brin leurs rapprochements. Toutefois, la crainte de se faire mordre par l'homme lui avait prit aussi, ce dernier laissant un soupir se percuter contre la peau de son cou, il lui avoua qu'il avait envie de son sang et par la même occasion, il lui fit promesse de ne lui faire jamais de mal. Promesse qu'il eut un peu de mal à comprendre, car lui n'étant qu'un simple étudiant qui avait saboté l'un de ses cours. Peut-être était-ce ce sentiment de déjà vu? De connaître cet homme das un sens puisqu'il se sentait plutôt proche de lui, au niveau psychologique et aussi physique par la même occasion. Le temps devenu froid, violent de par l'orage à l'extérieur, le jeune Ibuki lui avoua qu'il avait peur, après que le plus âgé lui avait proposé de retourner à sa chambre. Il était tard, le ciel avait emprunté une couleur sombre, la retenue était terminée. Mais cette phobie, cette horrible peur le paralysait de ses pas. Une fois séparé de cette douce étreinte, il s'approcha de la porte après s'être excusé du dérangement. Le petit bout d'homme dévia doucement le regard de l'homme. Une nouvelle fois son corps se crispa au bruit du tonnerre. Posant une main sur la poignée de porte, il fut stoppé dans ces mouvements lorsqu'on attrapa gracieusement son poignet, le collant à lui. Son regard azur plongé dans celui du Vampire, ce dernier lui offrant de le raccompagner. Le petit voulu garder cette main sur sa joue, cependant il s'éloigna pour prendre ses effets personnels. Ne disant rien, il fut toutefois rassuré de voir que le Professeur avait remarqué sa peur dans ses yeux et qu'il voulait bien le ramener à sa chambre.

C'est donc ainsi que l'étudiant se mit en chemin à ses côtés côtés, l'obscurité régnant dans les couloirs de l'établissement. Ibuki, lui, peu rassuré par la noirceur des lieux, ne perdait pas du regard le Professeur. Il se dit qu'une fois rendu das sa chambre, il allait se rouler en petite boule dans ses couvertures et de tenter de se calmer. Cependant, leurs pas prirent un autre couloir différent de celui des chambres des élèves de l'école. Ryuzaki s'empressa de lui dire qu'il devait avant tout venir déposer quelques affaires encombrantes. C'est vrai, le Sorcier avait oublié ce détail. Ainsi, ils arrivèrent devant la porte numéro 1, celle qui donnait à la chambre du plus âgé, qui l'invita à y entrer. Un doux sourire orna ses lèvres en voyant le somptueux décor des lieux. Personnellement, il ne s'en attendait pas moins de la par de cet homme certes, mais c'était vraiment magnifique! Sans s'en rendre compte, Ibuki s'avança doucement pour regarder les moindres détails de la chambre d'un regard émerveillé, ne prêtant plus ou moins attention au Professeur qui posai ses affaires sur l'un de ses bureaux. Il remarquai la grand lit recouvert de couvertures en soie, le grand miroir auquel il s'approcha pour regarder un peu son reflet dans la glace. Posant de nouveau son regard ailleurs, le jeune homme vint retenir une petite plainte de stupéfaction, alors que les bras du Vampire virent entourer son corps. Un frisson lui traversa l'échine au petit baiser dans son cou. Son corps était si tactile, comment cela pouvait-il être possible, trouvant que ce cas était bien pire avec cet homme. La voix mielleuse du Vampire vint rompre le silence pesant de la nuit. S'enivrer de ses paroles... Il le faisait déjà, l'avait déjà fait aussi. Légèrement gênée, intimidé par le Professeur, il rougit. Se retournant pour lui faire face, posant l'une de ses mains sur le haut de son torse. À son tour, il vint murmurer tel un souffle se perdant dans le bruit du vent qui faisait rage dehors.

Ne vous inquitez pas je.. je vais bien tenta-t-il de le rassurer. Mon but n'est pas de vous faire défaut, je ne veux point vous déran-...

Un violent grondement le coupa dans sa phrase, son corps se raidissant de nouveau. Ses doigts venu s'accrocher au tissus de son vêtement, gardant les yeux fortement fermés par la peur. U petit soupir s'échappa de ses lèvres. Il se devait de se ressaisir. Sa phrase avait perdu toute sa crédibilité désormais. Le jeune homme ne voulait point importuner Ryuzaki mais... égoïstement il avait cette envie de rester ici et qu'il le protège tel qu'il venait de lui murmurer à l'oreille. Que devait-il faire? Tentant de reprendre u rythme cardiaque convenable, le Sorcier vint se mordiller la lèvre, un brin mal à l'aise. Doucement, sans brusquement, il desserra l'étreinte de ses doigts sur son haut. De nouveau gênée, il souffla de sa petite voix.

Par..pardon...

Comment faire pour vaincre cette phobie qui n'avait jamais cessée de le tourmenter, tout comme ces étranges rêves qu'il ne réussissait pas a déchiffrer et ce, même avec le nombre de fois qu'il en avait pu rêver. C'était frustrant, mais à la fois.. comment dire? Mystérieux, palpitant, excitant? À la fois terrifiant de par l'incompréhension total des scènes qui s'y déroulaient. Il le fallait... Oui il fallait qu'il perce ce mystère...

Tu ne me dérangé pas… Reste… Je te ferai oublier tes peurs… Tu ne penseras plus qu’a ce qui te berce, tu te perdras a même tes penser, crois moi…

T’aime sa?..

Invité

Un bruit, un sifflement, un coup de vent à peine lui suffisait pour être sur le stresse déjà à son paroxysme. Comment cela pouvait-il être possible d'avoir une aussi grande phobie pour une si petite chose? Chose qui était à l'origine de mère nature, des déchainements de cette terre, qui de son plein gré, ne se gênait pas pour se venger des atrocités que les humains lui faisait subir avec leurs pollution, en bref leur manque de respect total pour ce qui leurs était si généreusement offert. Le petit bout d'homme ne pouvait nier l'envie qui lui prenait de se réfugier dans les bras protecteurs d'un adulte, de quelqu'un tout simplement, pour le rassurer, le consoler, de pouvoir trembler de tout son corps tel une feuille si brutalement maniée sans craindre le ridicule de cette peur si minime. La pluie s'abattant tel une violente guerre de deux peuples qui s'affrontait pour la survie de leurs proches, l'horrible bruit sourd du vent qui sifflait à en vous donner des frissons, les grondements frémissants du tonnerre... Mais pourtant, la présence du professeur, l'ambiance de sa chambre, de ses bras accueillants le mettait un peu en confiance. Enfin, que dis-je, il aurait été plus effrayé tout seul dans sa propre chambre, n'ayant que sa propre personne pour se réconforter ou bien une couverture lui servant de bouclier peu performant... Tout cela pour dire que le fait de se retrouver dans la chambre de M. Hanasaki le rassurait un peu. Du moins, même s'il venait à peine de faire sa connaissance, il avait confiance en ses paroles, et si ce dernier lui disait qu'il serait en sécurité ici en sa compagnie, il allait le croire. Naïf? Mais bien sur. Cependant, le Vampire ne semblait pas lui vouloir du mal, au contraire... C'était d'ailleurs ce qui était plutôt surprenant, puisqu'il lui avait apporter quelques soucis et que son sang aurait pu le satisfaire d'une soif passagère durant la retenue. Une promesse, un serment, une parole qui devait être respectée. Voilà ce que lui avait fait part le plus âgé. Pour quelles raisons? Cette questions restait encore pour l'instant dans l'ombre. En parlant d'ombre, l'obscurité de la pièce vint s'illuminer d'un éclair muet, alors que l'aquarium servait entre autre de petit éclairage bien simple, juste assez pour percevoir le visage de l'homme qui se dressait devant sa personne. Sa voix perça le silence lourd qui pesait au travers des sons dérangeants venant de l'extérieur. Une caresse sur sa joue, des si belles paroles rassurantes pour le convaincre que sa présence en ce lieu était la bienvenue et que le professeur allait lui faire oublier ses craintes et peurs. Son regard se voulant fuyant à celui insistant de ce dernier, il répondit faiblement.

Si bien que vos paroles semblent sincères et réconfortantes, j'avoue que je ne sais point si je saurai être capable d'oublier cette peur... il fit une courte pause. Mais après tout, ce n'est qu'une autre chose que je devrai affronter, n'est-ce pas...

Le jeune Sorcier faisait référence à ce qu'il devrait affronter, c'est-à-dire, ce démon qui voulait faire de lui une marionnette, ce servir de lui comme il l'avait certainement fait avec d'autres personnes comme lui. Ces rêves, ou plutôt ces cauchemars aussi d'ailleurs. Devra-t-il se battre contre cet être démoniaque? Un être si maléfique, peut-être devra-t-il y laisser sa peau? Utiliser sa magie, des techniques, des formules, des sors interdits de par leurs trop grande puissances demandait beaucoup d'énergie vitale. Juste cela lui donnait la nausée. Même avec son jeune âge, sa pauvre expérience en tant que Sorcier, son caractère peu docile ou peut-être même trop au font, induisait les autres en erreurs. Car venant d'une descendance de Sorciers plutôt puissants, ce qu'il avait apprit jusqu'à maintenant avec l'aide de son paternel était plutôt impressionnant. Mais la violence, c'était pas son truc non plus... Donc il évitait ce genre de conflits. Cependant, si cela était nécessaire pour sa survie, il devrait en faire usage. Survivre... Il est vrai que c'était plutôt inutile si rien ne nous poussait à rester vivant sur cette terre. Il fallait qu'il redécouvre ce qu'il y avait d'au moins beau en ce monde. Ibuki ne voulait pas changer sa façon de voir les choses, au contraire. Tout ce qu'il voulait, c'était de comprendre ce qui faisait de lui un ignorant, mais de changer ce qui a été mal compris ou perçu. Seulement si cette autre manière de voir les choses est logique et pensée. Sinon, à quoi bon vouloir croire quelque chose qui nous semble totalement absurde? À une belle perte de temps, bien sur.

Le corps du professeur déplaçant le siens le fit sortir de ses rêveries. Que faisait-il là? Il ne posa guère de questions, sachant que ce dernier avait la possibilité de lire ce qu'il pensait de par son statut de Vampire. Le frôlement du lit vint lui faire comprendre que le plus âgé voulait le faire embarquer sur le matelas. Certes, il lui avait donné sa confiance, mais allait-il en abuser? Son rythme cardiaque accélérant comme une flèche. Le jeune Sorcier avait bien beau être naïf, mais l'homme prenant place au dessus de lui, son être glissant finement contre son frêle corps, il comprit rapidement ce genre de position bien qu'il avait un naïveté incomparable il n'était pas stupide pour autant. La gêne pu se lire avec tant de facilité. sur son visage que cela devait en être presque mignon. Le malaise s'installa aussi, de par l'incompréhension qui l'avait prit soudainement. Son cœur jouant un rythme acharné tel un tambour qui ne voulait cesser d'augmenter sa vitesse. Ses lèvres vinrent rejoindre les siennes, se logeant parfaitement les unes contre les autres tel des morceaux de puzzles. Malgré les bruits de l'orage, le petit élève pouvait distinguer la respiration irrégulière de l'homme. N'en connaissant visiblement pas la raison, évidemment. Son corps se cala dans le matelas lorsque le baiser approfondit, ce petit contact faisant de lui une simple poupée manipulable, ne sachant quoi faire, comment se placer, quoi penser de cela. Au plus profond de lui même, il aimait bien ces petits contacts étranges qu'il avait avec le professeur. Ses sourcils se froncèrent un instant à ses griffes sur sa peau, le faisant étrangement frissonner alors qu'un bruit s'échappa immédiatement de ses lèvres au pincement. Rouge pivoine, il tenta de comprendre ce qui venait de se passer. Cet émotion, ce sentiment, cet étrange sensation qu'est-ce que c'était? Pourquoi faire ce genre de choses? Ça n'avait strictement aucuns sens, non? Tout ce déroulait si rapidement. Voilà à peine quelques heures, il était encore dans la Salle de retenue et désormais il était en compagnie de cet homme, ce Vampire qui l'avait charmé et ce dès le départ, à faire des chose... qu'il ne comprenait éventuellement pas encore.

Alors que son souffle s'avérait doucement haletant, le visage de Ryuzaki vint s'éloigner du siens, ses lèvres venant se séparer des siennes par la même occasion. Les yeux mi-clos, il croisa le regard pénétrant du Vampire, ce qui le fit rougir de nouveau. Pourquoi rougissait-il autant? La gêne? Certes. Mais habituellement, Ibuki était apte à cacher ce genre d'émotions alors qu'en ce moment... Sans vraiment en savoir la raison il en était littéralement incapable, tout simplement. Tant de question venaient le hanter de nouveau, mais il se poussa à ne pas se fixer sur cela. Que tentait-il de lui apprendre? Il vrai que désormais, l'orage venait moins l'affecter. Enfin... Jusqu'à ce qu'un terrible grondement de tonnerre vint le faire de nouveau pétrifier sur place. Au même moment, une main se posa sur sa joue, l'homme lui adressant un sourire rassurant, remplis de confiance. Même cela ne suffit pas pour le faire se calmer, la peur qui venait tout juste de lui reprendre. Son frêle corps contre celui du plus âgé, sa poitrine palpitant contre son torse, ses yeux azurs se fermèrent avec lenteur, voulant réprimer toutes ces frayeurs qui le paralysait. Les murmures à son oreille vint s'y hisser. Cependant, il ne peu réellement en comprendre le sens, prit entre un monde de frayeurs et un monde d'incompréhension mais de bien-être. Les lèvres du professeur vint se poser dans son cou, son souffle se mettant de nouveau à s'accélérer. Il vint s'accrocher timidement au haut de l'homme, gardant fermement les yeux clos alors qu'il ne se rendit même pas compte que sa ceinture venait d'être retirée. Que ne fit pas sa réaction lorsqu'il pu sentir sa main sur son intimité. Malgré la surprise de ce qui se passait, le jeune Sorcier sentit une multitudes de sensations encore inconnues lui prendre. Il eu chaud un instant, avant qu'un frisson lui prit, il se sentit gêné, mal à l'aise, bien, inconfortable... Quoi de plus contradictoire qu'un petit puceau qui ne connais strictement rien au domaine de la luxure et de ses plaisirs charnels.

S'il aimait ça? Il fallait dire qu'il était totalement effrayé... Même si d'un côté cette main à cet endroit ne lui déplaisait pas. Mais ce que l'on lui avait apprit ou ce qu'il avait connu lui disait qu'il était mal de faire ce genre de choses et SURTOUT avec une personne du même sexe! Certes, plus perturbé par tout ce qui arrivait, le petit Ibuki aux yeux azurs ne pu faire autre chose que de laisser la vitesse de sa respiration s'accroître. Cependant, l'une de ses douces mains vint se poser sur celle qui se trouvait dans son pantalon, lui montrant d'arrêter un moment. Il daigna relever les yeux, gêné, vers son protecteur. Était-ce cela qu'il voulait lui montrer pour s'enivrer? Il ne comprenait pas encore le but de faire cela... En fait, il était surement trop tôt pour qu'il comprenne cela. Doucement, il posa son autre main sur la joue du Vampire, voulant lui transmettre un minimum de chaleur corporelle. Celui qui avait besoin de tendresse, d'attention, de chaleur, de présence n'était surement nul autre que ce dernier en personne. Il déglutit difficilement, en espérant ne pas l'avoir fâché ou offusqué de l'avoir arrêter dans ses gestes.

Sen..Sensei... bafouilla-t-il avant de reprendre parole. Ne vous arrive-t-il pas de vouloir un peu de tendresse? Peut importe si cela est minime ou insignifiant...? Que représente ce genre de choses pour vous?

Surement cela allait parraître contre toute attente. Mais Ibuki, lui, avait comprit les geste de M. Hanasaki pour une tentative de tendresse. Mignon? Peut-être... Cependant, le petit Sorcier était persuader qu'il pourrait lui venir en aide. Sa main se mit à lui caresser la joue timidement. Comme lorsque l'on console quelqu'un, il vint de son autre main caresser son dos, enfouissant son visage dans son cou, y laissant son souffle bouillant s'y taper. Même si il n'avait jamais vécu un moment de délicatesse, de quiétude semblable, il tentait de faire son possible. Peut-être cela allait-il parraître ridicule? Ou au contraire apaiser un manque, un vide pour l'homme? Tout restait à voir. Mais une chose était sur: Ibuki voulait rester ici, contre lui, lui donner une peu de chaleur pour le remercier de bien vouloir lui enseigner ce qu'il n'avait pas encore apprit, comprit ou même découvert en se monde si vaste et mystérieux.

Comme... Comme ça..?

Fit-il, incertain de ses geste se voulant doux et apaisants. Mépriser une solitude malgré que l'on sait est bien pire que de chercher à vouloir l'apaiser avec quelque chose qui ne fera que rendre encore plus insatisfait de ce qui nous tombe sous la main...