He woke up from dreaming and put on his shoes [PV Jonh Tyler]

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La cloche avait sonné depuis quelques minutes, pourtant, ce n'était qu'à ce moment-même qu'une jeune femme blonde franchissait la porte de sa salle de classe. Sa longue chevelure blonde, vêtue de l'uniforme scolaire qui se trouvait toujours aussi obligatoire qu'autrefois. Bien entendu, elle le détestait, comme tous. La chemise blanche aux manches courtes, la cravate bleu marine ainsi que la fameuse jupe à carreaux bleu,blanc et vert. Elle trouvait la jupe trop courte et les bas blanc qui devaient être remontés, la jeune femme trouvait cela affreux. Voilà pourquoi elle ne portait presque jamais de bas, ainsi elle n'avait pas à les remonter. Elle portait donc des talons haut noir comme la nuit, bien entendu, le talon n'était pas si haut que cela, mais lui donnait un bon deux centimètres de plus. La tête droite, ses cahiers dans les mains, la jeune femme marchait en regardant droit devant elle. Espérant ne pas croiser cette peste de Julia. Cela aurait été la pire des choses pouvant lui arriver. Sa pire ennemie, cette fille de terminale qui passait son temps à se frotter à tout les garçons de l'Academy, comme si elle cherchait à se prouver qu'elle pouvait tous les avoir contrairement à la blondinette qui elle restait presque toujours seule... Le pire était probablement que dès qu'elle était-là, Julia se trouvait un garçon...

Cette fille, cette petite blonde de seconde, c'était Emily McHarney. Elle n'était pas différente des millions d'autre filles qui n'aimaient pas Julia. Elle était différente des humains bien entendu, mais elle n'était pas si différente des autres. Sa race n'ayant aucune particularité elle n'avait pas d'apparence humain à garder. Elle semblait déjà à toute les humaines, sa peau de porcelaine, une longue chevelure blonde, des yeux bleus comme l'océan, une taille fine des lèvres rosés... Rien ne semble plus normal que cela. Emily s'habille comme plusieurs jeune femmes humaines... Mais tout cela, c'est bien normal, puisqu'elle a vécu toute sa vie parmi les humains... Elle a agit comme eut, apprit à copier leurs moindres faits et gestes... Emily n'est qu'une bonne actrice dans ce monde. Elle préfère l'Académie à tout, puisqu'ici, elle sait que tous sont dans la même situation d'elle.

C'est alors qu'elle marche dans ce qu'elle appelle le corridor de la mort, puisque c'est ici que les troubles fêtes donnent des ennuies aux sages étudiant qu'elle l'aperçoit... Elle ne souhaitait pas le revoir, du moins pas ici... Elle devait s'y attendre, ce terriblement beau garçon était en terminale ici... Serrant ses cahiers encore plus fort, la jeune femme regarda le sol rougissant. Son erreur... Sa belle erreur, cette erreur qu'elle avait répété et vu plusieurs fois... Alors qu'elle regardait le sol, Emily ne le vit pas venir... Un trouble fête qui venait de la prendre pour cible. Et bien, pour passer comme invisible, la jeune femme venait de manquer son coup. Elle avait foncé tête première dans cette brute qui avait décidé que la petite blondinette l'énervait ce jour-là.

Aussitôt, les insultes, les bousculades s'attaquèrent à la jeune femme. Elle tomba sur le sol alors qu'ils partirent. Elle se releva, il était toujours-là...Il avait tout vu... La jeune femme baissa les yeux sur le sol, ramassant ses cahiers et ses feuilles qui s'étaient éparpillée un peu partout. Une larme coula sur sa joue, elle avait honte... Honte de ce qui venait de se passer, honte qu'il ait tout vu... Elle espérait de tout son cœur qu'il ne vienne pas et l'ignore, mais elle se doutait que ce ne serait pas le cas... Il allait venir l'aider c'était trop certain... S'il ne l'avait pas défendu devant les brutes, c'était simple, parce que personne n'aurait défendu personne devant les brutes de l'Académie. Tous faisaient comme s'ils étaient aveugles lorsque ceux-ci brutalisait les étudiants...Même les terminales ignoraient les victimes...

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Et voilà, encore une journée de plus dans cet endroit remplie de personnes ayant des dons. Bon d’accord, nous sommes des monstres…Mais je n’aimais pas utiliser ce terme, cela était vraiment péjoratif, un monstre, c’est quelque chose de moche qui vient pour semer le chaos partout où il passe. Or, nous, nous vivons la tous ensemble, certes il y a des tensions mais comme partout ! Bref, la sonneries venait de retentie et tout les élèves de ma classe se hâtèrent de sortir hormis quelques individus. Ces individus là était spéciaux et représentais bien l’image même du monstre typique. Stupide, moche et méchant, rien pour rattraper l’autre ! Alors que je m’apprêtais à sortir moi aussi, l’enseignant m’interpella au niveau de la porte. Il était dans mon devoir d’écouter ce qu’il avait à me dire, je restai donc dans l’encadrement de la porte quelque instant quand les individus en question se mire à faire des bruits suspect qui attirèrent mon attention. Ils s’amusaient à traumatiser les jeunes secondes qui passaient par là. Mais quelque chose d’autre attira mon attention une jeune blonde aussi belle qu’une poupée de porcelaine, ou plutôt aussi fragile ? Je ne pus m’empêcher de sourire quand celle-ci baissa la tête à mon regard. Je revenus aux problèmes de l’enseignant quand un des individus pris cette fille pour passe temps. Ce fut rapide mais violent, à la fin de « l’agression », elle se retrouvait à terre l’aire désemparé et triste. Il m’était impossible de rester la à la regarder ramasser ses livres sur le sol, elle me rappeler tellement moi quand j’étais en seconde…

D’un geste calme je mis fin à la conversation que j’entretenais avec l’enseignant avant de braver la muraille humaine qui c’était crée devant la porte. Les élèves était debout en ligne à regarder ce qui se passait et à attraper un élève quand leur tête ne leurs disait rien. Voila encore une belle preuve d’intelligence…Mais il fallait mieux éviter de se frotter à eux, ils étaient trop…Violent et ne pourraient sans doute pas se contrôler si cela tourné trop mal. La seule personne que je connaissais et qui avait vraiment de l’autorité sur eux était Panorea, une fille de notre classe. Mais il faut dire qu’elle n’était pas toute douce… D’un pas lent je me rapprochai de la jeune fille aux cheveux blonds comme l’or, sa peau était sans imperfection, lisse et pâle. On aurait pu la comparer à tout sauf à un « monstre », alors qu’elle ramassait ses affaires éparpillées sur le sol, je pu entrevoir une larme couler le long de sa joue. Cela me fit sourire de tristesse pour elle. Je me baissai pour saisir une pochette sur le sol avant de lui tendre. Je ne savais pas vraiment quoi dire pour lui faire oublier ce chagrin passager. Mais elle pleurai à cause des brutes de l’académie qui lui avait ça ou bien était-ce autre chose ? Quelque chose de plus personnel, de plus intime pour elle ? J’ignorais, mais je ne chercherais sans doute pas à savoir, lorsque l’on fouille trop loin on peut avoir des surprises, et souvent pas que des bonnes. Je lui tendais donc une pochette avec une bonne dizaine de feuille dessus, je lui souris chaleureusement avant de lui dire en douceur comme pour ne pas la brusquer :

« Ça va aller ? »

[HJ : Désolé du retard ! =S]

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Il s’était approché d’un pas lent. Emily se dépêchait de tenter de tout ramasser rapidement, puisqu’en plein milieu du corridor ce n’était pas aisé d’être sur le sol et plusieurs s’étaient amusés à éparpillé le tout un peu partout. La cloche sonna, malheur, elle allait être en retard, c’était le comble de ses problèmes. Une larme sur la joue d’Emily coula sans son autorisation. Tout semblait aller si mal aujourd’hui, jour de merde! Elle le vit, lui tendre une pochette. Celle-ci était pleine de ses papiers et de ses notes de cours. Emily la prit, tremblante, sa tâche difficile d’amasser tout les papiers venait de se terminer. D’autres larmes virent rejoindre les premières. Emily le savait, elle connaissait ce jeune homme. Une soirée trop arrosé, des souvenirs plutôt flous, mais des mémoires toujours présentes. Elle se souvenait de ce garçon, mais pourtant celui-ci n’avait pas l’air de se souvenir. Peut-être se souvenait-il de cette soirée, peut-être pas… Et puis, au diable s’il s’en souvenait ou pas! Emily était stressée son regard ne cessait de se porter sur sa montre, la cloche était sonnée, mais les larmes avaient prise toute la place et aller en cours était tout sauf intéressant.

Elle le regardait. Pourquoi souriait-il dont aussi chaleureusement? Emily n’en avait aucune idée, mais pourtant il souriait. Les larmes voulurent enfin accepter de se calmer. C’est alors que sa voix, douce aux oreilles de la jeune femme se fit entendre. Une question, une question toute simple, la simplicité même. « Ça va aller? » La question ne fit qu’une chose, toucher Emily. L’élève de terminale qui s’inquiétait pour une simple petite de seconde qui avait été encore une fois la victime des brutes de terminale. Emily avala sa fierté. Doucement elle le regarda doucement, que devait-elle dire? Comment répondre.

Les mots étaient bloqués dans la gorge d’Emily. Comment pouvait-elle être aussi timide devant ce beau garçon de terminale? Pourtant, ce soir, où elle avait trop bu, et lui aussi probablement, elle n’avait eut aucun problème à lui parler, pourquoi maintenant qu’elle était sobre était-elle incapable de dire un seul mot devant ce beau jeune homme? Elle ignorait son nom, il ne connaissait probablement pas le siens. Les présentations étaient inutiles lors de rencontre comme celle entre Emily et ce garçon.

Dit-elle simplement. Merci de l’avoir aidé à ramasser ses choses, de demander si ça allait. Emily n’avait pas besoin de lui dire autre chose. Merci d’avoir partagé un lit avec elle. Un soir où elle était saoule, un soir où elle avait besoin d’être contre quelqu’un….Un soir…L’autre soir…La jeune femme le regardait, se mordillant la lèvre inférieure, ne sachant pas trop quoi dire. Elle retenait quelques larmes, des larmes qui cherchaient à sortir, des larmes qui ne purent être arrêtée…Les larmes, le sanglot tout revenait. C’était un besoin qu’elle avait, un besoin de sortir sa tristesse…

HJ: Désolé. C'est un peu court et en retard >____<