La clairière est un lieux que je chérie plus que tout. La cime des arbres est tellement haute que j'ai l'impression d'être dans une boite, parfaite petite boite qui me garde des horreurs de l'extérieure. La clairière est aussi l'endroit ou Math et moi nous nous sommes rencontrer. Keith et lui s'étaient disputés, et je n'avais pas vraiment apprécier que Math ai mis son poing dans la figure de mon meilleur ami, ce qui lui avait valut de se retrouver avec une cigarette écrasée sur sa main. Il n'avait pas vraiment rigoler, et après nous nous être vaguement disputés, nous nous étions embrassés. Oui, genre Roméo & Juliette, mais depuis, on étaient ensemble, et rien ne pouvait nous séparés. Nous étions ensemble, amoureux, et tout autour de nous semblaient parfait. Ce que je préférais, c'est quand nous étions tout les deux au bord du lac, moi dans ses bras, juste à se regarder, et à sentir son odeur.
J'étais seule, allonger dans l'herbe, à l'endroit même ou notre amour avait commencé. Une cigarette dans la bouche, et des mèches rebelles volants au vent, je regardais le ciel bleu. Soudain, j'entendis des pas. Je me relevais afin de voir qui était la personne qui s'approchait. Et je me retrouvais face à Hiroki Katsuya, le colocataire de mon petit ami. Grand, brun, des yeux en amande couleur chocolat et un regard assez...malin. Je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, mais je restais polie et saluait ce garçon. Des fois, avoir été élever dans la bonne socièté ça sert.

-Salut. C'est toi le colocataire de Math non ?

« Katsuya, dehors! »

Et voilà, comment se faire exclure de cours en moins de 5 minutes, leçons par le professeur Hiroki Katsuya. Exclu du cours de philosophie... D'un côté ça m'arrange. Franchement, qu'est ce qu'il y avait de si dangereux à jeter des projectiles aux professeurs. Ils étaient pas faits en sucre pourtant, alors où était le problème? Je ramassais donc mon sac et qui la salle. Adieu cours de philosophie! Tu me manqueras! Ou pas... Je sortis de l'établissement. J'arrêtais les cours pour aujourd'hui. Ras le bol d'aller en cours. Je me dirigeais vers la clairière, une clope la bouche. Au moins là-bas on avait le droit de fumer et on me foutrait la paix. En arrivant vers la clairière je vis qu'une jeune fille était déjà là. Elle se retourna vers moi, et là... Ce fut jouissif! La copine de Blondinette. Deux semaines s'étaient passées depuis ma bagarre avec lui, et je n'avais pas réussi à trouver sa copine. Je m'étais même demandé si elle ne vivait pas à l'extérieur de cette académie. Deux semaines... Voilà que deux semaines après, je la trouvais enfin. Je lui souris et m'approchais d'elle en jetant ma clope. Si seulement tu pouvais voir ça Blondinette... Ce fut elle qui ouvrit la discussion. Le colocataire de Blondinette, bien sur que c'était moi. Lui avait-il raconté ?

« Oui c'est bien moi. Hiroki Katsuya, enchanté Mademoiselle. Vous êtes ? »

Je lui souris, c'était bien elle. C'est fille dont j'avais déchiré la photo sous le nez de Blondinette. Je mettais montré poli, après tout, il fallait que je me méfis. Si Blondinette lui avait tout raconté, couché avec elle deviendrais beaucoup plus dur que je l'avais prévu. Je m'approchais d'elle et la saisit par la nuque avant de l'embrasser. Bon, c'était peut être pas la meilleure façon de faire, mais au moins ça donnerait une nouvelle raison à Blondinette de me frapper. Je m'éloignais d'elle et pris un air gêné et attristé.

« Je... Je suis désolé. Pardonne moi, mais tu es... Si... Si séduisante... »

Je serais véritablement chanceux si elle ne me foutait pas une claque dans la minute qui suivait. Si elle connaissais la vérité, alors elle ne croirais pas, à moins qu'elle soit complètement stupide. Dans tout les cas, ce baiser déclarerait la guerre entre Blondinette et moi. Il ne me restait plus grand chose à faire maintenant. Seulement attendre qu'elle aille tout raconter à Blondinette.

Ce mec était...plutôt mignon. Mais de toute façon, j'étais avec Math, et même si ce gars était le mec le plus mignon de la Terre, jamais je ne tromperais Math. J'étais trop accro à lui pour ça. Mais je n'eus pas le temps de répondre que déjà, il m'avait attrapé pour m'embrasser.

« Je... Je suis désolé. Pardonne moi, mais tu es... Si... Si séduisante... »

Ça y est. Je me souviens maintenant. Hiroki Katsuya. Math et lui s'étaient battu il y a deux semaines, et depuis c'était la guerre entre eux. Il m'avait tout expliquer, la photo, les paroles et tout le reste. Et Hiroki pensait qu'il allait me mettre dans son lit comme ça. Et en temps que grande joueuse, j'avais bien envie de le mettre dans ma poche. On ne s'attaque pas au couple Math/Théo comme ça. Aussi vite qu'il l'avait fait, je l'attrapais, et lui rendis son baiser. Il allait être surprit.
« Ne sois pas désoler... Tu es très séduisant aussi...»

Je me reculais, sourire en coin, et une idée derrière la tète qui était impossible à déceler. Hiroki allait connaitre la pire des humiliation de toute sa misérable vie. Théodora Stonnen la pris dans ses filets, Hiroki Katsuya n'en sortira pas indém.


«Je suis Théodora Stonnen»

La jeune fille me rendit vite mon baiser, trop vite même. Bizarrement, je le sentais mal. Son comportement, ses mots... Ça ne me plaisait pas beaucoup, mais tant pis. Elle se présenta sous le nom de Théodora Stonnen. Ça me faisait un peu mal de le penser, mais Blondinette avait du goût. Maintenant que les présentations étaient faites, il fallait que je trouve un moyen de coucher avec elle, mais en me méfiant. Elle n'avait pourtant pas l'air d'être le genre de filles qui couchent avec tout le monde. Les choses se déroulaient trop bien pour moi. Pourquoi Blondinette serait-il aussi amoureux de cette fille si elle se laissait faire ? Je lui souris et l'embrassai de nouveau. L'invité tout de suite à coucher avec moi ne marcherait pas, il fallait y allé en douceur.

« Parle moi de toi! De là où tu vivais avant de venir ici, de ce que tu aimes, des choses que tu détestes, je veux tout savoir de toi!»

Je n'avais jamais été aussi hypocrite. Même si mon plan foirait, j'aurais appris des choses sur elle. Et ces choses, je pourrais les réutiliser pour les faire souffrir, elle et Blondinette. J'espérais vraiment installer mon bordel dans leur couple. Je n'avais jamais compris ce sentiment: L'amour. Je ne comprenais pas ce sentiment, car je ne l'avais tout simplement jamais ressenti. En même temps, je ne voulais pas le connaître. Quand on connaissait ce sentiment, c'était tellement simple de nous faire souffrir ensuite. Heureusement pour moi, la seule personne capable de me faire souffrir mentalement, se trouvait loin d'ici. Très loin d'ici. Je regardais Théodora. Elle et Blondinette représentaient désormais mon nouveau terrain de jeu.

Ne me fait pas croire cher Hiroki que tout ça ne t'atteins pas. Je sais très bien ce que tu essaye de faire, et je pense que tu ne t'attend pas vraiment à ce qui va bientôt t'arriver. Moi, je suis une bonne comédienne, et je pense que tu ne vas pas regretter le voyage. Sache une bonne chose déjà, l'amour, le vrai, celui qui nous uni Math et moi, est un sentiment indestructible. La seule personne capable de me détruire, c'est lui. Et crois moi, je pense que ça n'arrivera pas tout de suite.
Tu veux que je te raconte ma vie? D'accords, allons y alors...

- Je suis née il y a 16 années dans le Kensington à Londres. Autant te le dire tout de suite, je suis l'unique fille de la grande et puissante famille Stonnen. Une des plus grande et vieille ligné anglaise qui puisse exister. Depuis que je suis petite, je suis chouchouter, et je ne manque de rien. SAuf que quand j'eu 14 ans, j'en avait marre de ma richesse alors j'ai commencer à me rebeller.

Première partie, qui déjà est un peu modifié. Oui, je suis née il y a 16 ans, mais je ne suis pas l'unique enfant de la famille. J'ai un frère jumeau qui à disparu quand j'avais 14 ans. C'est pour ça que je me suis rebellée, parce que mes parents n'ont rien fait pour retenir mon frère Hector. Voila.

-Il n'y a pas grand chose d'autre à raconter. Je suis arrivée à Monster, et j'ai rencontrer Keith Renan, mon meilleur ami et Math, mon copain. Entre nous, je ne l'aime pas vraiment.

Et hop, une autre perche. Et si celle ci, il ne l'attrape pas, je ne vois pas ce que je peux faire d'autre pour l'entrainer dans mon trou, pour qu'il tombe. Reste après de réussir à tout expliquer à Math avant qu'Hiroki n'ai le temps de faire quoi que ce soit.

- Et toi ?

Elle me raconta les grandes lignes de sa vie. Londres, sa vie de fille gâtée, sa rébellion... Qu'est ce que j'aimais pas les enfants gâtés! Ils avaient toujours été chouchoutés et puis un beau jour, ils faisaient leurs soit disant rebellions. Bref, les gens que j'encadrais encore moins que les autres. Mais au moins maintenant j'étais fixé. Je coucherais une fois avec elle, et ça serait fini. De toute façon, je voulais coucher avec elle juste pour emmerder Blondinette. Elle voulait en savoir plus sur moi, pourquoi pas. De toute façon, je n'avais rien à cacher.

« Je suis né à Nagoya, au Japon. Je suis fils unique, mes parents n'ont eut que moi. J'ai toujours eut un comportement de merde, à 13 ans, mes parents cromprenèrent qu'ils ne tireraient rien de moi. Je buvais, me droguais, sortais la nuit, séchais les cours... Bref, je foutais ma merde dès que j'en avais l'occasion. »

Voilà, c'était mon histoire. Enfin, presque... Je n'avais pas évoqué Lyhana. Après tout, ça ne changerait pas grand chose de parler d'elle, puisqu'elle était partie. Je regardais le ciel. Je réfléchis à ce qu'elle m'avait dit, sur Blondinette. Elle ne l'aimait pas vraiment... Bizarrement, je trouvais que cette phrase sonnait faux. Me mentait-elle ? Ce n'était pas impossible si Blondinette lui avait tout raconté. Et puis après tout, rien à foutre. Je coucherais avec elle un soir, et peu importe de ce qui suivrait.

« Oublie le, Théodora. Oublie le et viens avec moi. Je prendrais soin de toi, je te le promets. »

Allez Théodora, commets avec moi l'impardonnable. Abandonne toi à moi. Je rapprochais de nouveau ma tête pour l'embrasser. J'espérais qu'elle croirait mes paroles, mes mensonges... Comme si j'allais tenir une telle promesse, comme si je tenait habituellement mes promesses. La seule personne pour qui je les avais tenues, c'était Lyhana. Mais maintenant, c'était fini.

Parle parle, mais ne pense pas que ces mots vont m'atteindre et faire que je vais me laisser tenter et aller dans ton lit. Raconte moi ta vie, et je vais voir si ça va me servir a quelque chose. Je suis fatiguée de faire semblant, mais si il le faut pour sauver mon couple, et bien je le ferais.
J'étais là, assise à coter de lui, pensant que j'avais commis la plus grosse erreur de ma vie. J'aimais vraiment Math, et je venais de tendre une raison pour que lui et moi, ça soit fini. Et je me trouvais écœurante.

« Oublie le, Théodora. Oublie le et viens avec moi. Je prendrais soin de toi, je te le promets. »

Je le regardais, pensant plusieurs choses: la première, est ce qu'il était sérieux? Pensait-il vraiment que j'aillais laisser Math, pour coucher avec lui ?
La seconde: pensait-il vraiment que j'étais prête a croire ses belles paroles? Et que j'allais le suivre, et coucher avec lui, comme ça.
D'un coter, c'était tellement tentant, moi, Théodora, qui aime la débauche, mais d'un autre, je me dégoutais de penser que j'étais capable de le faire. J'étais horrible.

J'aimerais. Mais je ne peux pas.

Tu ne peux pas? Les termes exactes n'étaient-ils pas « Je ne veux pas! ». Arrête de vouloir jouer la comédie, Théodora Stonnen. Arrête de me mentir, arrête de te mentir. Tu l'aimes. Tu l'aimes à en crever, même! Ne me prends pas pour un imbécile. J'avais bien compris maintenant ton petit jeu, Stonnen. Tu était au courant, et tu voulais me piéger. Mais c'était fini. Si tu ne l'aimais vraiment pas, tu aurais accepté ma proposition. Surtout après avoir répondu à mon baiser. Je pensais que tu serais une bien meilleure actrice. Je la regardais, ne laissant rien paraître, à part de la tristesse. Comme si ses paroles m'avaient blessées.

« Pourquoi refuses tu, Théodora ? Je t'aime tellement, et je ne pourrais pas supporté de te voir avec lui! »

Et encore un mensonge pour la route. Un jour il faudrait que je m'amuse à compter tous les mensonges que je pouvais sortir en une journée. Juste pour voir si le chiffre était aussi ébahissant que ça. Je regardais de nouveau Théodora puis posai ma tête sur son épaule. Elle avait voulu joué, et bien d'accord... Sauf que ce qu'elle ne savait pas, c'est que moi, je n'avais aucune limite dans ce genre de situation.

« Je t'en pris Théodora... Reste avec moi... Je t'en supplie! »

J'avais parlé doucement. Comme si je voulais que ces mots ne soient que pour elle. Comme si j'étais véritablement désespéré. Comme si moi, j'avais été capable de tomber amoureux d'une fille comme elle. Mais au final, elle était plus simple et plus amusante à manipuler que Blondinette. Je savais que si elle, j'arrivais à la faire tomber, elle ne se relèverait pas... En tout cas, pas seule.

Merde !! Il avait comprit. Merde merde merde. Comment j'allais faire maintenant ? Purée, j'aurais du lire dans ses pensées dés le début. J'aurais du le voir avant. Quelle débile suis-je. Il essayait de jouer avec moi, comme on joue avec une poupée. Sauf que j'étais plus genre poupée féroce que poupée Barbie. Sois je continuais, sois je lui mettais ce poing dans la figure que j'avais tellement envie de lui mettre. De toute façon, dans les deux cas, je serais perdante. Alors amusons nous.

Je refuse parce que je me dois d'être fidèle. Le jour où je ne serais plus avec lui, peut être.

Il posa sa tète sur mon épaule. Et il prononça cette phrase, standart, que tout les mecs prononcent quand ils pensent qu'il n'y a plus aucun espoirs. Joue au mec amoureux, mais sache que ça ne sert à rien. Je décidais de faire comme avec Math. Clope attaque. J'allumais donc une cigarette, tirais quelque fois dessus, et enfin, l'écrassais sur la main de mon compagnon.

Oups.

Fidèle ? Je me mis à rire intérieurement. Personne n'est fidèle dans ce bas monde, on finit toujours par tromper ou trahir la personne que l'on aime. Ce sont les règles de la vie, alors ne me fait pas rire avec ta fidélité Théodora Stonnen. Surtout que tu viens de commencé à le tromper. N'oublie pas que tu m'as embrassé. N'oublie pas que tu t'ai laissé faire. Et surtout... N'oublie pas ces mots que tu m'as dit. Qu'ils restent à jamais gravé dans ta mémoire. Que tout ce qui c'est passé ici résonne dans ta tête chaque fois que tu le verras. Je relevais ma tête quand je sentis quelque chose me brûler la main. Elle m'avait écrasé la clope sur la main. Elle avait compris. Le jeu s'arrêtait là, mais encore une fois, j'étais le vainqueur. J'avais de quoi vous faire tomber tout les deux, tandis que toi, tu n'avais rien. Je me reculais, le sourire aux lèvres.

« Tu comprends enfin, Stonnen! Mais c'est trop tard, tu as perdu. Tu n'as rien pour me faire tomber, contrairement à moi. A ton avis, que dirait ton cher petit ami s'il apprenait tout ça ? Il serait en colère, non ? Peu être même anéanti par la tristesse ? Alors ? Tu ne veux pas le savoir ? Parce que honnêtement, moi j'en ais très envie.»

Alors Théodora Stonnen, te rendais tu compte de tes erreurs maintenant? Te rends tu enfin compte que tout cela n'aura servit à rien, à part de me donner l'occasion de vous détruire ? J'étais tout de même un peu déçu, j'aurais véritablement éprouvé du plaisir à coucher avec elle. Quoique... Ce n'était pas encore totalement fini. Je m'approchais d'elle et posa ma main sur sa joue.

« Je veux bien passer un accord avec toi, ma chère Théodora. Tout ce qui s'est passé aujourd'hui peut rester entre toi et moi, mais à une condition: Que tu couches avec moi! »

J'avais déjà une forte idée de la réponse, mais je voulais tout de même essayer. Je retirais ma main de sa joue et la regardais. Presque aussi sauvage que son copain. J'utilisais mes pouvoirs pour faire disparaître la brûlure, après tout, j'en avais bien le droit.

J'étais la sorcière la plus bête et la plus débile qui puisse exister sur cette Terre. Comment j'avais pu être aussi bête & dire à Hiroki que je n'étais pas amoureuse de Math, alors que c'était tout l'inverse. Maintenant, il avait la clef pour faire tomber mon couple, donc Math, et moi.
J'aurais du suivre les conseils d'Hector avant. Me taire, et passer à autre chose. Et non, là, j'avais embrassée Hiroki, et lui avait dit que je n'aimais pas Math, alors que tout cela était faux. Je m'étais pris dans un piège complètement pourri.
Il s'approcha de moi, sourire en coin, l'air de dire :"maintenant, tu es a moi, parce que je sais comment te faire chanter..." et il posa sa main sur ma joue:

« Je veux bien passer un accord avec
toi, ma chère Théodora. Tout ce qui s'est passé aujourd'hui peut rester
entre toi et moi, mais à une condition: Que tu couches avec moi! »

Et comme mon instinct d'enfant sauvage ne m'abandonne jamais, je me dégageais violemment, et lui écrasa mon poing dans la figure. Ce que ça faisait du bien... Il pensait vraiment que j'allais faire ce qu'il voulait? Pensait-il vraiment que j'allais me laisser faire comme ça, et le laisser ruiner mon couple pour son plaisir personnel ?

-N'essaye même pas de me toucher. N'essaye même pas de t'en prendre à mon couple. N'essaye même pas de me faire chanter, ou tu risquerais de vraiment le regretter.

Elle tapait plutôt bien la gamine. Moins fort que Blondinette, certes, mais assez fort tout de même. Je la regardais en souriant. C'était la réponse que je voulais. Maintenant, il ne me restait plus qu'à tout raconter à Blondinette. C'était dommage Théodora, tu m'avais donné tout les éléménts pour vous faire tomber. Ce ne serait pas moi le responsable de cette chute. Mais toi, et seulement toi. Quand je pense à tout ce que Blondinette était près à faire pour vous protéger. Et toi, tu me donnes tout ce que je voulais. Je la regardais dans les yeux. Elle me faisait tellement rire. Elle, la petite gosse de riche qui voulait jouer les enfants rebelles et les filles fortes.

« Très bien, j'ai compris. Je te laisse tranquille. Mais sache une chose Stonnen. Ce n'est pas fini, le jeu vient seulement de commencer. Et n'oublie pas, c'est toi qui m'a donné tout les éléments pour vous détruire. Toi et seulement toi. »

Je la regardait en souriant. Ne t'inquiète pas Théodora Stonnen, tu ne tomberas pas seule, Blondinette tomberait avec toi, et moi, je serais là pour le voir. Cette fois ci, ce ne sont pas des paroles en l'air. Je compte bien vous pourrir la vie. Même si pour cela je devrais moi même en payer aussi le prix. Je commençais à m'éloigner. Ha! Mais quel imbécile! J'avais oublié de lui dire au revoir. Je me rapprochais de nouveau d'elle et l'embrassa de nouveau, en cadeau d'au revoir. Ce coup si je m'éloignais rapidement pour ne pas reprendre une claque. Et tandis que je m'éloignais je lui lançai:

« Un petit bisou pour te dire au revoir. A bientôt Théodora!»

Oui, à bientôt. A très bientôt. Plus tôt que tu ne pourrais le croire. J'allumais une clope pour repartir. Mais la prochaine fois, la clope elle ne finira ni sur une photo, ni sur ma main Théodora. Mais sur vos coeurs.

Il m'embrassa encore, mais cette fois si, il était parti avant que j'ai eu le temps de lui recoller mon poing dans la figure. Je lui avais donner tout ce qu'il fallait pour que Math et moi, nous soyons perdu à jamais. Tout. Mon couple allait être brisé, parce que j'avais voulut jouer.
Lorsqu'il fut partit, je m'éfrondrais, consciente de l'erreur que je venais de commettre. Après cette épisode, deux solutions s'offrait à moi:

-Math me pardonnerait, puisque je pourrais tout lui expliquer en détail et il comprendrait.
-Math ne comprendrait pas, et mon couple sera anéantie à jamais. Ce qu'attendait évidement Hiroki. Quel salaud. Je ne comprenais même pas comment il pouvait continuer à vivre la conscience tranquille.
Je repris mes esprit & parti pour rentrer à l'academy. Il fallait que je retrouve Math et que je lui parle. C'était URGENT.