Once Dans Les Escaliers [PV Myusaï]

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C'était une journée sombre les nuages à l'extérieur signifiaient une jolie tempête. Comme il faisait plutôt froid dehors, Abygaëlle sentait que la neige allait commencer à tomber ce soir-là. La journée avait été plutôt tranquille pour Aby. La jeune fille avait eut un cours de sport, d'anglais et l'un de biologie. Ensuite, elle avait terminée sa soirée avec un entrainement au club de gymnastique. La jeune femme avait choisit de rester plus longtemps. Elle avait courut, elle avait monté et descendu les escaliers et monter à la course plusieurs fois. Dans son short de gymnaste avec un t-shirt. Finalement, la jeune femme avait terminé son entrainement et retournait en bas des escaliers où se trouvait sa bouteille d'eau et une serviette pour s'essuyer. Ses long cheveux roux étaient attachés en une queue de cheval. Une fois en bas, elle passa la serviette sur son cou et tout son visage. Elle détacha ses cheveux et se dirigea vers les douches. Après tout, pleine de sueur elle n'était pas très attrayante. La jeune femme réussit donc à se rendre aux douches sans rencontrer une seule personne. Elle prit le temps de se laver lavant au passage ses cheveux. Une fois sortie de la douche elle enfila un autre short de gymnaste avec cette fois une petite camisole. Elle avait chaud pour le moment. Elle avait bien entendu un superbe gilet à capuchon noir qu'elle trainait avec elle-même... La jeune femme prit donc son sac dans lequel elle fourra ses vêtements empreints de sueur ainsi que ses effets personnels du genre son shampoing et son savon. La jeune femme prit ensuite ses cahiers d'école qui traînaient et les pris dans ses mains. Elle retourna vers les escaliers...
Elle ne regardait pas devant elle et montait le plus vite possible pour se retrouver sur le toit pour aller profiter des premiers flocons de neiges. Cependant, ne regardant pas devant elle, étant extrêmement maladroite, Abygaëlle fonça directement dans un jeune homme qui venait en direction inverse. Elle échappa donc tout ses cahiers et devint rouge comme une tomate... La jeune fille n'osa pas lever le regard sur celui ou celle devant elle. Elle ramassa ses cahiers aussitôt, vite comme elle le pu, elle ne voulait pas avoir une conversation embarrassante avec quelqu'un avec qui elle ne pouvait communiquer...

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Myusaï venait de sortir de son cour de dessin. Comme pour la plupart des cours qu'il suivait, il s'était ennuyer ferme ! Vêtu d'un jeans noir, d'une chemise blanche a moitié ouverte avec un cravate pendante et d'un veston noir, il descendait les escalier à son aise lorsqu'une jeune femme lui rentra dedans.
La jeune femme fit tomber tout ses livres dans les escalier et elle s'empressa de les ramasser aussitôt. Elle ne prit même pas la peine de lever les yeux vers Myu qui semblait attendre des excuses.
"Ben alors, on s'excuse pas ?"
Myusaï croisa les bras, visiblement, il voulait vraiment recevoir des excuses.
Bien quand temps normal, il n'aurait pas fait attention a ce qui venait de se passer, cette fois, et malheureusement pour Aby, il avait envie 'd'emmerder' son monde.
Il fixai la jeune fille avec attention.
"Je te laisserai pas partir tant que tu ne t'es pas excusée !" dit-il gentillement

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Abygaëlle s'empressait de ramasser ses cahiers. Mais le jeune homme perça le silence qu'il y avait entre eux avec une remarque qui n'aida pas Aby. Il lui demanda des excuses. La jeune femme, qui n'était pas d'humeur, continua à ramasser ses cahiers à elle, ramassant aussi ceux du jeune homme. Elle lui tendit ensuite ses cahiers et il lui dit sur un ton étrangement gentil qu'il ne la laisserait pas partir tant qu'elle ne se serait pas excuser... Abygaëlle se retrouvait étrangement souvent dans des situations embarrassantes comme celle qui avait lieux en ce moment. La jeune femme finit par oser lever le regard sur son interlocuteur. Celui qui lui parlait était plutôt bien vêtu. Il ne sortait pas d'un cours obligatoire, mais sûrement d'un club, puisqu'il ne portait pas l'uniforme obligatoire pour tous lors des heures de cours. La jeune femme non plus ne le portait pas... Abygaëlle regarda ensuite les yeux du jeune homme qui semblait étrangement moqueur. Était-il en train de se payer sa tête? En tout cas, si c'était le cas, la jeune fille muette ne le trouvait pas drôle du tout. Aussitôt, elle rebaissa son doux visage et tenta plutôt que de s'excuser de passer en évitant le jeune homme, mais bien entendu, cela ne fonctionna pas... La jeune fille se retrouva à nouveau sur le sol, le jeune inconnu l'ayant empêcher de passer. Mais en fait, celui devant Abygaëlle n'était pas un inconnu. La jeune femme se rappellait très bien l'avoir souvent vu dans l'académie. En effet, la jeune femme était en terminale, tout comme celui devant elle. Elle ne savait cependant pas son nom. Elle savait qu'ils partageaient un cours ou deux ensemble, mais pas plus... Probablement le cours de biologie et celui de français... Car, il y avait très peu de terminales qui avaient choisit ces cours-là. Ainsi, la jeune femme à la chevelure flamboyante tenta la seule chose qui lui vint à l'esprit. Elle essaya de s'excuser dans la seule langue qu'elle pouvait maitriser. La langue des signes. Elle s'excusa avec les gestes qui signifiait: Je suis désolés. En le regardant dans les yeux, mais elle se doutait que cela ne fonctionnerait pas et que le jeune homme ne comprendrait que dalle de ce qu'elle venait de faire.

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La jeune femme tendit les livres de Myu qui étaient eux aussi tomber et qu'elle avait gentillement ramasser. Il les reprit en souriant tout en insistant sur le faite qu'il voulait des excuses. Lorsque la jeune femme des signes avec ces mains, Myusaï arqua un sourcil. Au début, il ne percuta pas.
"Tu te moque de moi là ou quoi ?"
Myusaï déposa ses livres au sol et se replanta droit comme un piquet devant la jeune femme qui semblai mal à l'aise. Ce qui ne passait pas inaperçu aux yeux de Myusaï.
"J'te fait peur, c'est sa ?"
Il réfléchit un instant, si la jeune femme li fit des signes dont il ne comprenait pas la signification, se n'était pas pour rien.
"Ah mais attend... Je parie que t'es muette. J'me trompe ?"
Cette fois, Myusaï n'attendait pas une réponse oral, mais bel et bien un bref signe de tête qu'il pourrait comprendre.
Il avait un léger sourire, non, il ne se moquait pas, il éprouvait presque de la compation envers cette jeune femme.

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Abygaëlle se sentait mal. L'attitude du jeune homme devant elle la gênait. Elle ne comprenait pas pourquoi certains ressentaient ce besoin d'être intimidant avec les autres. Lorsqu'elle lui fit les signes elle sentit que le jeune homme semblait s'énerver un peu. Son ton de voix avait monté quelques peu. Maintenant, le jeune homme se planta droit comme un piquet devant elle. Aussitôt, Abygaëlle se sentit très peu à l'aise. Les hommes, elle ne leur faisait pas confiance. Pas depuis tout ce qui était arrivé auparavant. La petite fille qu'elle avait été se rappelait... Elle se rappelait parfaitement de la manière dont elle avait été traité et depuis, les hommes étaient une chose qu'elle tentait d'éviter le plus possible. En plus, la seule idée que sa peur puisse déclencher des réactions non voulu était une autre peur ajouté à celle du jeune homme devant elle.
Lorsqu'il finit par dire qu'il pariait qu'elle était muette Abygaëlle hésita. Devait-elle avouer cela ou bien juste se sauver en courant. La peur l'empêchait de répondre à la deuxième option. Ses jambes ne répondaient pas aux ordres qu'elle tentait de leur donner. Elle baissa donc la tête et hocha comme quoi elle était muette. La jeune fille sentit ensuite une larme sur sa joue. Elle pleurait. Dans sa tête elle se rendait compte qu'elle était dans la merde. Ici personne n'entendrait rien, personne ne viendrait l'aider. Elle ne pouvait même pas crier à l'aide si le jeune homme devenait méchant envers elle. Abygaëlle pleurait plus par douleur de ses souvenirs que par peur du moment présent. En fait, les deux lui faisait peur... Abygaëlle ensuite, ne réagit plus. De toute façon elle était coincé. S'il ne lui arrivait rien elle serait bien contente...

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La jeune confirma les dires de Myusaï, elle était bel et bien muette. Elle se mit a pleurer d'un coup.
"Hey mais pleure pas. T'as aucune raison de pleurer tu sait. T'es pas un monstre juste parce que tu parle pas."
Myusaï ramassa ses livres et laissa un passage pour que la jeune femme a la chevelure de feu puisse continuer sa route.
"Si j't'ai fait peur, j'en suis désolé, c'était pas mon intention."
Il se décala légèrement sur la droite pour descendre les escalier. Il dépassa la jeune femme en pleure et lui souria.
"Au fait, je me suis pas présenté. Je m'appelle Myusaï, Myu si tu préfère."
Myusaï aperçut, avant de continuer à descendre, un livre de français et l'autre de biologie. Il regarda de nouveau la jeune femme qui continuait de pleurer.
"J'me disait bien que je t'avais déjà vu quelque part, on est dans la même classe de français et de bio. Enfin, d'après les livres que tu tient."
Il passa son index sur la joue de la jeune femme, pour sécher une partie de ses larmes et pour peut-être la rassurer. Il faut dire que Myusaï faisait plutôt peur a voir en fin de journée, et son accoutrement ne l'aidait pas, tout en noir, et dans un endroit sombre en plus.

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La manière dont le jeune homme fut plutôt étrange. Il n'agit pas comme les autres garçons de son âge avaient agis avec elle. Ils ne lui fit rien, du moins, il ne la toucha même pas. Ce qui réussit à aider Abygaëlle à cesser de pleurer. Dès qu'il y eut un passage Abygaëlle se mis en tête de se diriger vers le toit le plus vite possible, malheureusement, ses jambes ne répondaient toujours pas à l'appel. Il la dépassa et sourit gentilllement. Il retournait en bas. Abygaëlle ne comprit pas comment quelqu'un pouvait agir ainsi après avoir agit comme il avait agit juste avant. Lorsqu'il se présenta Abygaëlle se pencha le saluant comme on le lui avait montré à l'orphelinat. C'était la manière japonaise, mais bon, le jeune homme avait un air asiatique, peut-être avait-il été élevé au japon ou bien quelques chose comme ça... Peut-être se trompait-elle aussi, mais bon ne pouvant s'exprimer il était certain qu'elle n'avait d'autre choix. Lorsqu'il vit enfin qu'ils étaient en biologie et en français ensemble le jeune homme sembla plutôt fier de son coup. En effet, Abygaëlle avait un cours de français et de biologie avec le jeune homme. Elle hocha la tête positivement serrant fort ses cahiers espérant qu'il parte au plus vite qu'elle puisse récupérer ses réflexes. Cependant, ce ne fut pas le cas. Il s'approcha et passa son index sur la joue pâle d'Abygaëlle. Cette dernière n'apprécia pas du tout le geste... Elle réussit à prendre le contrôle de ses jambes et recula rapidement pour qu'il ne puisse plus tenter de la toucher. Cependant, en tentant de reculer, Abygaëlle tomba sur une marche. La jeune femme se retrouvait sur le sol avec ses cahiers de nouveaux... Elle se dépêcha, elle devait récupérer tout ses cahiers au plus vite. Elle sentait en plus que la tempête à l'extérieur approchait. Elle ne voulait pas la manquer... Si elle la manquait elle ne se sentirait pas bien... Abygaëlle voulait aller dans la tempête. Aussitôt ses cahiers ramasser, elle se releva rapidement... Elle voulait partir et ne plus recroiser celui qui venait de toucher sa joue...

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Myusaï effleura la joue de son interlocutrice, celle-ci recula et tomba. Ses cahiers étaient de nouveau sur le sol, elle les ramassa rapidement et se releva tout aussi soudainement. Myusaï n'eut même pas le temps de lui proposer de l'aide pour se relever.
elle était tellement maladroite que cela amusait le démon.
Dans sa tête, tout était clair, il venait de se trouver un nouveau jouet. Son plan était simple, se lié d'amitié avec elle, ensuite, noué des liens plus intimes et pour finir, il allait la poignarder, lui faire du mal, non pas physiquement, mais moralement, il allait la détruire...
Oui oui, Myusaï était un vrai monstre, bien qu'au premier regard, il semblait gentil et adorable, et pourtant... Il suffit de savoir ce qui es arriver à la dernière personne qui était soit disant son ami... Il lui a tellement bourrer le crane avec des choses qui n'était pas vrai que cet personne en est venue a tuer toute les personnes qui ont soit disant dit du mal d'elle sauf Myusaï évidemment, il avait un tel emprise sur cette personne qu'elle le considérait comme un dieu, elle l'admirait...
Il releva les yeux vers la jeune femme en lui souriant amicalement.
"T'aime pas le contact humain j'ai l'impression... C'est bien dommage, tu as la peau douce pourtant, et tu as tout pour plaire, un joli regard, de jolie lèvres... Bref, je vais m'arrêter la"
Il détourna son regard de la jeune femme, comme pour simuler un mal-être soudain.

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Abygaëlle entendit alors la voix du jeune homme. Elle s'arrêta un instant, se retourna et le regarda. Il lui parlait. Il lui disait des trucs qui ne lui donnait pas confiance. Abygaëlle ne voulait pas lui faire confiance. Il était un homme, c'était déjà-là une raison de trop pour ne pas lui faire confiance. Abygaëlle avait trop vécu des choses difficile lorsqu'elle était plus jeune par rapport aux hommes. Elle ne voulait, non en fait, elle ne pouvait, pas leur faire confiance de nouveaux... Il se mit à la complimenter. Elle avait déjà entendu cela plusieurs fois auparavant, une fois, elle avait même cru celui qui lui avait dit ces mots, mais elle avait eut tellement mal que plus jamais elle n'avait osé s'ouvrir à un homme comme elle l'avait fait avec celui-là...
Soudainement, il se retourna. Il ne semblait pas bien aller. Abygaëlle ne pouvais pas laisser les gens souffrir. Elle souffrait et ne voulait pas laisser les gens autour d'elle souffrir, même si elle les connaissaient à peine. Elle déposa donc tout ses cahiers sauf un. Elle prit le crayon qu'elle avait toujours dans son sac et écrivit avec son crayons épais et noir. Son écriture était si douce et jolie. Elle avait écrit:
"Ça va?"
Puis, elle osa approcher un peu du jeune homme, mais pas trop. Elle était sur le même palier, mais au bout, ainsi il ne pouvait pas la toucher, mais il pouvait voir ce qui était écrit sur le papier blanc... La douce petite Abygaëlle semblait vouloir comprendre pourquoi il n'allait pas bien. Elle n'était pas pour le laisser avoir mal seul ici dans la cage d'escalier. En plus, presque personne ne passait par ici à cette heure-là!

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La jeune femme s'approcha légèrement de Myusaï en lui montrant une page d'un cahier sur lequel elle avait griffonner 'Ça va?'. Myusaï lui sourit en lui répondant pour l'affirmative, il allait bien, c'est juste qu'il se dégoutait lui même... Mais il adorai sa ! ( AHAHAHAH )
Il ramassa les cahiers de la jeune femme dont il ignorait encore le nom et il les lui rendit.
Il regarda alors vers le somment des escaliers.
"Tu vas sur le toit ? Je trouve la vue magnifique"
Il se retourna de nouveau vers la jeune femme en souriant. Il prit ses livres et les calas sous son bras avant de se tourner vers le bas des escaliers. Il salua la jeune femme et fit mine de redescendre lentement, après être descendu de quelques marche, il ralentit encore un peu et attndit une réaction de la part de la jeune étudiante.

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Aby fut vraiment surprise de sa réaction. Pourquoi avait-il fait comme s'il avait mal alors... Elle ne comprenait pas. Parfois les jeune ici étaient encore plus étranges. Était-ce parce qu'ils n'étaient pas humains? Les jeunes hommes humains n'étaient pas aussi mystérieux. Abygaëlle ne bougea donc pas. Elle l'écouta parler à nouveau elle hocha la tête positivement. C'est vrai que la vue sur le toit était magnifique, et en plus, il n'y avait pas meilleur endroit pour avoir la paix, surtout lorsqu'une tempête s'annonçait. La neige allait tomber et peut-être la mère adoptive se déplacerait-elle à travers la neige pour venir lui dire bonsoir... Bien entendue, Abygaëlle n'avait aucune idée de ce qui se passerait... On ne savait jamais avec les femmes de neige ce qui se passerait. Elles étaient tellement mystérieuse...Un peu comme Aby. Les femmes de neige n'étaient pas des livres ouverts à tous. Non loin de là. La petite regarda donc le jeune homme qui descendait. Elle ne bougea toujours pas. Elle le regarda s'éloigner. Mais elle vit qu'à un moment, il cessa de descendre. Avait-il un problème? Elle attendit donc de sa marche et le regarda agir. Elle attendait sa réaction. Peut-être allait-il demander pour l'accompagner sur le toit. Dans ce cas, c'était certain, la mère adoptive d'Aby ne se présenterait pas. La grande dame, qu'Abygaëlle avait toujours appeler la grande dame blanche, ne s'était présenté qu'à Abygaëlle les soirs de tempêtes comme celui-là. Si quelqu'un était dans les parages, la petite rouquine restait seule avec cette personne et la grande dame blanche ne lui rendait pas visite. Mais ce soir-là, la jeune élève de terminale avait un besoin de voir cette dame qui avait tant fait pour elle... Elle ne savait pas pourquoi, mais elle voulait la dame blanche et comprendre pourquoi le jeune homme dans qui elle avait foncé un peu plus tôt était si étrange.

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*Mince, pas de réactions...*
Myusaï continua donc de descendre, sans demander si il pouvait accompagner son jouet sur le toit, visiblement, elle n'en avait pas envie, et Myusaï ne voulait pas la brusquer, pas encore...
En descendant, il se mit à jouer avec sa bague, une bague qui avait pour motif une tête de mort, cette bague qui lui permettait de garder son apparence humaine, bien que sous sa forme de démon, il ne change pas beaucoup.
*Mon cher Myusaï, tu es vraiment diabolique*
Il aimait être comme sa, il aimait faire souffrir les autres, il adorait faire le mal.
Myusaï, un nom qu'il ne faut pas oublier.
Myusaï, vous allez l'aimer.
Myusaï, vous allez l'écouter.
Myusaï vous finirez par le détester.
Myusaï...

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Toujours aucune réaction de la part de la jeune fille. Elle voulait connaître un peu plus celui qui l'avait interrompu, mais elle sentait que dans quelques minutes la tempête ferait rage et que peut-être elle aurait la chance de voir la grande dame blanche. Il n'était pas question de rater cela. Voilà pourquoi, Abygaëlle regarda le jeune homme descendre les escaliers. Elle n'attendit pas de ne plus pouvoir le voir pour reprendre ses cahiers et monter au plus vite sur le toit. Elle ne voulait vraiment pas manquer la tempête. Elle sentait que ce serait une très belle soirée. Un mince sourire, à peine perceptible apparu sur ses douces lèvres. Elle ouvrait enfin la porte. Dans son sort et son t-shirt. Plusieurs auraient cru qu'elle serait folle de sortir ainsi pied nu alors qu'une tempête de neige était annoncé, mais pour Abygaëlle la neige était ce qu'il y avait de plus naturel. Elle se rappelait un fois, à l'orphelinat, on avait voulu se débarrasser d'elle. On l'avait envoyé à l'extérieur vendre des petites fleurs, pied nu, dans une tenue d'été alors que la neige était-là. Pourtant, Abygaëlle n'avait eut aucune difficulté à survivre. Elle n'avait même pas eut froid, pour elle, la neige était chaude. Il lui était impossible à cette époque d'expliquer comment elle avait fait pour revenir à l'orphelinat après avoir vendue toute ses fleurs. C'était trois jours plus tard et elle avait faim. C'était tout ce qui c'était passé. Elle avait eut droit à un morceau de pain chaud tout brûlé et elle avait été contente de voir celui-ci. Longuement tous s'étaient demandés comment elle avait fait, mais bon... Plus tard, en comprenant ses origines Abygaëlle avait tout compris...
Mais bon, Aby n'était plus à l'orphelinat en 1900. Non, elle était à l'académie et on était dans les années 2000. La porte s'ouvra. Un courant d'air froid et de la neige entrèrent dans l'institut. Du bas des escaliers les gens auraient pu sentir le courant. Abygaëlle sortit pied nue dans la neige. Elle était bien. C'était agréable! Elle se sentait comme à la maison...

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Myusaï était dans ses pensées, satisfait du petit plan qu'il venait d'élaborer, lorsqu'il sentit un courant d'air venant du toit. Il remonta les escalier quatre à quatre et arriva devant la porte qui était entre-ouverte. Il aperçut la jeune femme pieds nu et en tenue légère. Il décida de ne pas la dérangée. Il ferma la porte, descendit quelques marches et s'assit, jambe croisées.
Il écoutai se qu'il se tramait derrière la porte. Mis à part le vent, il n'entendait pas grand chose. Il sombra de nouveau dans ses sombre pensées.
Il trouvait que son plan n'avait pas de faille, à moins que quelqu'un le dévoile a son pauvre jouet, chose qui était bien entendus pratiquement impossible.
Il n'avait pas chaud, le courant 'air était encore présent bien qu'il ai fermer discrètement la porte, il reboutonna sa chemise et remonta le col de son veston sur son cou dénudé, histoire de contenir un peu plus de chaleur

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De l'autre côté de la porte Abygaëlle s'amusait dans la tempête. La neige sur son corps frêle était si douce et réconfortante. C'est alors qu'elle sentit une présence. En effet, la grande dame blanche était-là. La peau aussi pâle que celle d'Aby, une longue chevelure bouclé et blonde de grands yeux bleus et vêtu d'une grande robe blanche. Elle souriait à Abygaëlle. La jeune fille sourit à la grande dame blanche et la salua en se penchant vers l'avant comme elle l'avait fait avec Myusaï quelques minutes plus tôt. C'est alors que la grande dame blanche passa sa main sur la joue d'Aby. Les larmes avaient gelés. Elle le récupéra et lui demanda:

"Pourquoi pleurais-tu?"

La voix de la dame était si jolie, si crystaline. Aby lui expliqua la mésaventure qu'elle venait de vivre juste avant et la dame blanche lui répondit qu'elle devait être prudente. La dame blanche disait sentir une présence néfaste qui avait touché la joue d'Aby. Mais la jeune fille lui expliqua qu'à chaque fois qu'un élève de l'école l'effleurait, elle sentait une présence néfaste. La grande dame blanche lui expliqua alors que c'était parce que le contact avec des gens qui n'étaient pas comme elle entrainait ce sentiments à tout coup, mais qu'elle devait s'y habituer, mais toujours garder sa garde. La jeune femme leva le regard vers la grande dame blanche et hocha la tête positivement. Elle comprenait. La jeune fille serra ensuite la grande dame blanche. Elle savait que celle-ci partirait bientôt... Elle ne restait jamais longtemps avec Abygaëlle.

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Myusaï avait de plus en plus froid, pourtant, la porte était fermée. Ce n'était pas normal. Il décida d'ouvrir la porte et de sortir sur le toit. Il se leva tant bien que mal, ses membres commençaient à être geler sur les extrémités. Il ouvrit la porte et sorti. Une fois dehors, il aperçut 'sa nouvelle amie' et une dame toute de blanc vêtue. Aby serrait la dame dans ces petit bras tout frêle. Myusaï resta bouche-bée devant se spectacle peu commun.
Il fixai la scène, les yeux écarquillés, il était stupéfait.
Ces yeux se posèrent ensuite sur Aby qu'il ne quittait pas du regard, qu'allait-il faire, qu'allait-il dire, comment allait-elle réagir face à la situation, est-ce que l'étrange dame blanche allait s'en prendre à Myusaï ? Ou bien est-ce que Myusaî va tenter de faire quoique se soit envers ctte étrange femme ?

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Dès que la porte fut ouverte, la grande dame embrassa rapidement Abygaëlle sur le front, puis elle disparu devenant des flocons de neige. Aussitôt Aby se rendit compte que quelqu'un était-là. Elle se retourna et aperçu celui qu'elle avait bousculé quelques temps plus tôt dans les escaliers. Que faisait-il sur le toit. Il faisait froid. Un monstre autre qu'une femme de neige n'aimerait pas monter sur le toit aussi vite. Dès qu'elle le regarda elle pu voir qu'il avait froid. Les extrémités de son corps étaient toutes gelés au premier regard. Attendait-il depuis longtemps? Avait-il vu la grande dame blanche? Si oui, qu'avait-il pensés? Tant de questions se bousculèrent rapidement dans la tête de l'élève de terminale. Il était probablement le cas aussi du jeune homme. Doucement, Aby cessant de sourire rapidement ramassa ses cahiers à côté de la porte, elle attrapa la main du jeune homme et le fit entrer à l'intérieur. Elle n'était pas pour le laisser mourir de froid à l'extérieur, même si les femmes des neiges faisaient souvent cela pour s'amuser, Abygaëlle ne voulait pas avoir la mort de quelqu'un sur la conscience. Le contact avec le jeune homme ne fut pas agréable, comme tout contact, mais elle savait qu'en attrapant sa main gelé son corps à elle absorberait le froid et il serait réchauffé par se contact. Elle se rendit compte qu'il grelottait... de tout partout. Elle n'était tout ce même pas pour le serrer dans ses bras pour le réchauffer au complet. Il réchaufferait le reste de son corps par lui-même. Ensuite, une fois qu'elle eut rendu les mains de Myusaï à peu prêt normale, elle partit pour descendre l'escalier lentement, ses cahiers dans ses bras frêles.

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Myusaï la laissa faire, il la laissa lui réchauffer les mains. Lorsqu'elles revinrent plus ou moins à température normal, Aby lâcha les mains de Myusaï qui lui, la fixait droit dans les yeux. Elle ne prit même pas la peine de le regarder et elle s'en alla. Myusaï la suivit de quelques marches mais ne lui parlait pas, que pouvait-il dire ? Rien, il avait peut-être eut une hallucination après tout... Oui voilà, c'est exactement sa, il à eut une hallucination. Enfin...
Avant de se séparer, Myusaï attrapa le bras de son petit jouet tout gentil.
"Merci..." dit-il gentillement
"On se voit demain en cour ?"
Myusaï afficha un léger sourire, un sourire comme cette jeune femme n'avait surement jamais vu, un sourire qui ferait battre n'importe quel cœur de pierre.
Sans attendre une quelconque réponse, Myusaï se retourna et se dirigea vers sa chambre car en semaine, il ne retournait pas dans son appartement à Beverly-Hills.